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- Entre #22 : Les mots des autres(0)Vidéo
- Entre #19: L'une revient, l'autre s'en va(0)Vidéo
- Le Monde à l'Intérieur ❘ à qui le raconter d'autre qu'à un journal ? ❘ 15/19(0)Audio
- Et, assis sur les ruines de la vieille muraille, je penserais à toi. Tu sais, en fait j'aimerais bien retourner un peu au collège, pas pour travailler, mais pour pouvoir te revoir, toi et les autres. Les grandes vacances sont trop longues, peut-être : mais heureusement que les lettres nous rapprochent les uns des autres. Mais moi, personnellement, je n'aime pas vraiment les sentiments par lettre interposées. Les lettres se conservent mieux que les paroles. Pourtant, une parole, une phrase, fait je crois beaucoup plus d'effet dans notre esprit qu'une écriture. Mais, en même temps, l'écriture est un moyen indirect de dire des choses que l'on ose pas dire oralement, et ça facilite les choses pour les timides. Maintenant, la nuit est tombée, et la bougie qui m'éclaire commence à faiblir. Des étoiles s'alignent dans ma tête. Et c'est par l'écriture que je vais t'embrasser au clair de lune. Allez, chut ! Je dors… Bonne nuit. Tu me manques.Des sentiments par lettres interposées(0)Texte
- Correspondances ❘ Asdine à Bernard ❘ 10/39(0)Vidéo
- Les gens ne peuvent pas vivre seuls, ils ont besoin des autres pour exister. C’est terrible. Ça me fait peur. Je voudrais qu’il arrivent à être grands tout seuls, sans les autres, je voudrais être grand tout seul, sans les autres, je voudrais être grand tout seul, pour moi tout seul, avec personne devant. je voudrais être grand tout seul(0)Texte
- J’y pense très souvent. Tous les jours. Ça me manque réellement, de ne pas l’avoir vraiment connu. Les autres, ils ont quelqu’un à qui s’identifier : leur père est eux-mêmes en plus vieux, ou bien « un modèle à ne pas imiter ». Moi, je n’ai ni l’un, ni l’autre. Quelqu’un à qui s’identifier(0)Texte
- C'est officiel, je change de collège l'année prochaine, et je suis dégoûtée à mort ! Au début je voulais trop partir parce qu'il y a une période où tout le monde me rejetait. Je trouvais ça bien de changer aussi parce que je suis sûre que dans les autres collèges il n'y a pas autant d'histoires que chez nous. J'en ai juste trop marre des histoires. Il y en a tous les jours.Trop marre des histoires(0)Texte
- Des pas de plus vers le futur(0)Texte
- Si je ne mate jamais les nanas, c’est parce que je suis encore jeune ; je suis certes un peu en retard, mais ça viendra quand ça viendra… Et si je mate les mecs sur la plage, c’est pour me comparer, pour m’identifier aux autres, moi qui traverse ces changements difficiles de l’adolescence … Si je ne mate jamais les nanas(0)Texte
- Si je fais le bilan de cette année, je me rends compte qu'elle fut bien chargée, que j'ai appris beaucoup… Des autres. De la vie. J'ai rencontré des personnes géniales, je n'ai peut-être pas su passer assez de temps sincère, avoir des relations franches avec elles, peut-être n'ai-je pas cherché à les connaître plus profondément que je ne l'ai fait. J'en ai marre de la superficialité des gens, de la nature humaine. Je suis en train de rentrer dans le cercle vicieux de la vie, de la consommation, on est tous des clones, avec des préjugés vieux comme l'humanité. J'aimerais trouver ma philosophie, ma propre science, ma propre voix, mon destin, ma vie. J'aimerais trouver ma philosophie(0)Texte
- Te souvenir des oublis(0)Texte
- Tu me rappelles tout le reste(0)Texte
- Je voulais juste parler un peu de moi. Qui que soit celui qui lit ces lignes est le bienvenu. Si tu lis ces pages dans quelques jours, n'arrache pas les pages, et si tu lis dans quelques dix, vingt ans, essaye de ne pas arracher les pages restantes… Ce cahier n'est pas génial, mais je l'aime bien. J'espère qu'il aura contribué à te faire une image de moi… L'image de l'adolescent simple, un peu mal dans sa peau mais qui le cache, parce que pleurer sur sa personne, c'est ignorer un instant les autres, être un peu égoïste. Et même si cet égoïsme fait parfois du bien, sache que je le deviens plus souvent seul. Si ces pages se perdent un jour, tant pis, elles n'auront servi qu'à faire passer le temps au petit être que je suis, par contre si il se retrouve dans un grenier ou autre d'ici quelques temps, pleins de poussière, je désire qu'il soit respecté, et que l'on ne chie pas dessus si c'est possible, et si un jour quelqu'un cherche à le salir, d'une manière ou d'une autre, et bien sache que je te regarde en ce moment, de là ou je suis. Alors sois cool, repose-le, et laisse continuer et prendre la poussière. (carnet, journal intime)Si tu lis ces pages(0)Texte
- Imaginez. Vous êtes là. Assis sur votre chaise. Au milieu d'une rangée. Devant et derrière vous des autres rangées semblables. Peu importe. Imaginez. Que le prof se mette à chanter. À danser. Tout simplement. Il monte sur son bureau et fait son cours. Imaginez que les normes n'existent plus, donc cela ne choque pas. La normalité n'existe pas. Elle n'a jamais existé. Imaginez tout ce que l'on ferait si les normes n'étaient pas aussi restreintes. Imaginez. Vous êtes toujours dans votre rangée, sur votre chaise. Imaginez le nombre de personnes, d'élèves disciplinés qui se sont assis sur cette même chaise. Depuis des années et des années, presque tous les jours. Imaginez les heures passées, perdues, regarder par la petite fenêtre qui se trouve à votre gauche ou à votre droite, pour trouver un petit coin de ciel, pas souvent bleu. Un petit bout d'espoir. Penser aux heures perdues à écouter sans comprendre de quoi on vous parle. Le temps passé à se demander ce qu'on faisait là alors qu'on avait envie d'être ailleurs, avec d'autres personnes. Qui nous apprennent des choses beaucoup plus importantes. Toujours dans votre rangée(0)Texte
- Sur le chemin vers le théâtre, l’excitation monte, il se voit déjà avoir une nouvelle vie, ne plus fréquenter sa famille, rompre tous les liens avec eux et vivre dans une minuscule chambre sous les toits avec Elena. Il imagine une vie d’artiste partagée avec elle, les pièces de théâtre et les concerts de musique classique qu’il pourra voir gratuitement grâce à son travail, il s’imagine s’endormir dans sa minuscule chambre, sans famille, sans autre famille qu’Elena, et sans s’en rendre compte, il sourit. Il pense : Je donnerai tout pour avoir ce travail-là, je donnerai tout pour l’avoir. Il voudrait hurler Oui, pitié, je vous en prie, acceptez-moi, je ne suis pas comme les autres, il voudrait lui dire qu’elle est son seul espoir, que peut-être si elle ne l’accepte pas ce refus sera le point de départ de sa chute et que tout ce qu’il a fait jusque-là n’aura servi à rien, (...) que sans ce travail il devra devenir serveur dans un bar et que la pénibilité et la difficulté de ce travail lui causeront trop de fatigue et qu’à cause de la fatigue il ne réussira pas ces études et que sans diplôme il devra retourner dans le village et se faire embaucher à l’usine comme la plupart des hommes, ou essayer de survivre de petits boulots puisque l’usine est presque fermée, ou travailler aux caisses du supermarché comme sa cousine.Avoir une nouvelle vie(0)Texte
- Le grand-père de S. nous attendait à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. En sortant, j'ai été tout de suite dépaysée par les voitures qui sont énormes, vitres teintées, limousines, taxis jaunes. Pour aller à la maison, dans le New Jersey on est passé par Manhattan, enfin un bout, j'ai vu l'empire State building et d'autres immeubles. Comme dans les films. Sauf, que j'ai quand même été surprise car on était dans un quartier pas « très beau », assez délabré, vieux, sinistre, déprimant. Pour l'instant, c'est ma seule image de New York, mais je pense que quand on ira au centre, ce sera mieux. Enfin j'espère. Il y a plein de terrains de basket… Partout. C'est génial. Et au bout de bien deux heures de route on est arrivés à la maison. Maison typique américaine. J'ai vu tout le monde : sa grand-mère, sa tante, son oncle, et son cousin. Ils ne parlent que russe et boivent du Coca-Cola à table ! Mais bon je m'habituerai. De toute manière il fallait s'y attendre. Mais je suis un peu perdue et je suis vraiment de trop. S. me fait croire que non mais bon. J'ai l'impression de lui gâcher ses vacances. Et puis je ne veux pas prendre de place dans sa vie. Sinon, entre nous, ça va bien pour le moment. Même si je suis chiante, il ne dit rien. Sûrement fait-il des efforts, qui sait ?À l'aéroport John Fitzgerald Kennedy(0)Texte
- Correspondances ❘ Sam à Sylvie ❘ 25/39(0)Vidéo
- Salut, Ça va comme tu veux ? Ici, la mer est plutôt calme, quelques fois un peu agitée (comme hier), mais chaude ! Un régal ! La vie, ici, c'est très cool. Je ne sais même plus quel jour on est. Tant mieux. J'ai le cerveau vide ! Vide ! Plus de stress. Et mes cahiers de vacances doivent moisir au fond d'un placard. Heureusement qu'il faut que je me tape tous les deux jours le kilomètre aller retour avec 9 litres d'eau minérale sur les épaules ! Ça me rappelle mon bon vieux cartable que je traînais encore au collège jusqu'au mois de juin, avec une ténacité remarquable, ne voulant pas m'en séparer. Et puis voilà, ça y est, je dévie sur le collège. C'est plus fort que moi, hein ! Et je me souviens. Je me souviens de tous ces moments, bon ou mauvais, parfois bénis, de nos « années collège ».Tous mes souvenirs s'entrechoquent, se cognent et me blessent parfois. Je vais tous vous regretter. Tous ! Toi aussi, tu sais ce que c'est. Nous, on appartient à la bande des exilés. Enfin, on se reverra, j'espère. Je penserai à toi, et à tous les autres aussi. Et… Tu ne m'oublieras pas, un ? Allez, salut !Je dévie sur le collège(0)Texte
- Cher Futur Moi — Marion(0)Vidéo