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- J'ai trop envie de reculer le temps. C'est comme si ma vie était dans un train qui peu plus s'arrêter ni reculer. J'en ai vraiment marre ! Ce serait un train qui irait vers la mort. Et puis aussi en ce moment je me dis que maintenant je suis presque ado, je me dis que je ne serai plus jamais une enfant ! Je grandirai à jamais. Reculer le temps(0)Texte
- Les hétéros (hétérosexuels,hétérosexuel,hétérosexualité), par exemple, ils ont eu le temps de s’habituer. Ça leur est venu progressivement, depuis tout petit. Moi, non. Paf ! d’un coup, sur le coin de la gueule. Le choc.Ils ont eu le temps de s’habituer(0)Texte
- Entre #24 : Le temps du deuil(0)Vidéo
- Je suis dans ma tête(0)Image
- Que de temps s'est passé depuis la dernière fois où j'ai écrit dans ce carnet secret. J'ai maintenant 16 ans ! La vie va comme elle va. Mais je ressens par moment une certaine mélancolie inexplicable, peut-être est-ce dû au deuxième mouvement du quintette pour clarinette de Mozart que je suis en train d'écouter. Une certaine mélancolie(0)Texte
- Vacances : j'en ai marre d'être toute seule et d'attendre que quelque chose arrive dans ma vie. C'est lourd d'être passif ! J'ai aussi envie de me sentir jolie de temps en temps, envie de plaire, d'embrasser quelqu'un, de faire une rencontre à cette fichue Thalasso, de m'épiler les jambes parce que je me sens encore plus laide, même si j'ai pas le droit. C'est con la vie : des obligations, des privations, des trucs trop chers. Faut que je l'appelle : ça me bouffera toute ma carte téléphonique, j'aurai froid dans la cabine, tant pis, je m'en fous, tout ce que je veux, c'est lui parler. Bon, j'en ai fini avec mon mélo ! Attendre quelque chose(0)Texte
- Reculer(0)Image
- Correspondances ❘ Nathalie à Guillaume et Mohamed ❘ 36/39(0)Vidéo
- Voilà, en relisant ce carnet, j'ai eu envie de revenir cinq ans avant. De redevenir une petite ado. Au cœur indécis. J'ai envie de redevenir une enfant sans avoir la contrainte du quotidien d'aujourd'hui qui rappelle à chaque fois que tu dois travailler car la vie d'adulte, ce n'est plus si loin. J'aimerais ne plus culpabiliser lorsque je ne travaille pas. Je voudrais rester celle que j'étais, sans crainte du lendemain. Car pour dire vrai, l'avenir me fait peur. Je ne suis pas encore une jeune femme responsable. Je vis avec rien dans la tête en pensant que l'avenir me portera chance. J'angoisse. Je suis compliquée. Je suis habitée depuis quelque temps d'une attitude nonchalante. Je me traîne. Je sors, dors, me fatigue à ne rien faire. Putain que je sorte de cette façade. Je me cherche encore. Où en suis-je ? L'avenir me fait peur(0)Texte
- Ceci était mon journal. J'ai passé tellement de temps à écrire dessus, ça me fait bizarre de me dire qu'il ne sera plus là pour me réconforter, m'inspirer. 2 ans de vie écrite !! 2 ans de bons moments d'histoire, de tristesse, de sentiments, de nouveauté. C'est mon histoire. J'avais envie que ces pages soient infinies. 2 ans de vies écrites(0)Texte
- Salut ma princesse ! Ça Va-t-il ? Moi ça peut aller : Beau temps, les amis, les fêtes, mais je pense trop à toi et le temps qui nous sépare me paraît interminable. Tu vas peut-être trouver ça drôle mais plus ça dure plus je t'aime alors quand on se reverra, t'étonne pas si je te saute dessus. Bon, je vais arrêter de déconner ; je voulais te dire que je trouve ça très dur d'être séparés et que c'est une vraie torture mais je tiens bon parce que je sais qu'un jour je trouverai un moyen pour qu'on se voie plus souvent. Enfin parlons un peu de toi. J'espère que ta mère ne t'a pas grondée, peut-être aussi que tu lui as parlé. Mais si tu ne l'as pas fait ce n'est pas grave, de toute façon elle ne m'empêchera pas de t'aimer et j'espère que toi non plus tu ne perds pas espoir . Bon ! Je t'écris vais surtout pour te dire que je t'aime, que je t'adore et qui me presse de te voir pour te témoigner tout mon amour.(PS : Dis-moi quel jour et à quelle heure je peux t'appeler.) Je t'aimais, je t'aime et je t'aimeraiSalut ma princesse(0)Texte
- Ma mère m'énerve. Mais cette fois j'en peux plus. Elle dit que ma chambre est horrible, mal rangée. Alors qu'elle était pas mal. Je lui ai dit que c'était ma chambre, mon territoire. Elle a tout remis en question: l'argent de poche, les sorties. Pour l'argent, elle, à mon âge, elle en avait pas. Mais il faut vivre avec son temps ! Je fugue ou je fugue pas ? Non, pas ce soir, mais un jour viendra ! Ma chambre, mon territoire(0)Texte
- Cette nuit j'ai rêvé de la fin du monde. Si c'est vrai, je m'en moque un peu, pourvu qu'on meurt tous en même temps. Je suis impatiente. Il y en a qui disent que Paris va être détruit. Donc, (au cas où), adieu. Il y a plein de choses que j'aurais voulu faire avant de mourir. La fin du monde(0)Texte
- Notre seul feu d’artifice ensemble(0)Texte
- Une vie heureuse, des problèmes, comme dans toute vie, mais une vie simple : un mari, une femme, des enfants, de la famille, des amis. Et cet inconnu qui débarque et t'annonce qu'il est temps de le suivre. Tu n'as rien demandé, rien fait de particulier mais c'est ainsi, elle ne te laisse pas le choix et te dérobe à la terre pour un monde inconnu, inconscient, sombre, irréel. Tu es arrivé au bout du chemin. Pour certains ce chemin sera très long. Pour il s’arrêtera plus tôt que prévu. Et cet inconnu qui débarque(0)Texte
- On vit notre vie telle qu'on nous l'a apprise. Est-ce la bonne méthode ? Ne pourrais-je pas être heureuse autrement ? Travailler toute ma vie pour la « gagner »… La gagner ? C'est donc un jeu. Je joue ma vie parce que quelqu'un m'a appris comme ça ? Et si je n'ai pas envie de jouer ? Et si je n'ai pas envie de gagner ? Sur terre ça se passe ainsi. On est tous enfermé, emprisonné dans le globe qu'ils appellent ciel et que l'on croit aveuglément. Enfermé dans leurs lois pour vivre mieux en communauté. Si tu choisis de vivre mieux dans un autre esprit, ils t'enferment. Je n'ai pas le temps de jouer. Je veux connaître ce qu'ils appellent « monde ». Je veux vivre autre chose. Et si je ne veux pas gagner ?(0)Texte
- Si je fais le bilan de cette année, je me rends compte qu'elle fut bien chargée, que j'ai appris beaucoup… Des autres. De la vie. J'ai rencontré des personnes géniales, je n'ai peut-être pas su passer assez de temps sincère, avoir des relations franches avec elles, peut-être n'ai-je pas cherché à les connaître plus profondément que je ne l'ai fait. J'en ai marre de la superficialité des gens, de la nature humaine. Je suis en train de rentrer dans le cercle vicieux de la vie, de la consommation, on est tous des clones, avec des préjugés vieux comme l'humanité. J'aimerais trouver ma philosophie, ma propre science, ma propre voix, mon destin, ma vie. J'aimerais trouver ma philosophie(0)Texte
- Correspondances ❘ Noah à Michelle ❘ 02/39(0)Vidéo
- Depuis que je suis au collège je fais une sorte de déprime. C'est comme si tout ce qui se passe n'était qu'un rêve. C'est comme si tout autour de moi ce n'était que le second plan. Comme si j'étais seule au monde. J'ai tout le temps envie de pleurer. Peut-être à cause de l'école primaire qui me manque. Je suis vraiment grave ! Je n'arrive pas à m'habituer au collège. Je ne sais pas sous quel angle le voir… Et je trouve que le temps passe extrêmement vite. J'arrive pas à me rendre compte qu'on est déjà à la fin de l'année. Je n'arrive pas à penser au passé ou au futur. Tout s'embrouille dans ma tête. Au début je pensais que c'était normal à mon âge (zéro crise d'adolescence) et aussi, j'ai l'impression d'être gogole : je ne comprends rien à la vie, à ce que les gens disent. Et je pensais que de nombreuses personnes sont comme moi mais personne ne me comprend. Il y a même eu des périodes où je voulais aller voir un psy. Le fait que j'aille déjà en cinquième me fait peur. Et je suis même pas à l'aise dans mon collège. J'ai besoin de me confier mais, à qui ? J'éprouve une sorte de grand vide en moi-même. C'est comme si j'attendais que quelque chose se passe mais rien. Rien que ce vide insupportable. Tout s'embrouille dans ma tête et je ne sais pas jusqu'à quand je vais supporter ce vide. J'éprouve un sentiment de confusion lourd et insupportable. Je ne sais plus quoi faire ni penser. Mais vraiment il y a des fois où je crois rêver. Plus rien est n’est impossible à présent. Je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive et j'espère que je vais vite remonter de ce grand trou infini… J'ai l'impression d'être tellement différente par rapport aux autres gens… Il faut vraiment qu'on me tende une échelle pour que je remonte ce foutu trou qui me donne le moral à zéro, je ne sais pas pourquoi... Le collège c'est vraiment comme un vide. J'arrive pas à m'y faire. Une sorte de grand vide(0)Texte
- Et, assis sur les ruines de la vieille muraille, je penserais à toi. Tu sais, en fait j'aimerais bien retourner un peu au collège, pas pour travailler, mais pour pouvoir te revoir, toi et les autres. Les grandes vacances sont trop longues, peut-être : mais heureusement que les lettres nous rapprochent les uns des autres. Mais moi, personnellement, je n'aime pas vraiment les sentiments par lettre interposées. Les lettres se conservent mieux que les paroles. Pourtant, une parole, une phrase, fait je crois beaucoup plus d'effet dans notre esprit qu'une écriture. Mais, en même temps, l'écriture est un moyen indirect de dire des choses que l'on ose pas dire oralement, et ça facilite les choses pour les timides. Maintenant, la nuit est tombée, et la bougie qui m'éclaire commence à faiblir. Des étoiles s'alignent dans ma tête. Et c'est par l'écriture que je vais t'embrasser au clair de lune. Allez, chut ! Je dors… Bonne nuit. Tu me manques.Des sentiments par lettres interposées(0)Texte