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- Un jour passé sans sa voix. Je deviens de plus en plus fou. Hier, j'ai pleuré comme jamais j'ai pleuré de toute ma vie. Ce matin, rebelote, en cours, puis à 10h, comme une vraie gonzesse. Enfin, ça va passer. Ce que je ne comprend pas c'est comment ça a pu passer du plus haut des sentiments au vide total de sa part. (rupture)Un jour passé sans sa voix(0)Texte
- Que de temps s'est passé depuis la dernière fois où j'ai écrit dans ce carnet secret. J'ai maintenant 16 ans ! La vie va comme elle va. Mais je ressens par moment une certaine mélancolie inexplicable, peut-être est-ce dû au deuxième mouvement du quintette pour clarinette de Mozart que je suis en train d'écouter. Une certaine mélancolie(0)Texte
- Il faut que je me vide. FAIS CHIER, FAIS CHIER, FAIS CHIER. Désolé, mais c'est comme ça. D'accord, t'as ton exam (examen), tu stresses, et tu veux voir personne. Mais tu peux pas te rendre compte du mal que ça fait d'entendre qu'il vaudrait mieux que je ne t’appelle pas, tu peux pas non plus savoir à quel point c'est dur d'entendre que tu rentres mais que tu peux pas me voir ne serait-ce qu'une seconde…une minute…Merci aussi pour les nuits passées à 1000 mètres de l'autre coté du pieu, soi disant que ça ne va pas. Tu me fais un mal de chien, alors que je n’ai rien demandé, merde, juste à être heureux avec toi. Avec tes humeurs, mes sentiments baissent. Je commence à croire malgré tout que tu me prends pour un con, et que tu essaies de jouer au maximum avec mes sentiments. D'accord, je comprends ton stress, d’ailleurs je ne bronche pas, au téléphone, je suis cool et compréhensif parce que je me dis que c'est passager, mais chaque jour ton visage s'estompe un peu plus, et ça me fout le moral à zéro, tu me tues. Bref. Ça fait du bien. (rupture)Ne serait-ce qu'une seconde(0)Texte
- Des pas de plus vers le futur(0)Texte
- A. a trop cru que j'avais dégueulé sur elle. Sur le coup ça m'a rien fait. Et puis le dimanche, j'ai presque passé toute ma journée sur Facebook et sur le mur de A., elle parlait presque que de moi, du style qu'elle vivait trop mal, qu'elle était dégoûtée de moi, que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je suis désolée, une meilleure amie, ça ne dit pas ça à sa meilleure amie. C'est là que je me suis rendu compte que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi ! Pour moi, elle a beaucoup changé, elle a fait plein d'efforts, elle est devenue ce que je voulais qu'elle soit. J'ai tout fait à l'envers.J'ai tout fait à l'envers(0)Texte
- Le grand-père de S. nous attendait à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. En sortant, j'ai été tout de suite dépaysée par les voitures qui sont énormes, vitres teintées, limousines, taxis jaunes. Pour aller à la maison, dans le New Jersey on est passé par Manhattan, enfin un bout, j'ai vu l'empire State building et d'autres immeubles. Comme dans les films. Sauf, que j'ai quand même été surprise car on était dans un quartier pas « très beau », assez délabré, vieux, sinistre, déprimant. Pour l'instant, c'est ma seule image de New York, mais je pense que quand on ira au centre, ce sera mieux. Enfin j'espère. Il y a plein de terrains de basket… Partout. C'est génial. Et au bout de bien deux heures de route on est arrivés à la maison. Maison typique américaine. J'ai vu tout le monde : sa grand-mère, sa tante, son oncle, et son cousin. Ils ne parlent que russe et boivent du Coca-Cola à table ! Mais bon je m'habituerai. De toute manière il fallait s'y attendre. Mais je suis un peu perdue et je suis vraiment de trop. S. me fait croire que non mais bon. J'ai l'impression de lui gâcher ses vacances. Et puis je ne veux pas prendre de place dans sa vie. Sinon, entre nous, ça va bien pour le moment. Même si je suis chiante, il ne dit rien. Sûrement fait-il des efforts, qui sait ?À l'aéroport John Fitzgerald Kennedy(0)Texte
- Correspondances ❘ Sam à Sylvie ❘ 25/39(0)Vidéo
- Imaginez. Vous êtes là. Assis sur votre chaise. Au milieu d'une rangée. Devant et derrière vous des autres rangées semblables. Peu importe. Imaginez. Que le prof se mette à chanter. À danser. Tout simplement. Il monte sur son bureau et fait son cours. Imaginez que les normes n'existent plus, donc cela ne choque pas. La normalité n'existe pas. Elle n'a jamais existé. Imaginez tout ce que l'on ferait si les normes n'étaient pas aussi restreintes. Imaginez. Vous êtes toujours dans votre rangée, sur votre chaise. Imaginez le nombre de personnes, d'élèves disciplinés qui se sont assis sur cette même chaise. Depuis des années et des années, presque tous les jours. Imaginez les heures passées, perdues, regarder par la petite fenêtre qui se trouve à votre gauche ou à votre droite, pour trouver un petit coin de ciel, pas souvent bleu. Un petit bout d'espoir. Penser aux heures perdues à écouter sans comprendre de quoi on vous parle. Le temps passé à se demander ce qu'on faisait là alors qu'on avait envie d'être ailleurs, avec d'autres personnes. Qui nous apprennent des choses beaucoup plus importantes. Toujours dans votre rangée(0)Texte
- Entre #21 : La disparition(0)Vidéo
- Entre #22 : Les mots des autres(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Cettina à l'adolescente qu'elle était ❘ 13/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Gloria à Carine ❘ 31/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Sylvie à son amour d'adolescente ❘ 24/39(0)Vidéo
- Depuis que je suis au collège je fais une sorte de déprime. C'est comme si tout ce qui se passe n'était qu'un rêve. C'est comme si tout autour de moi ce n'était que le second plan. Comme si j'étais seule au monde. J'ai tout le temps envie de pleurer. Peut-être à cause de l'école primaire qui me manque. Je suis vraiment grave ! Je n'arrive pas à m'habituer au collège. Je ne sais pas sous quel angle le voir… Et je trouve que le temps passe extrêmement vite. J'arrive pas à me rendre compte qu'on est déjà à la fin de l'année. Je n'arrive pas à penser au passé ou au futur. Tout s'embrouille dans ma tête. Au début je pensais que c'était normal à mon âge (zéro crise d'adolescence) et aussi, j'ai l'impression d'être gogole : je ne comprends rien à la vie, à ce que les gens disent. Et je pensais que de nombreuses personnes sont comme moi mais personne ne me comprend. Il y a même eu des périodes où je voulais aller voir un psy. Le fait que j'aille déjà en cinquième me fait peur. Et je suis même pas à l'aise dans mon collège. J'ai besoin de me confier mais, à qui ? J'éprouve une sorte de grand vide en moi-même. C'est comme si j'attendais que quelque chose se passe mais rien. Rien que ce vide insupportable. Tout s'embrouille dans ma tête et je ne sais pas jusqu'à quand je vais supporter ce vide. J'éprouve un sentiment de confusion lourd et insupportable. Je ne sais plus quoi faire ni penser. Mais vraiment il y a des fois où je crois rêver. Plus rien est n’est impossible à présent. Je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive et j'espère que je vais vite remonter de ce grand trou infini… J'ai l'impression d'être tellement différente par rapport aux autres gens… Il faut vraiment qu'on me tende une échelle pour que je remonte ce foutu trou qui me donne le moral à zéro, je ne sais pas pourquoi... Le collège c'est vraiment comme un vide. J'arrive pas à m'y faire. Une sorte de grand vide(0)Texte
- Correspondances ❘ Célestine, Bachir et Noah à Michelle ❘ 07/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Bernard à l'adolescent qu'il était ❘ 08/39(0)Vidéo
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte
- Entre #3 : Aimer infiniment sa mère(0)Vidéo
- Entre #12 : Avant Noël(0)Vidéo
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