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- Correspondances ❘ Gloria à Carine ❘ 29/39Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à Claire et Leila ❘ 38/39Vidéo
- Entre #3 : Aimer infiniment sa mèreVidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? Comment vous appelez vous ? 0:21 Je m'appelle Madame Jocelyne où avez-vous passé votre adolescence? 0:25 J'ai toujours été ici parce que je suis fait unique et que je travaille avec ma maman. 0:30 Je l'aide ici, dans cette école des mineurs. 0:34 Alors il y avait les Italiens, beaucoup et les Polonais et jouer aux cartes. 0:37 c'était agréable. 0:39 S'était alors des fois ça créé parce que mal joué, où il jouait surtout la Copa. 0:45 Et puis à la mort, vous savez ce que c'est la mort, c'est quand on ils sont. 0:49 Ils étaient à quatre. 0:49 Allez jouer debout, puis tapez puis avec les doigts, vous disiez un nombre et chacun joué. 0:56 alors ça commençait toujours doucement, doucement, puis après ça venait. 1:02 mais c'était bien Quelle était votre relation avec votre famille? 1:09 J'ai une maman très courageuse. 1:11 Elle a été veuve trente-huit ans avec le bowling, le bistrot et vous savez savoir se faire respecter en étant une femme seule et savoir être plaisant. 1:24 En même temps, c'est tout un art croyez-moi et chez moi, ça a toujours marché à la baguette. 1:31 pouvez-vous nous raconter un événement qui a marqué votre adolescence. 1:34 Moi, quand j'ai fait ma communion, j'ai un transistor et j'étais content avec le transistor. 1:40 Mettez de la musique, après j'ai grandi. 1:42 Et puis dans les copines venaient parce que il y avait une ambiance. 1:46 Et sur ce transitoire que vous aviez vous écoutiez quoi du rock? 1:51 alors les chaussettes noires, écrivez tout ça et Mitchell Johnny puis après quand il y a eu moins de mineurs. 1:58 Mais moi j'ai toujours eu des jeunes jeunesse qui étaient issus de ce fils de mineur. 2:03 C'était sympathique c tout de même.Il était une fois dans l'Est ❘ Chez Barbieri ❘ 17/30Audio
- Cher Futur Moi — MattéoVidéo
- Imaginez. Vous êtes là. Assis sur votre chaise. Au milieu d'une rangée. Devant et derrière vous des autres rangées semblables. Peu importe. Imaginez. Que le prof se mette à chanter. À danser. Tout simplement. Il monte sur son bureau et fait son cours. Imaginez que les normes n'existent plus, donc cela ne choque pas. La normalité n'existe pas. Elle n'a jamais existé. Imaginez tout ce que l'on ferait si les normes n'étaient pas aussi restreintes. Imaginez. Vous êtes toujours dans votre rangée, sur votre chaise. Imaginez le nombre de personnes, d'élèves disciplinés qui se sont assis sur cette même chaise. Depuis des années et des années, presque tous les jours. Imaginez les heures passées, perdues, regarder par la petite fenêtre qui se trouve à votre gauche ou à votre droite, pour trouver un petit coin de ciel, pas souvent bleu. Un petit bout d'espoir. Penser aux heures perdues à écouter sans comprendre de quoi on vous parle. Le temps passé à se demander ce qu'on faisait là alors qu'on avait envie d'être ailleurs, avec d'autres personnes. Qui nous apprennent des choses beaucoup plus importantes. Toujours dans votre rangéeTexte
- Correspondances ❘ Asdine à Bernard ❘ 12/39Vidéo
- Correspondances ❘ Cettina à l'adolescente qu'elle était ❘ 13/39Vidéo
- Correspondances ❘ Jackie à Maylis ❘ 18/39Vidéo
- Correspondances ❘ Carine à Gloria ❘ 30/39Vidéo
- Entre #10 : Un chagrin d'amourVidéo
- Le Stade des Préados ❘ Charline ❘ 3/5Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Mineur de Fond à 15 ans ❘ 18/30Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ l'Usine ou la Mine ❘ 19/30Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ Le Stade ❘ 20/30Audio
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:20 tu m'appelles et je suis ta maman. 0:23 Tu peux nous dire à quelle période j'étais adolescente, j'étais adolescent dans les années quatre-vingt-dix. 0:28 Tu peux nous citer quelques changements qui ont été marquant pour toi dès les années quatre-vingt-dix maintenant donc il y en a eu plein. 0:38 Il y a eu déjà la musique, c'est là, on a vu apparaître le rap. 0:41 On a eu e l'euro, on a eu. 0:44 Euh enfin, ça, c'était e au début des années deux mille. 0:48 Mais on a eu Inter Net qui est arrivée e les téléphones portables qui sont arrivés à la Coupe du monde gagnée par les Français pour la première fois en quatre-vingt-dix-huit. 0:59 Donc voilà, vous vous amusez bien, on sortait, on allait acheter. 1:05 Enfin, on marche beaucoup. 1:06 On faisait beaucoup de, on discutait, beaucoup ont joué, on faisait des jeux e avec les copains et les copines avec mes copines ont et des spectacles de danse dans le garage de chez mes parents. 1:20 C'était voilà, Tu es encore copine avec tes copines de l'époque. 1:24 On est encore copine. 1:25 Oui, on se donne des nouvelles. 1:27 Et pourquoi vous n'êtes plus proches? 1:28 Parce que chacune des parties e faire sa vie soit à l'étranger, soit e dans une autre ville. 1:36 Donc euh, ça justement, Internet t'a permis qu'on garde des liens. 1:41 Mais euh, on a construit nos vies, chacune avec d'autres amis et nos familles. 1:45 Donc voilà, tu peux nous raconter une anecdote de ton adolescence. 1:51 une fois où e donc c'est un samedi matin, je me suis levé, je n'étais pas très bien, donc je je ne suis pas allé à l'école et e donc chez moi la politique c'était si tu es malade pour ne pas aller à l'école, tu es malade pour ne pas sortir et dans l'après midi en fait mes parents étaient partis e était parti et euh j'ai des copines qui sont venus justement pour me voir, pour savoir comment j'allais. 2:19 Et puis on avait décidé, euh en fait d'aller chercher des bonbons ou à la boulangerie et on avait un tout petit chemin. 2:27 C'est le chemin du laitier et e, mais c'est un tout petit tout petit chemin et je me souviens en fait que donc j'étais sorti. 2:35 et alors que je n'avais pas le droit et e en sortant du chemin du lait, tient en fait. 2:40 Euh, je suis tombé sur mes parents qui est rentré à la maison en voiture? 2:46 Et voilà, et j'ai vu mon papa qui m'a regardé et qui m'a qui m'a bien fait comprendre que que que voilà, j'allais avoir un petit peu des petits problèmes. 2:59 et euh pendant mon adolescence, c'était quoi ta matière préférée au collège, au collège, j'aimais bien le français, l'anglais, l'allemand, le latin et le grec que les matières littéraires. 3:11 J'aime bien ma prof de français qui était aussi ma prof de grec, qui était aussi ma prof de latin, qui était aussi ma prof principale. 3:19 Quand j'étais adolescente, je voulais être archéologue ou e ou avocate. 3:25 pourquoi ce métier là? 3:26 En particulier archéologue? 3:29 Parce que euh justement en ayant fait du latin et du grec e ça m'avait e ouvert l'esprit sur la mythologie et et l'égyptologie Euh enfin je ça ça me faisait rêver et euh, et je j'avais pour e ambition secrète en fait de trouver un trésor. 3:51 et avocate, parce que, en fait, j'ai jamais supporté l'injustice. 3:55 Et euh, et voilà, c'était quoi ton plus grand rêve, toi? 4:00 Quand j'étais ado, mon plus grand rêve, c'était de savoir si le garçon dont j'étais secrètement amoureux était amoureux de moi. 4:07 C'était pas je n'avais pas de grands rêves, j'étais pas une humaniste e je n'étais pas humaniste, féroce.Il était une fois dans l'Est ❘ Le Chemin du Laitier ❘ 23/30Audio
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:20 moi, je m'appelle Céline. 0:22 A quelle période avez-vous était adolescente? 0:25 Alors nous? 0:25 C'était l'époque des années quatre-vingt dix e deux mille. 0:29 C'était l'époque des e Il y a eu les girls band aussi. 0:35 J'ai grandi dans une famille italienne, donc ma maman écoutait beaucoup d'Italiens, de chanteur italien. 0:43 est ce que vous écoutez beaucoup de musique? 0:44 Je ne pouvais pas vivre sans musique. 0:47 Je me réveillais avec la musique, je m'endormais avec la musique, je faisais mes devoirs avec la musique. 0:51 Vous avez beaucoup d'amis comme j'étais e plutôt différent des autres enfants, e avec un côté tête dans la lune et puis un caractère plutôt bien trempé. 1:01 Ça passait pas très, très très, très bien. 1:04 Et euh, je sais que de du primaire jusque e facilement au collège. 1:11 A l'époque, on n'utilisait pas le mot, mais moi j'ai été victime de harcèlement scolaire. 1:17 aux primaires, on m'a donné le le surnom de cochon, cochon ou tire-bouchon. 1:25 Pourquoi ce surnom? 1:27 Il m'a été donné e par ma petite cousine et e donc du coup, elle a été euh sortir e à mes camarades de classe que chez moi. 1:38 On était pauvre, que on ne savait pas tous les jours, parce qu'il fallait économiser l'eau et que e ma mère me affublé d'un petit surnom de petit cochon. 1:48 avec les amis que vous aviez vous n'ont jamais été quand vous étiez victime de harcèlement au collège, j'ai eu e une amie d'enfance qui m'a alors qui a pris ma défense en sixième parce que les e, les camarades de CM deux m'ont suivi sixième. 2:06 et je me suis retrouvé avec mon ami d'enfance qui venait d'une autre école primaire. 2:11 Et quand elle a vu que je me faisais encore embêter, elle est arrivée entre guillemets, avec ses gros bras et en disant ou aux garçons qui m'embêtait e je pas, c'est ma copine, ce Du coup j'étais tranquille jusqu'en quatrième. 2:31 Quatrième, je me retrouve avec la même copine et deux autres garçons de la classe qui étaient des cancres au fini et e qui adorait faire le bazar plus qu'autre chose. 2:43 et surtout se moquer. 2:46 Pourquoi elle a fait sa certainement pour se faire bien voir des e des deux autres zigotos et e elle aura dix bassine en fait Euh quand elle était au primaire on lui avait on l'avait surnommé cochons et c'était reparti pendant deux ans.Il était une fois dans l'Est ❘ Différente ❘ 27/30Audio
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme luiTexte
- Correspondances ❘ Sam, Garance et Samantha à Sylvie ❘ 27/39Vidéo
- Entre #16: Voir son corps changerVidéo