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- C'est dur maman. C'est dur de ne pas savoir si je me trompe ou non. Parce que tout pourrait juste être une obsession comme tu as dit. Juste un de ses mal-être qu'ont les ados. Juste une excuse, une sorte de solution pour mon trou au cœur. C'est si dur car si tout cela n'est pas un stupide mal-être adolescent de passage, alors c'est énorme ! Je vivrai tout ça le reste de ma vie. J'aurais encore longtemps cette impression de décalage constant entre mon corps et l'idée que j'ai de moi-même. Je devrai mutiler mon corps et emporter les cicatrices, les tatouages pour pouvoir enfin ne plus ne plus sentir ma poitrine, mes seins posés sur mon torse. Ils sont constamment là, face au miroir ce sont de petites boules accrochées à mon corps, des boules qui n'ont pas leur place ici. Lorsque je marche et que je me visualise comme un garçon, tout va bien. Mais lors ce que ces deux poids me reviennent en tête, c'est comme lorsque l'on porte un T-shirt nouveau, et que l'étiquette vous gratte constamment. Et bien mais ça me gratte constamment maman. Ce corps n'est pas encore sécuritaire pour moi. Je sais à quel point c'est énorme. Mais je ne peux pas le faire seul. Il me faudra celle qui depuis le début était là. Pourras-tu rester à mes côtés ? Je t'en supplie reste. Continue de m'aimer comme ton enfant. Même en tant que fils je resterai ton enfant. Ne me laisse pas. Je suis seul à 11 000 km, ça je peux. Mais affronter tout ce qui m'arrivera seul je ne pourrai pas.Ce corps me gratteTexte
- Je suis un garçon à l'étroit dans un corps qui n'est pas le mien, un corps de fille que tout le monde voit, que tu vois. Mais ce n'est pas celui que je vois, moi. Ce n'est pas celui que je suis. C'est quelque chose qui est assez dur à expliquer avec des mots. Je ne te demande pas de comprendre, juste de m'accepter. À l'étroit dans un corpsTexte
- Entre #16: Voir son corps changerVidéo
- Ne va pas en profondeurImage
- Deux ballons et du scotchImage
- Moi je pense que c’est bien pour un garçon d’être objet de désir, de faire de son corps quelque chose que quelqu’un d’autre puisse désirer. Mais moi je n’arrive pas à me servir de mon corps. Alors? je ne séduis pas. Être objet de désirTexte
- Correspondances ❘ Maylis à l'adolescente qu'elle était ❘ 17/39Vidéo
- Chez toi, c’est l’endroit où j’ai découvert qu’il y avait des fenêtres de sociabilité. Là où j’ai découvert ma propre joie. Que ma parole avait du sens. Là où les mots me sont venus. Un lieu d’autonomie. Où j’ai pu prendre le risque de rater, la crainte du reproche en moins. Chez toi j’ai découvert des chemins dans lesquelles je pouvais avoir de l’amour pour des mondes qui m’intimidaient. Un lieu en moi. Je vais chez toi en secret, je n’y vais pas forcément avec mon corps, mais par la présence d’un objet, ou d’un vêtement, ou d’un souvenir. Je n’aimerais pas que tu deviennes une simple salle vide, sans couleurs. Une salle vide c’est un simple plafond, des fenêtres, un sol qui attend d’être rempli. Une page blanche sans crayons, sans couleurs, sans intentions. Prendre le risque de raterTexte
- Correspondances ❘ Sylvie à l'adolescente qu'elle était ❘ 21/39Vidéo
- Correspondances ❘ Gloria à Carine ❘ 29/39Vidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:21 Je m'appelle Riche et Jean-luc. 0:22 Quel âge avez-vous? 0:23 J'ai soixante-six ans quand se situe votre adolescence. 0:27 Mon adolescence se situe dans les années soixante-dix. 0:31 Qu'est ce que vous faisiez pendant votre temps? 0:33 Libre comme étant libre? 0:35 Avec mes amis, on aimait bien se balader dans les bois, on allait au bord des rivières. 0:43 foot, on pêchait, construisait des cabanes, on faisait des feux à l'intérieur, on y mettait des patates pour les manger. 0:54 on mangeait même les poissons qu'on venait de pêcher. 0:58 Après on joue et on faisait tournoi de foot. 1:01 Des choses comme ça, quoi. 1:06 Qu'est ce qui a changé avant et après votre adolescence? 1:10 L'adolescence, c'est surtout l'insouciance. 1:12 On ne se pose pas de questions, on est tranquille dans sa tête, il n'y a rien qui nous gêne. 1:18 On prend tout au premier degré, prend tout à la rigolade. 1:23 Ensuite, quand on passe à la vie d'adulte, c'est complètement différent. 1:27 A précédé souci, la formation professionnelle. 1:30 Il faut faut bosser, il faut e c'est totalement différent, quoi. 1:34 C'est plus plus sec, plus rigide, quoi. 1:37 À l'époque, quelle était votre matière préférée? 1:40 Matière préférée, c'était J'adore et tout ce qui était E. 1:46 physique, les eaux e système nerveux, tout ce qui était e le corps humain quoi Je voulais être médecin. 1:56 mais la vie a fait que E ma famille ne pouvait pas me payer des études de médecine, donc j'ai vite abandonné quoi. 2:05 le métier. 2:05 En réalité, e c'était, je ne savais pas quoi faire en réalité, parce que quand on parle à un moment de l'orientation, c'est pas quoi faire. 2:12 Et puis je me suis ce que je vais faire. 2:14 Je vais faire le même métier que mon père. 2:16 Mon père a fait des études supérieures en électricité. 2:19 Moi j'ai j'ai démarré à la base pour être électricien, quoi. 2:26 avec vos amis. 2:27 Qu'est ce que vous avez préféré faire pendant votre adolescence? 2:31 Écoute vers l'âge de quinze ans e avec mes amis des amis qui avaient une voiture parce que le problème c'était ça, on est bien euh faire tous les festivals rock de la région Euh on allait voir tous les groupes connus quoi ils seront donnés en citer une paire. 2:48 les Rolling Stones. 2:49 Qui c'est qui avait encore tourneur Charles Carlos Santana, James Bond. 2:56 On allait voir du rock ou ou d'autres. 2:59 On allait également voir divers artistes français quoi Johnny Sardou, Julien Clerc, François E et j'en passe? 3:09 Est ce que vous avez des conseils à partager? 3:12 des conseils à partager pour pour un ado, c'est d'aller là où il a envie, quoi faire des choses qui sont intéressantes pour lui, qui lui plaisent maintenant? 3:23 Voilà, faut pas. 3:25 Il faut se laisser porter par la livre tant qu'on peut bouger. 3:27 Parce qu'après une fois qu'on est adulte tout se passe différemment, quoi. 3:32 Merci d'avoir répondu à mes questions. 3:34 AvoirIl était une fois dans l'Est ❘ Les Explorateurs ❘ 25/30Audio
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme luiTexte
- Correspondances ❘ Sylvie à son amour d'adolescente ❘ 24/39Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Dure à Cuire ❘ 26/30Audio
- Correspondances ❘ Célestine, Bachir et Noah à Michelle ❘ 07/39Vidéo
- Cher Futur Moi — NinaVidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à son amour d'adolescente ❘ 32/39Vidéo
- Correspondances ❘ Claire, Leila, Guillaume et Mohamed à Nathalie ❘ 39/39Vidéo
- Le Stade des Préados ❘ Cécile ❘ 2/5Vidéo
- Entre #4 : Une nouvelle amieVidéo