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- Merde alors. Je t'aimais. Je ne voulais pas que tu crois que je voulais juste faire des expériences avec toi. Quand on a 16 ans, tout ça impressionne, tout ça laisse des traces. C'est le premier printemps que l'on vit vraiment comme un printemps. Sa sensualité, et en même temps le dernier, en comparaison, tous les autres printemps seront plus pâles. Et si on est amoureux, là, il ne reste qu'à supporter, toute la joie, toute la beauté qu'il y a en toute chose. Le monde à l'extérieur, le monde à l'intérieur de moi. Cela se passa dans une soirée Là où ils se sont rencontrés Ils se sont regardés Ils se sont appréciés Lui, il est poilu Elle n'était pas toute nue Fumer des spliffs Lui il la kiff Ils sont tombés amoureux Ah c'est joyeux Je t'aimais Le monde à l'extérieur. Le monde à l'intérieur de moi. Le monde à l'extérieurAudio
- Cette nuit j'ai rêvé de la fin du monde. Si c'est vrai, je m'en moque un peu, pourvu qu'on meurt tous en même temps. Je suis impatiente. Il y en a qui disent que Paris va être détruit. Donc, (au cas où), adieu. Il y a plein de choses que j'aurais voulu faire avant de mourir. La fin du mondeTexte
- Le Stade des Préados ❘ Le Monde du Futur ❘ 5/5Vidéo
- Entre #13 : Un monde sucréVidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:20 vous appelez je m'appelle Mélanie Bûche Muller, À quelle période Etiez-vous adolescente, fin des années Quatre-vingt-dix Jusqu'au début des années deux mille. 0:28 Que retenez vous de votre adolescence? 0:30 C'était une période où on a beaucoup rigolé. 0:32 On est encore insouciants. 0:34 On avait bien sûr pas le problème des réseaux sociaux, ce qui fait qu'on restait quand même proches les uns des autres. 0:39 Mais une fois rentré à la maison, euh, on oubliait un peu les copains. 0:43 Retour à la réalité avec les parents. 0:45 Et puis c'est une période où on est un peu en rébellion, voudrait que le monde soit parfait. 0:50 Et puis finalement grandi, on prend ses responsabilités et ça nous aide à avancer dans la vie. 0:58 qu avez vous fait comme études et je suis allé au collège agencer dans la Vienne puis ensuite au lycée à Bressuire, dans les deux-sèvres où j'étais à l'internat. 1:08 C'était bien d'être loin des parents et de pouvoir faire sa vie sans être surveillé en permanence. 1:14 Avez-vous une anecdote de l'internat. 1:17 Les anecdotes assez sympa sont lorsqu'il y a les alarmes incendie en pleine nuit on doit descendre et que les copines prennent le temps de se laver les dents. 1:27 au cas où elle voit un beau pompier en bas de l'internat. 1:30 Une fois que tout le monde était sorti et qu'on était sur tout le monde, soit là, on pouvait retourner se coucher. 1:34 Quel était votre rythme de vie lorsque vous étiez à l'internat? 1:38 À l'internat, on avait un réveil obligatoire. 1:40 On nous lever, obligé de faire son lit avant déjeuner, que la chambre soit propre et rangé, on faisait notre journée de cours. 1:47 deux soirs par semaine, devoirs obligatoires afin de pouvoir passer notre cap au bout des deux ans. 1:53 Qu'avez vous fait comme cap un CAP photographie avez-vous Une anecdote particulière sur votre passage du Cap. 2:00 Et on était un petit peu en rébellion lors d'une épreuve pratique puisque les professeurs sont arrivés en retard. 2:07 On a commencé en retard. 2:08 Du coup, les derniers, nous n'avions pas le temps de manger. 2:11 donc l'après midi, quasiment la classe entière a décidé de sécher les cours pour aller à la fête foraine y a-t-il eu des sanctions après cette acte de rébellion. 2:22 Oui il y a eu sanction. 2:23 On a tous été collé un mercredi après-midi mais c'est pas grave il pleuvait le on avait bien profiter de la fête sous le soleil et pendant votre CAP avez-vous des souvenirs de voyage. 2:34 On est allé plusieurs fois Paris pour voir des expositions. 2:37 notamment des expositions sur quoi? 2:40 Photographies, peintures, notamment au centre Beaubourg. 2:43 Quel transport utiliser vous lors de ses voyages? 2:46 On y aller en bus. 2:48 On rigolait bien entre copains copines. 2:51 Beaucoup de moqueries et de rigolade. 2:53 J'en ai subi comme certainement dit aux autres. 2:56 On s'est pas mal moqué de mon nom de famille parce que mon nom de famille étaient et que mes copines m'appelaient. 3:04 acceptez-vous ces moqueries. 3:05 Tout le monde se moquait les uns des autres, donc il n'y avait pas de drame. 3:08 Tout le monde le prenait bien. 3:10 Combien de temps a duré votre cap? 3:12 Donc deux années de cap et puis après j'ai enchaîné sur deux années de bac pro dans le même lycée, mais plus en internat, en appartement avec une copine. 3:20 Quel était votre organisation dans cet appartement? 3:22 Après l'internat? 3:23 Et on a appris à se gérer tout seul. 3:26 Il fallait se faire à manger, gérer les cours, les devoirs. 3:30 Et puis bien sûr, on en a profité pour faire des soirées entre copains. 3:34 Merci pour cette interview Au revoirIl était une fois dans l'Est ❘ l'Internat ❘ 28/30Audio
- J'étais un enfant heureuxImage
- Si j'ai commencé à ne plus parler c'est qu'on ne m'a pas donné la possibilité de parler. On ne m'a pas laissé cette chance au moment où il le fallait. Au moment où j'en aurais eu besoin. Ce "on" c'est ces gens. Ces gens qui vivent (et encore c'est un grand mot) dans un monde artificiel. Ce monde où je ne me suis pas sentie à l'aise. Je n'ai pas eu envie de parler si c'était pour être hypocrite, pour dire que ça va alors qu'au fond de moi tout va au plus mal. Toujours porter un masque. Chaque jour. Chaque jour jouer un jeu. Un jeu qui était devenu presque une habitude. Pourquoi continuer comme ça ? À tout calculer ? À prendre la vie pour une scène ? Toujours porter un masqueTexte
- Je me sens «dans » la libertéTexte
- Il était une fois dans l'Est ❘ La Piste Noire ❘ 24/30Audio
- Je commence enfin à me découvrir un caractère : je me fais d'ailleurs un peu peur. Mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Je commence enfin avoir des goûts, des avis propres. J'ai envie de m'affirmer. Mais évidemment, je vais y perdre quelques personnes… Bah oui, avant tout le monde m'aimait bien, mais si je commence à avoir un caractère, forcément, il ne plaira pas à tout le monde. Je ne me dis pas non plus que je serai une autre personne. Mais il y a une petite étincelle en moi que j'alimente de jour en jour. Et elle me réchauffe. Et ça fait du bien. Mais il faut tout de même que j'apprenne à la contrôler, car ça peut vite dégénérer en incendie. Et un incendie devient vite incontrôlable. Alors je vais doucement souffler sur cette étincelle, sans y verser d'essence. Et elle grandira doucement avec moi. Un incendie devient vite incontrôlableTexte
- Tu es là-bas, à l'horizon, tu m'attends tu me dis de te rejoindre. J'aimerai, je marcherai sans arrêter sans sentir les coraux sur mes pieds, le sel qui me pique, l'eau qui me colle. J'avancerai. Je ne sentirai pas mes yeux qui brûlent, mes poumons remplis d'eau, j'avancerai les pieds dans le sable. Je découvrirai ce monde sous-marin, les yeux toujours rivés sur toi. Je te rejoindrai.Tu es là bas, à l'horizonTexte
- C'est officiel, je change de collège l'année prochaine, et je suis dégoûtée à mort ! Au début je voulais trop partir parce qu'il y a une période où tout le monde me rejetait. Je trouvais ça bien de changer aussi parce que je suis sûre que dans les autres collèges il n'y a pas autant d'histoires que chez nous. J'en ai juste trop marre des histoires. Il y en a tous les jours.Trop marre des histoiresTexte
- Et nous avons fait l'amour, comme cela, dehors, sur ce banc. En quittant les lieux, nous étions tous deux dans un état second. Nous nous sentions si loin de tout après avoir brûlé ces interdits, et pourtant nous n'avions jamais été aussi proches du monde, heureux d'être en vie, être soi, d'être nous ! Et puis, nous évoluions dans un climat de suave lenteur, de douce volupté. Puis, alors qu'il pleuvait toujours, un rayon de soleil à jailli, et a enfanté un superbe arc-en-ciel. Je me souviendrais toujours du visage de L., absent, effacé, alors que je m'approchais de la table à laquelle elle était assise. Son état reflétait le mien à merveille. L'euphorie était immense et indicible. Je l'aime !Dans un état secondTexte
- Sur MSN, j’ai parlé à F. Il est poète, en ce moment. Déprimé aussi, peut-être. Il est un peu bizarre. Mais tant mieux: quelqu’un de normal, ça n’a aucun intérêt. Là, j’exagère : c’est pas un extraterrestre non plus. Je trouve quand même qu’il n’est pas comme tout le monde. Benoît m’a dit qu’il commençait un journal, «comme les filles». Il l’a dit vite fait, comme ça. C’est marrant. Moi aussi, j’aime bien écrire. Même si ça n’a aucun intérêt. Je m’en fous. Je pourrais essayer d’écrire bien, de faire de belles phrases. Il faudrait penser à la postérité. Quand je serai célèbre (avant ma mort, j’espère), on publiera ce carnet.Il est poète en ce momentTexte
- J'ai du mal à l'admettre, mais demain bahut. Les boules. Je sens que je vais le croiser ! Je parle de V. Je l'aime pas, là. Pressé, nerveux, te fais sans arrêt chier, nous traite comme de la merde en classe. Avec sa face de con, il commence à emmerder tout le monde, en premier toutes les secondes (filles comprises). Puis les premières et terminales.Demain bahut : les boulesTexte
- Une vie heureuse, des problèmes, comme dans toute vie, mais une vie simple : un mari, une femme, des enfants, de la famille, des amis. Et cet inconnu qui débarque et t'annonce qu'il est temps de le suivre. Tu n'as rien demandé, rien fait de particulier mais c'est ainsi, elle ne te laisse pas le choix et te dérobe à la terre pour un monde inconnu, inconscient, sombre, irréel. Tu es arrivé au bout du chemin. Pour certains ce chemin sera très long. Pour il s’arrêtera plus tôt que prévu. Et cet inconnu qui débarqueTexte
- Je suis un garçon à l'étroit dans un corps qui n'est pas le mien, un corps de fille que tout le monde voit, que tu vois. Mais ce n'est pas celui que je vois, moi. Ce n'est pas celui que je suis. C'est quelque chose qui est assez dur à expliquer avec des mots. Je ne te demande pas de comprendre, juste de m'accepter. À l'étroit dans un corpsTexte
- Mon père a appelé le bahut et il a appris qu'on avait quitté à 13h et donc que j'avais menti. Il m'a défoncée ! V'là le cable qu'il a pété ! Comme quoi j'étais une imbécile, que j'avais pas l'âge de faire ce que je veux, que je le fais chier depuis le mois de septembre, que j'avais fait chier tout le monde. Et puis il m'a même demandé de décrocher tous les sacs et les marques accrochés sur mon mur. Il m'a privé de sortie, d'ordi, de téléphone, de maquillage, de vernis, de voir A., qu'elle vienne chez moi, que j'aille chez elle… J'étais tellement énervée que j'ai balancé le couvercle d'une caisse sur le mur tout neuf, je l'ai pété et j'ai fait un trou dans le mur. J'ai pleuré pendant au moins une heure. Et voilà les baffes que mon daron m'a foutu. Juste pour ça !Juste pour çaTexte
- J’ai rencontré Pierre. Il est venu me voir dans l’appartement du boulevard Carnot et nous avons fait l’amour. Je me souviens de chaque détail, le soleil dehors, la fenêtre ouverte et le souffle tiède de l’air qui entrait dans l’appartement, son apparition quand il a garé sa voiture, le bruit sec et brutal de la portière. Quand il est entré dans l’appartement et que je l’ai embrassé je pensais, J’embrasse un homme, la phrase se répercutait pendant que mes lèvres touchaient les siennes. Chaque parcelle de lui était un synonyme du mot Liberté, Liberté conquise contre toi, contre toute ma vie, Liberté la barbe sur son visage, Liberté les muscles sous le tissu de son tee-shirt, Liberté la pilosité de ses bras, Liberté son sexe qui se tendait sous la toile de son jean, Liberté contre ce que le monde avait voulu de moi.Chaque parcelle de luiTexte
- Le grand-père de S. nous attendait à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. En sortant, j'ai été tout de suite dépaysée par les voitures qui sont énormes, vitres teintées, limousines, taxis jaunes. Pour aller à la maison, dans le New Jersey on est passé par Manhattan, enfin un bout, j'ai vu l'empire State building et d'autres immeubles. Comme dans les films. Sauf, que j'ai quand même été surprise car on était dans un quartier pas « très beau », assez délabré, vieux, sinistre, déprimant. Pour l'instant, c'est ma seule image de New York, mais je pense que quand on ira au centre, ce sera mieux. Enfin j'espère. Il y a plein de terrains de basket… Partout. C'est génial. Et au bout de bien deux heures de route on est arrivés à la maison. Maison typique américaine. J'ai vu tout le monde : sa grand-mère, sa tante, son oncle, et son cousin. Ils ne parlent que russe et boivent du Coca-Cola à table ! Mais bon je m'habituerai. De toute manière il fallait s'y attendre. Mais je suis un peu perdue et je suis vraiment de trop. S. me fait croire que non mais bon. J'ai l'impression de lui gâcher ses vacances. Et puis je ne veux pas prendre de place dans sa vie. Sinon, entre nous, ça va bien pour le moment. Même si je suis chiante, il ne dit rien. Sûrement fait-il des efforts, qui sait ?À l'aéroport John Fitzgerald KennedyTexte