Rechercher dans tous les témoignages
233 témoignages en ligne
80 résultats
- Merde alors. Je t'aimais. Je ne voulais pas que tu crois que je voulais juste faire des expériences avec toi. Quand on a 16 ans, tout ça impressionne, tout ça laisse des traces. C'est le premier printemps que l'on vit vraiment comme un printemps. Sa sensualité, et en même temps le dernier, en comparaison, tous les autres printemps seront plus pâles. Et si on est amoureux, là, il ne reste qu'à supporter, toute la joie, toute la beauté qu'il y a en toute chose. Le monde à l'extérieur, le monde à l'intérieur de moi. Cela se passa dans une soirée Là où ils se sont rencontrés Ils se sont regardés Ils se sont appréciés Lui, il est poilu Elle n'était pas toute nue Fumer des spliffs Lui il la kiff Ils sont tombés amoureux Ah c'est joyeux Je t'aimais Le monde à l'extérieur. Le monde à l'intérieur de moi. Le monde à l'extérieurAudio
- Correspondances ❘ Maylis à Jackie ❘ 19/39Vidéo
- Correspondances ❘ Sylvie à son amour d'adolescente ❘ 24/39Vidéo
- Correspondances ❘ Gloria à Carine ❘ 31/39Vidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? Comment vous appelez vous ? C'est d'origine italienne, j'ai soixante-sept ans. 0:24 C'est d'origine italienne, j'ai soixante-sept ans Je suis né en mille neuf cent cinquante-six, on va dire J'ai commencé à être adolescente en soixante-huit par là dans les années mille neuf cent Soixante-huit ou est ce que vous réunit sciés avec vos amis quand vous étiez adolescent? 0:42 on avait demandé. 0:43 Derrière, il y avait une chapelle, a tout connu au village et on avait demandé au curé de nous prêter une salle. 0:47 Et donc c'était notre lieu de rendez-vous. 0:49 On faisait nos anniversaires. 0:51 Là, on faisait nouvelle, on faisait les boum, on avait tourne disque, les mamans, on faisait, nous faisait des gâteaux et puis on se réunissait jeudi, on se réunissait beaucoup quand on était jeunes et on refaisait le monde. 1:07 est ce que quatorze ans, vous aviez des rêves? 1:09 On se disait. 1:09 Nous, quand on sera grand, on fera ça, on fera plein de choses. 1:13 Bon, les rêves étaient tellement diverses et variées. 1:17 Et puis peut-être, irréalisable, mais enfin, en tout cas, on rêve et on savait encore rêver à des choses avez-vous, gardé le même groupe d'amis que vous fréquentez durant votre adolescence. 1:27 On est toujours la même bande de copains depuis qu'on était petit. 1:31 on vient de créer une amicale des derniers enfants mineurs. 1:35 On est quarante on a des copains qui ont dû parce que leur papa ont dû partir travailler dans le sud, travailler ailleurs d'une population de sept mille habitants a tout connu. 1:47 On est descendu à deux mille, deux mille quatre cents donc vous voyez, il y en a plein qui ont dû partir et malgré tout dimanche quand on a posé cette plaque commémorative des anneaux papa mineurs, on a tous les copains qui habitent loin et tout ce qui était là qui était là, soit par leur présence, soit par leur témoignage, soit par leur message. 2:11 Et euh moi mes amis de maintenance et mes amis que j'ai connu depuis que je suis toute petiteIl était une fois dans l'Est ❘ Derniers Enfants de Mineurs ❘ 11/30Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ Le Stade ❘ 20/30Audio
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:21 Je m'appelle Marie. 0:23 Comment s'est passée votre scolarité? 0:25 J'aimais bien l'école, ce que j'avais des copains, que j'étais content de revoir mes copains, surtout à l'école, plus que pour travailler à l'époque. 0:34 Quelle était votre matière préférée? 0:36 J'aimais bien tout. 0:38 sauf les maths et l'histoire. 0:39 Et la physique n'est pas non plus. 0:41 Mais sinon, j'aimerais bien les langues, l'anglais, l'espagnol, le français et leurs plastiques et la musique en histoire, j'apprenais pas particulièrement, donc j'étais content d'avoir dix. 0:53 Je pense que toute ma scolarité, j'ai eu dix en histoire. 0:58 en maths à partir de la cinquième. 0:59 Quand on a commencé la géométrie, ça devenait compliqué. 1:03 et en physique. 1:04 J'aimais bien la partie électricité, tout le reste. 1:06 J'ai décroché. 1:08 Après, je n'avais pas des notes catastrophiques non plus, mais souhaite chez vous devenir professeur de français. 1:13 Alors au départ, non, je ne voulais surtout pas être prof, c'était pas du tout envisageable. 1:20 j'ai eu mon bac à dix-huit ans, j'ai fait deux ans de prépa commerce, donc pour préparer les concours d'entrée aux écoles de commerce. 1:30 en en voyant d'autres personnes en dehors de la prépa, je me suis rendu compte qu'en fait je n'avais rien à faire là parce que j'étais copine avec une fille qui était en prépa mais en lettres et pas du tout en commerce. 1:42 Donc je me suis dit. 1:43 Je ne comprends pas pourquoi je suis là en commerce, je ne voyais pas l'intérêt. 1:46 j'ai quand même passé les concours et puis je les ai vus et je me suis dit que finalement je ne vais pas y aller. 1:51 Donc j'ai demandé une équivalence pour ne pas perdre mes deux années de prépa pour entrer directement en licence de lettres. 1:56 Pourquoi Avez-vous fait une prépa? 1:58 Parce que quand on arrive en terminale et qu'on a des bonnes notes et qu'on ne sait pas quoi faire, on va en prépa parce que ça nous laisse deux en plus pour réfléchir. 2:09 est ce que vous aimez la musique? 2:10 J'ai écouté beaucoup de musique, j'en faisais pas beaucoup. 2:14 Maintenant, j'en fais, mais avant non. 2:16 mais j'ai écouté surtout du rock pendant votre adolescence. 2:21 Avez-vous ressenti des changements. 2:23 Je crois que pendant l'adolescence, j'étais pas trop pénible. 2:25 Je n'ai pas fait une grosse crise d'ado. 2:27 Je l'ai fait plus tard, à vingt ans, ma crise d'ado, mais pas pendant l'adolescence, à part Quand on me proposait une activité en famille, je n'avais pas envie d'y aller. 2:38 C'est l'adolescent qui tout le temps. 2:40 Voilà, c'était le gros changement que j'ai pu observer. 2:45 C'était léger durant votre adolescence, aviez-vous des rêves. 2:51 j'aimais bien voyager. 2:54 parce que avec ma mère, pour voyager assez souvent, au moins tous les ans, on faisait un voyage à l'étranger et j'aimerais. 3:02 J'ai poursuivi ce rêve, l'ajustement de voyager, de découvrir toujours d'autres pays pendant un certain temps. 3:09 La Depuis que j'ai ma fille un peu moins, j'ai juste fait l'Espagne Amsterdam. 3:14 Mais plus léger, j'aimerais bien reprendre sa pensez-vous que le système scolaire est plus compliquée que pendant votre adolescence. 3:22 Moi, j'avais envie d'être assez vite débarrassé des contraintes de l'école, donc je me suis arrangée pour toujours tout avoir du premier coup. 3:30 je faisais le strict minimum, mais j'ai été efficace donc ça marchait bien. 3:36 Aujourd'hui, je ne pense pas que ce soit plus compliqué.Il était une fois dans l'Est ❘ Devenir ❘ 22/30Audio
- Correspondances ❘ Bernard à l'adolescent qu'il était ❘ 08/39Vidéo
- Correspondances ❘ Guillaume et Mohamed à Nathalie ❘ 33/39Vidéo
- Entre #7 : Téléphoner aux garçons qu'on aime?Vidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? Comment vous appelez vous ? Hervé Schneider. Je suis le Maire de Xivry-Circourt. En quelle année êtes-vous né ? Je suis né en 1960. Je suis né rue Foch. Avez-vous des anecdotes sur votre jeunesse ? Moi, mais mes parents, tenaient le bistrot qui est là en bas. 4 Rue Jules Ferry. Il y avait 2 villages, Xivry et Circourt. Et sur la maison de mes parents, donc il y avait le bistrot avec la maison, il y avait la grange avec des vieux WC. Et on faisait ça à tous les rallyes, la division du village était là, et on disait que les gens boivent à Circourt et Pissent à Xivry. Il y avait l'ancien garage, qui faisait un club de rallye, avec les dauphines, les SIMCAs Rallye 2, toutes les vielles bagnoles. Nous les gosses, on allait voir les voitures de course. C'était phénoménal pour les gosses, on voyait que ça à la télé, pour ceux qui avaient une télé. C'était vraiment bien. C'était la l'ancienne station. Le postier qui habitait là, il avait une SIMCA rallye 2, il faisait tous les rallyes. Dans le village, c'est grandiose. Comment communiquiez-vous avec les personnes qui habitaient loin ? Quand j'étais gamin, on était au bistrot, il y avait une sonnette. La factrice elle sonnait. Il n'y avait pas de téléphones, même pas les téléphones fixes aux maisons. Moi, j'allais chercher les télégrammes pour les ammener chez les gens. Que faisiez vous lors de votre temps libre? Quand j'étais petit, j'allais à la pêche à la main en dessous des maisons et tout, ouais, la Pienne elle passe en dessous. Elle passe en dessous de plusieurs maisons. Elle ressort plus loin. Pour arriver dans les parcs derrière. On allait à la pêche en dessous des maisons. Il y avait toujours des truites, c'est à dire que c'était pas beaucoup péché parce qu'il n'y a pas grand monde qui allait en dessous des maisons. Oui, voilà, j'avaus quinze ans il y a cinquante ans, j'ai soixante-quatre ans. Quel est le nom de la rivière dans laquelle vous péchiez ? C'est la Pienne, donc elle vient de Pienne. Donc avant il y avait sur la rivière des rats musqués, mais maintenant il y a des ragondins et ça creuse dans les berges. Et ça détruit les étangs. Et on a la station d'épuration Là-bas juste à côté de la rivière et les ragondins ils vont faire des trous, et ils vont tout nous flinguer, mais ça devient invasif. Et les Raton-laveur. Qui aurait dit qu'il y avait dans la région? Il y en a, il y en a beaucoup et on a même eu pour la première fois un chien viverrin. On a eu un dans un piège, il n'y a pas longtemps.Il était une fois dans l'Est ❘ Entre Deux Villages ❘ 6/30Audio
- Correspondances ❘ Nathalie à son amour d'adolescente ❘ 32/39Vidéo
- Entre #15 : Les privilègesVidéo
- Entre #20 : Le revirement de CharlotteVidéo
- Le Stade des Préados ❘ Cécile ❘ 2/5Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Licencié ❘ 10/30Audio
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? Comment vous appelez vous ? 0:21 Rappelle Stéphane. 0:23 En quelle année est venu? 0:24 Je suis en mille neuf cent quarante et un. 0:27 à l'école les enfants d'aller à l'école. 0:30 On était, on n'avait pas passé de classe à l'école, on avait des classes dans les bâtiments de la mine en face, il y avait en mille neuf cent trente, il y avait mille deux cents enfants, a voulu ni les, les copains de toute la rue. 0:43 Ils allaient à l'école. 0:45 Moi, je suis sorti de la maison, j'étais avec eux à l'école. 0:48 mon père. 0:49 Il m'avait fait un sac d'école avec de la toile américaine, des tentes. 0:53 Il y avait la bazarov. 0:55 Bon, moi je suis rentré en Quarante-huit ans quarante-huit. 0:58 Il y avait un Français dans la classe, y avait vingt-neuf immigrés. 1:04 Il y avait un Français, un gars du cru. 1:06 On avait les tables en enchaîne encore les tables. 1:10 Avec le on était à deux. 1:13 on était de corvée pour mettre l'ancre dans les encriers en porcelaine renversé. 1:19 Alors on avait le stylo à plume. 1:22 C'était une plume sergent, ça existe encore, On n'a pas redoublé, on a été jusqu'au certificat d'études. 1:30 A quatorze ans. 1:32 et de la boulimie, toujours aller au certificat d'études. 1:36 On avait toujours un garçon mineur, premier du canton. 1:41 est en cours et les filles premières du canton. 1:44 Tous les ans, on avait tous des tabliers gris, on était pauvre, on était propre, on n'était pas bon, on n'avait pas le choix. 1:52 On avait les parents, ils n'avaient pas de sous pour poursuivre les études. 1:55 Après le après l'école, les enfants des D Orient, ceux qui avaient des sous, ils allaient au lycée à Verdun. 2:04 Donc il y en a qui sont sortis institutrice, ingénieur des défis des enfants, de la mine, ingénieur docteur mais nous on n'avait pas de sous pour aller, alors on a été a la mine. 2:20 on allait au centre d'apprentissage, on avait combien il y avait trois kilomètres. 2:24 On venait à midi pour manger. 2:25 Il y a deux heures et après la dernière année du centre d'apprentissage, on allait, on allait au quartier qu'Allah l'amour. 2:33 Hier, à quatre kilomètres, on s'habillait dans les douches de la mine à Bobigny. 2:39 Prenez le vélo avec les lampes à carbure dans un sac, en aller par la route à la mine, à l'amour. 2:47 Hier, quand il faisait beau, ça va quand il y avait de la neige, c'était pas desIl était une fois dans l'Est ❘ Le Certificat d'Études ❘ 13/30Audio
- Entre #19: L'une revient, l'autre s'en vaVidéo
- Entre #10 : Un chagrin d'amourVidéo
- Au Coeur du Pays HautVidéo