PLAY/PAUSE
PISTE NOIRE :
Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux.
On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est".
Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ?
Je m'appelle Hugo Orlandi, j'ai interviewé mon père.
A quelle période s'est déroulée votre adolescence ?
Ma période d'adolescence était de fin des années quatre-vingt-dix au début des années deux mille.
Il y a eu les attentats du onze septembre deux mille un aux Etats Unis.
Je me rappelle quand je suis rentré de l'école, ma mère regardait la télé. Il y avait eu que le premier avion qui s'était écrasé sur les tours. J'ai vu le deuxième avion percuter les tours du World Trade Center en direct.
Ça a été un moment très choquant.
Que faisiez vous lors de votre temps libre ?
La plus grande partie de mon temps libre, je la passais dehors, à jouer au foot et à tous les autres sports qui pouvait nous intéresser avec les copains.
Tous les Français se rappelle où ils étaient lors de la Coupe du monde.
Vous, vous rappelez vous où vous étiez et qu'avez-vous fait lors de la finale ?
Oui, bien sûr je me rappelle. La première victoire en Coupe du monde de foot. Nous étions en famille à la maison. Toute l'après-midi, nous étions devant la télévision pour suivre pas à pas l'actualité et les dernières infos concernant la finale.
Et après le match, je suis sorti avec mon frère et d'autres amis pour fêter la première victoire en Coupe du monde de foot.
Un moment incroyable.
Vous rappelez-vous d'un autre fait marquant ?
Un souvenir en particulier : on avait décidé de partir en vacances à la neige.
Personne ne savait skier bien sûr, c'était notre première fois avec des skis.
On avait dû travailler pour se payer le voyage avec les éducateurs du centre socioculturel.
Le deuxième jour à la montagne, les éducateurs nous défient sur la piste noire : « Le premier en bas ». Bien sûr, nous, comme on est des compétiteurs, on accepte.
Pour certains, la descente a été très difficile.
Alors pour descendre la piste noire, il fallait entre dix à quinze minutes pour des gens qui savaient skier. Pour nous, ça a été plutôt une à deux heures.
Il y en a qui ont jeté les skis, qui sont descendus la tête la première.
Les autres, ils ont fait même pas vingt mètres, ils sont remontés, ils ont pris le télésiège pour redescendre.
Et moi et un copain, on a réussi à la descendre en plus de une heure, mais avec beaucoup trop de chutes bien évidemment.
Est ce que vous avez encore des contacts avec vos copains d'enfance ?
Oui toujours, on s'appelle souvent.
Nous avons repris une licence de foot dans le même club. On est toujours là les uns pour les autres. Une vraie famille quoi.
Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux.
On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est".
Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ?
Je m'appelle Hugo Orlandi, j'ai interviewé mon père.
A quelle période s'est déroulée votre adolescence ?
Ma période d'adolescence était de fin des années quatre-vingt-dix au début des années deux mille.
Il y a eu les attentats du onze septembre deux mille un aux Etats Unis.
Je me rappelle quand je suis rentré de l'école, ma mère regardait la télé. Il y avait eu que le premier avion qui s'était écrasé sur les tours. J'ai vu le deuxième avion percuter les tours du World Trade Center en direct.
Ça a été un moment très choquant.
Que faisiez vous lors de votre temps libre ?
La plus grande partie de mon temps libre, je la passais dehors, à jouer au foot et à tous les autres sports qui pouvait nous intéresser avec les copains.
Tous les Français se rappelle où ils étaient lors de la Coupe du monde.
Vous, vous rappelez vous où vous étiez et qu'avez-vous fait lors de la finale ?
Oui, bien sûr je me rappelle. La première victoire en Coupe du monde de foot. Nous étions en famille à la maison. Toute l'après-midi, nous étions devant la télévision pour suivre pas à pas l'actualité et les dernières infos concernant la finale.
Et après le match, je suis sorti avec mon frère et d'autres amis pour fêter la première victoire en Coupe du monde de foot.
Un moment incroyable.
Vous rappelez-vous d'un autre fait marquant ?
Un souvenir en particulier : on avait décidé de partir en vacances à la neige.
Personne ne savait skier bien sûr, c'était notre première fois avec des skis.
On avait dû travailler pour se payer le voyage avec les éducateurs du centre socioculturel.
Le deuxième jour à la montagne, les éducateurs nous défient sur la piste noire : « Le premier en bas ». Bien sûr, nous, comme on est des compétiteurs, on accepte.
Pour certains, la descente a été très difficile.
Alors pour descendre la piste noire, il fallait entre dix à quinze minutes pour des gens qui savaient skier. Pour nous, ça a été plutôt une à deux heures.
Il y en a qui ont jeté les skis, qui sont descendus la tête la première.
Les autres, ils ont fait même pas vingt mètres, ils sont remontés, ils ont pris le télésiège pour redescendre.
Et moi et un copain, on a réussi à la descendre en plus de une heure, mais avec beaucoup trop de chutes bien évidemment.
Est ce que vous avez encore des contacts avec vos copains d'enfance ?
Oui toujours, on s'appelle souvent.
Nous avons repris une licence de foot dans le même club. On est toujours là les uns pour les autres. Une vraie famille quoi.
Il était une fois dans l'Est est un projet de collecte documentaire mené par la cie La Bande Passante et les élèves du Collège Joliot Curie de Tucquegnieux, avec le soutien de Scènes et Territoires en Lorraine, de la communauté de communes du Pays Haut, et du conseil départemental de Meurthe et Moselle. Interview : Hugo Kremer Orlandi. Montage-Mixage : Laurence Moletta. Dessin : Etienne Gendrin. Musique : Thomas Guiral.