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253 témoignages en ligne
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- Entre #22 : Les mots des autres(0)Vidéo
- Si j'écris ce texte, cette histoire, c'est parce que j'aurais aimé que quelqu'un aussi s'arrête et me voie. Parce qu'il faudrait que les gens prennent plus de temps à regarder et à lever la tête. Si j'écris, c'est par besoin. Écrire, c'est une souffrance. C'est loin d'être facile. Parce qu'il y a des mots qui me font vibrer, frissonner. Parce que les mots ont un pouvoir. Une force. Des paroles. Des mots qui nous effleurent. Le néant. Le silence. L'infini. Le désir. L'absolu. Le néant, le silence, l'infini, le désir(0)Texte
- Correspondances ❘ Sylvie à l'adolescente qu'elle était ❘ 21/39(0)Vidéo
- Le Monde à l'Intérieur ❘ toute ma colère ❘ 16/19(0)Audio
- Le Monde à l'Intérieur ❘ J'écris pour ne plus avoir peur ❘ 11/19(0)Audio
- Correspondances ❘ Jackie à Maylis ❘ 20/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 16/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Bernard à Mia et Asdine ❘ 11/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Bernard à l'adolescent qu'il était ❘ 08/39(0)Vidéo
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte
- Le Stade des Préados ❘ Karine ❘ 4/5(0)Vidéo
- Entre #11: le clash(0)Vidéo
- Des pas de plus vers le futur(0)Texte
- Tu me rappelles tout le reste(0)Texte
- Je commence enfin à me découvrir un caractère : je me fais d'ailleurs un peu peur. Mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Je commence enfin avoir des goûts, des avis propres. J'ai envie de m'affirmer. Mais évidemment, je vais y perdre quelques personnes… Bah oui, avant tout le monde m'aimait bien, mais si je commence à avoir un caractère, forcément, il ne plaira pas à tout le monde. Je ne me dis pas non plus que je serai une autre personne. Mais il y a une petite étincelle en moi que j'alimente de jour en jour. Et elle me réchauffe. Et ça fait du bien. Mais il faut tout de même que j'apprenne à la contrôler, car ça peut vite dégénérer en incendie. Et un incendie devient vite incontrôlable. Alors je vais doucement souffler sur cette étincelle, sans y verser d'essence. Et elle grandira doucement avec moi. Un incendie devient vite incontrôlable(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Inauguration ❘ 31/31(0)Vidéo
- Au Coeur du Pays Haut(0)Vidéo