Bonjour les enfants,
je ne vous ai jamais vus.
Alors je vous ai dessinés, pour me représenter qui vous êtes et avoir une image de ce que je ressens de vous.
Quand j'avais votre âge, j'allais souvent marcher dans la forêt avec mon grand-père.
Je marchais quinze mètres derrière lui et j'observais la force de la nature.
Mia, quand j'avais ton âge, j'avais honte souvent et aujourd'hui je n'ai plus honte.
J'ai connu des préjugés, moi aussi sur ma pauvreté, par exemple, celle de ma famille.
La honte vient avec la peur, la peur que les autres nous critiquent, de ne pas savoir comment répondre à ces critiques, la peur d'affronter la personne en face, la honte de ne pas arriver à s'exprimer, de devoir fuir.
Je vois que tu te poses beaucoup de questions et que tu oses dire ce qui te fait peur pour les gens que tu vas quitter.
Je sais que ça fait mal d'être séparé de quelqu'un.
Quand je te lis, je suis sûr que tu es quelqu'un qui avancera vers une belle vie, parce que tu t'accroches à ce que tu crois.
On ne sait jamais ce qu'il y a devant et demain, c'est toujours une angoisse quand on ne sait pas où on va.
Il ne faut jamais oublier ses origines et savoir qui on est, d'où on vient et où on veut aller, trouve les bonnes personnes pour t'aider et avec qui tu pourras grandir.
Il y a toujours des gens sur notre chemin pour nous y aider.
je ne vous ai jamais vus.
Alors je vous ai dessinés, pour me représenter qui vous êtes et avoir une image de ce que je ressens de vous.
Quand j'avais votre âge, j'allais souvent marcher dans la forêt avec mon grand-père.
Je marchais quinze mètres derrière lui et j'observais la force de la nature.
Mia, quand j'avais ton âge, j'avais honte souvent et aujourd'hui je n'ai plus honte.
J'ai connu des préjugés, moi aussi sur ma pauvreté, par exemple, celle de ma famille.
La honte vient avec la peur, la peur que les autres nous critiquent, de ne pas savoir comment répondre à ces critiques, la peur d'affronter la personne en face, la honte de ne pas arriver à s'exprimer, de devoir fuir.
Je vois que tu te poses beaucoup de questions et que tu oses dire ce qui te fait peur pour les gens que tu vas quitter.
Je sais que ça fait mal d'être séparé de quelqu'un.
Quand je te lis, je suis sûr que tu es quelqu'un qui avancera vers une belle vie, parce que tu t'accroches à ce que tu crois.
On ne sait jamais ce qu'il y a devant et demain, c'est toujours une angoisse quand on ne sait pas où on va.
Il ne faut jamais oublier ses origines et savoir qui on est, d'où on vient et où on veut aller, trouve les bonnes personnes pour t'aider et avec qui tu pourras grandir.
Il y a toujours des gens sur notre chemin pour nous y aider.
Correspondance entre des collegien·nes de Vandoeuvre (54) et des adultes de Forbach (57). 2020-2021.
En partenariat avec le CCAM (Scène Nationale de Vandoeuvre), le Carreau (Scène Nationale de Forbach), le collège Simone de Beauvoir, le conseil départemental de Meurthe et Moselle.