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- Des pas de plus vers le futur(0)Texte
- L. m’a un peu fait découvrir la femme, en me faisant prendre ses seins dans mes mains. J’avais découvert ça avec innocence, avec perversion. Ou les deux en même temps ? Je les avais caressés, pressés, nus.Avec innocence, avec perversion(0)Texte
- A. a trop cru que j'avais dégueulé sur elle. Sur le coup ça m'a rien fait. Et puis le dimanche, j'ai presque passé toute ma journée sur Facebook et sur le mur de A., elle parlait presque que de moi, du style qu'elle vivait trop mal, qu'elle était dégoûtée de moi, que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je suis désolée, une meilleure amie, ça ne dit pas ça à sa meilleure amie. C'est là que je me suis rendu compte que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi ! Pour moi, elle a beaucoup changé, elle a fait plein d'efforts, elle est devenue ce que je voulais qu'elle soit. J'ai tout fait à l'envers.J'ai tout fait à l'envers(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ tu peux crever ❘ 17/19(0)Audio
- Il faut que j'arrête de t'aimer ou tu me tueras. Je ne veux pas te perdre. Raté. Il faut se battre pour ses sentiments. Ou pas. à paris, tu relookeras tous les tarés Tu metteras des petits hauts et tu raccourciras le bas et moi je devrais m'effacer, je ne serai plus là Je ne veux pas tout perdre Je vole ton journal en catimini Je sais. C'est de la merde. Je sais. C'est de la merde. Comme tout ce que tu as écrit. Je suis rentrée, j'ai bouffé trop de pizza, dans mon plumard, j'ai dégueulé. Je laisse tremper les draps, pendant que je me rince la bouche. A 4h30, j'ai regerbé l'eau que j'avais bu. Tu verras ma geule. La touche. J'ai une chiasse énorme qui me sors du cul. Reviens, j'ai besoin d'un calin. Tu dis qu'il t'a construite. Tu es son petit lapin. Et moi je t'ai détruite et tu t'en fous toi. Tu te sauves. Aujourd'hui t'es belle, t'es forte, tu crânes. Je vais le buter cet enculé de chauve. Lui faire une grosse entaille au cutter sur son crâne Et tous mes souvenirs de toi au fond. N'oublie pas ce que je t'ai dis. Tu peux crever. Déja moi je t'oublie. Tu peux crever(0)Audio
- Si je fais le bilan de cette année, je me rends compte qu'elle fut bien chargée, que j'ai appris beaucoup… Des autres. De la vie. J'ai rencontré des personnes géniales, je n'ai peut-être pas su passer assez de temps sincère, avoir des relations franches avec elles, peut-être n'ai-je pas cherché à les connaître plus profondément que je ne l'ai fait. J'en ai marre de la superficialité des gens, de la nature humaine. Je suis en train de rentrer dans le cercle vicieux de la vie, de la consommation, on est tous des clones, avec des préjugés vieux comme l'humanité. J'aimerais trouver ma philosophie, ma propre science, ma propre voix, mon destin, ma vie. J'aimerais trouver ma philosophie(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Différente ❘ 27/30(0)Audio
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Paysage ❘ 10/19(0)Audio
- Moi en 2030(0)Vidéo
- Sur le chemin vers le théâtre, l’excitation monte, il se voit déjà avoir une nouvelle vie, ne plus fréquenter sa famille, rompre tous les liens avec eux et vivre dans une minuscule chambre sous les toits avec Elena. Il imagine une vie d’artiste partagée avec elle, les pièces de théâtre et les concerts de musique classique qu’il pourra voir gratuitement grâce à son travail, il s’imagine s’endormir dans sa minuscule chambre, sans famille, sans autre famille qu’Elena, et sans s’en rendre compte, il sourit. Il pense : Je donnerai tout pour avoir ce travail-là, je donnerai tout pour l’avoir. Il voudrait hurler Oui, pitié, je vous en prie, acceptez-moi, je ne suis pas comme les autres, il voudrait lui dire qu’elle est son seul espoir, que peut-être si elle ne l’accepte pas ce refus sera le point de départ de sa chute et que tout ce qu’il a fait jusque-là n’aura servi à rien, (...) que sans ce travail il devra devenir serveur dans un bar et que la pénibilité et la difficulté de ce travail lui causeront trop de fatigue et qu’à cause de la fatigue il ne réussira pas ces études et que sans diplôme il devra retourner dans le village et se faire embaucher à l’usine comme la plupart des hommes, ou essayer de survivre de petits boulots puisque l’usine est presque fermée, ou travailler aux caisses du supermarché comme sa cousine.Avoir une nouvelle vie(0)Texte
- Correspondances ❘ Bernard à Mia et Asdine ❘ 11/39(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Le Certificat d'Études ❘ 13/30(0)Audio
- Les beaux-endroits c’est pour ailleurs(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Prince de LU ❘ 08/19(0)Audio
- Prince de Lu(0)Audio
- La perle rare. La rose manquante dans le bouquet de coquelicots qui constitue ma petite vie… Le diamant manquant dans le bracelet des personnes qui m'entourent Le sourire caché de toutes ces larmes versées en t'attendant Pourquoi ne te montres-tu pas ? Peut-être es-tu là. Et je te tourne le dos. Il suffirait que je me retourne pour te prendre dans mes bras. Ou alors je refuse de te voir. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être ai-je peur de toi ? Je ne sais pas. Je suis déjà fatiguée de chercher. Je me sens si seule. Je ne demande pourtant pas grand chose, du charme, de l'humour, un poil de jalousie, de l'attention, de l'amour. Peut-être m'attends-tu toi aussi. Peut-être nous cherchons-nous sans nous voir, qui sait ? Personne justement. Bah même moi. Enfin. Je n'ai que 14 ans ! Non ! J'ai déjà 14 ans ! J'attends, j'attends. Dans un coin. Mais putain ! lève-toi et trouve-le s'il ne vient pas ! Tu as trop attendu vas le chercher ! C'est à ton tour. Trouve le et vole la clé de son cœur et surtout garde là. Elle sera tellement précieuse. Ne l'égare pas surtout, sache la garder, la préserver, il saura faire de même. Prends confiance en toi et fonce, ne le laisse pas te filer entre les doigts. Un diamant pareil n'est pas à négliger. Car ce sera un diamant, une magnifique rose si c'est celui que tu auras choisi. Car le simple fait que ce soit ton cœur qui le choisisse fera de lui le plus beau des trésors, oui le plus beau des trésors. Ma perle rare. La perle rare(0)Texte
- Mon père a appelé le bahut et il a appris qu'on avait quitté à 13h et donc que j'avais menti. Il m'a défoncée ! V'là le cable qu'il a pété ! Comme quoi j'étais une imbécile, que j'avais pas l'âge de faire ce que je veux, que je le fais chier depuis le mois de septembre, que j'avais fait chier tout le monde. Et puis il m'a même demandé de décrocher tous les sacs et les marques accrochés sur mon mur. Il m'a privé de sortie, d'ordi, de téléphone, de maquillage, de vernis, de voir A., qu'elle vienne chez moi, que j'aille chez elle… J'étais tellement énervée que j'ai balancé le couvercle d'une caisse sur le mur tout neuf, je l'ai pété et j'ai fait un trou dans le mur. J'ai pleuré pendant au moins une heure. Et voilà les baffes que mon daron m'a foutu. Juste pour ça !Juste pour ça(0)Texte
- Refermez ce journal ! Ceci est mon journal intime et il est strictement interdit de le lire sauf exceptions : personnes autorisées. Ou si je suis morte d'un accident ou un truc comme ça… De toute façon si vous êtes en train de lire ce journal c'est que j'ai oublié de mettre un cadenas et que tout cela n'est qu'un incident alors… Stop ! Maman ! Pose ce journal immédiatement sinon je te fais manger ton poids en haricots verts. Je récapitule : si vous lisez ce journal c'est que j'ai oublié de mettre un cadenas alors poser le où il était Vous êtes autorisé à le lire seulement si je suis morte et seulement si je vous autorise à le lire. Refermez ce journal(0)Texte
- Je commence enfin à me découvrir un caractère : je me fais d'ailleurs un peu peur. Mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Je commence enfin avoir des goûts, des avis propres. J'ai envie de m'affirmer. Mais évidemment, je vais y perdre quelques personnes… Bah oui, avant tout le monde m'aimait bien, mais si je commence à avoir un caractère, forcément, il ne plaira pas à tout le monde. Je ne me dis pas non plus que je serai une autre personne. Mais il y a une petite étincelle en moi que j'alimente de jour en jour. Et elle me réchauffe. Et ça fait du bien. Mais il faut tout de même que j'apprenne à la contrôler, car ça peut vite dégénérer en incendie. Et un incendie devient vite incontrôlable. Alors je vais doucement souffler sur cette étincelle, sans y verser d'essence. Et elle grandira doucement avec moi. Un incendie devient vite incontrôlable(0)Texte