Chère Sylvie, votre lettre est très touchante.
Quand j'étais en sixième, j'ai trouvé une prof jolie.
A chaque fois que je la voyais, je rougissais, j'étais content de retourner au collège pour la voir.
Quand je suis rentré en cinquième, elle était partie.
Il a fallu que j'arrête de penser à elle pour me remettre au travail.
Penser à elle, c'est comme écouter de la musique triste.
Les images apparaissent dans le cerveau et ces images me ramenaient dans le passé, ce qui me rendait triste.
Je ne comprends pas pourquoi il faut que le temps avance parce que les gens meurent.
Je voudrais que tout le monde reste vivant parce que moi aussi je vais mourir.
La terre ne serait pas assez grande, sinon, il faudrait arrêter de faire des enfants.
Mais de toute façon, ce n'est pas à l'homme de décider.
C'est à la femme de décider si oui ou non elle va avoir un enfant.
Et puis ne pas faire d'enfant, c'est priver quelqu'un de la vie, ne pas créer des parents, les tontons, des frères et des soeurs.
Mais comment faire pour ceux qui veulent un enfant mais qui ne veulent pas faire l'amour?
Concernant l'amour, j'étais en crush sur une personne sur une personne en CM1 et CM2.
J'étais amoureux d'elle, j'écrivais des poèmes, offrais des bouquets de fleurs, mais elle était déjà amoureuse de quelqu'un.
Quand j'ai compris ça, j'ai laissé tomber.
J'ai donc déjà aimé sans retour.
Dans cette école, il y avait deux filles amoureuses de moi.
Si je retourne, là-bas ses deux filles vont-elles me reconnaître ?
J'ai beaucoup changé.
J'ai un autre style, un style racaille pour ne pas me faire harceler, pour me sentir plus fort.
Une amie aimerait que je redevienne comme avant.
Mais je sais que j'ai été trop gentil avec les autres.
Je suis plus grand que ma soeur et ma mère.
Aujourd'hui, c'est à moi de les protéger.
Merci de m'avoir répondu Sylvie.
Répondez le plus vite possible.
Beaucoup de bonheur à vous.
Sam
Quand j'étais en sixième, j'ai trouvé une prof jolie.
A chaque fois que je la voyais, je rougissais, j'étais content de retourner au collège pour la voir.
Quand je suis rentré en cinquième, elle était partie.
Il a fallu que j'arrête de penser à elle pour me remettre au travail.
Penser à elle, c'est comme écouter de la musique triste.
Les images apparaissent dans le cerveau et ces images me ramenaient dans le passé, ce qui me rendait triste.
Je ne comprends pas pourquoi il faut que le temps avance parce que les gens meurent.
Je voudrais que tout le monde reste vivant parce que moi aussi je vais mourir.
La terre ne serait pas assez grande, sinon, il faudrait arrêter de faire des enfants.
Mais de toute façon, ce n'est pas à l'homme de décider.
C'est à la femme de décider si oui ou non elle va avoir un enfant.
Et puis ne pas faire d'enfant, c'est priver quelqu'un de la vie, ne pas créer des parents, les tontons, des frères et des soeurs.
Mais comment faire pour ceux qui veulent un enfant mais qui ne veulent pas faire l'amour?
Concernant l'amour, j'étais en crush sur une personne sur une personne en CM1 et CM2.
J'étais amoureux d'elle, j'écrivais des poèmes, offrais des bouquets de fleurs, mais elle était déjà amoureuse de quelqu'un.
Quand j'ai compris ça, j'ai laissé tomber.
J'ai donc déjà aimé sans retour.
Dans cette école, il y avait deux filles amoureuses de moi.
Si je retourne, là-bas ses deux filles vont-elles me reconnaître ?
J'ai beaucoup changé.
J'ai un autre style, un style racaille pour ne pas me faire harceler, pour me sentir plus fort.
Une amie aimerait que je redevienne comme avant.
Mais je sais que j'ai été trop gentil avec les autres.
Je suis plus grand que ma soeur et ma mère.
Aujourd'hui, c'est à moi de les protéger.
Merci de m'avoir répondu Sylvie.
Répondez le plus vite possible.
Beaucoup de bonheur à vous.
Sam
Correspondance entre des collegien·nes de Vandoeuvre (54) et des adultes de Forbach (57). 2020-2021.
En partenariat avec le CCAM (Scène Nationale de Vandoeuvre), le Carreau (Scène Nationale de Forbach), le collège Simone de Beauvoir, le conseil départemental de Meurthe et Moselle.
