Le Monde à l'Intérieur ❘ J'écris pour ne plus avoir peur ❘ 11/19

tu es là-bas à l'horizon.
tu m'attends, tu me dis te rejoindre.
j'aimerais

surtout pas toucher à cette prise.
Je t'aime Maxime
parce que tu as vu comment elle est placée ?
Ta gueule
regarde toi tu es jeune et tu as peur
le monde est à l'extérieur, mais j'ai tout un monde à l'intérieur de mots.
Si j'écris, c'est par besoin.
Écrire, c'est une souffrance.
C'est loin d'être facile parce que les mots ont un pouvoir, une force, ces mots qui nous effleure, le néant, le silence, l'infini, le désir d'absolu.

Elle m'a dit que c'était fini.
Je l'ai retenue.
Et puis elle m'a dit.
Je ne veux plus t'aimer, je ne veux plus t'embrasser, Je veux plus coucher avec toi.
Je ne veux plus te voir

la vie d'une montagne, d'épreuves, mais quand il y en a trop, puisque cela se nomme une avalanche ?
j'écris la réalisation de mes désirs pour pouvoir les dépasser et ne plus avoir peur.

Ce carnet, c'est moi, c'est mon esprit.
ce carnet, c'est moi, c'est mon esprit
mon cahier de la mort.
Il s'exprime à travers mon cahier de la mort de mon cahier, de mon cahier.
Il s'exprime à travers moi.

L'enfant qui joue à la marraine est libre d'inventer ces trajectoires.
La plupart du temps, ce n'est pas nous qui traçons nos cercles, ce sont les autres, mais jamais ils ne nous rendent de comptes.