Correspondances ❘ Maylis à l'adolescente qu'elle était ❘ 17/39

Ma chérie...
je pense que tu sais combien je t'aime et te voyant souffrir, j'ai mal avec toi.
Je te vois déambuler sans but ni plaisir, le visage fermé, les yeux vides, ton corps te semble n'être qu'une enveloppe vide est lourde, que tu ne reconnais pas.
Tu es pourtant si belle ma chérie, accroche-toi ne refoule pas ta colère.
Les blessures de ton corps sont douloureuses.
Inacceptables.
Tu as été malmenée et c'est avec bienveillance que tu pourras apaiser tes souffrances.
Tu as peur, tu te sens brisée, détruite, tu te réfugies dans une carapace.
Prends mon énergie, mon amour et ma tendresse.
Et sers t'en pour redonner un souffle à ta vie, pour t'accepter et aimer de nouveau, pour te construire dans un bonheur que tu mérites, quel qu'il soit.
De toute mon âme et au travers de toutes les heures de ta vie, je t'accompagnerai, et serai à tes côtés.
Dans les tourments ou dans la joie, dans le doute ou la confiance, je serai toujours disponible pour t'accompagner selon tes besoins.
Je t'aime

Correspondance entre des collegien·nes de Vandoeuvre (54) et des adultes de Forbach (57). 2020-2021.
En partenariat avec le CCAM (Scène Nationale de Vandoeuvre), le Carreau (Scène Nationale de Forbach), le collège Simone de Beauvoir, le conseil départemental de Meurthe et Moselle.