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- Bahut dans 23h30 environ. L'horreur… Rien que penser que je vais retourner dans une classe où je n'ai pas ma place, ça me rend malade, bordel de merde… Enfin, j'essaie quand même de faire ce que je peux, mais il faudrait simplement que les parents pigent que certains naissant blancs, blacks, blonds, faits pour les sciences ou non. Moi non. C'est tout. Je suis un artiste moi, j'ai pas que ça à foutre de compter les chiffres, tracer les paraboles …Bahut dans 23h30 environ(0)Texte
- J'ai du mal à l'admettre, mais demain bahut. Les boules. Je sens que je vais le croiser ! Je parle de V. Je l'aime pas, là. Pressé, nerveux, te fais sans arrêt chier, nous traite comme de la merde en classe. Avec sa face de con, il commence à emmerder tout le monde, en premier toutes les secondes (filles comprises). Puis les premières et terminales.Demain bahut : les boules(0)Texte
- Je me sens «dans » la liberté(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Piste Noire ❘ 24/30(0)Audio
- Je me rends compte en me déshabillant que de petites traces rouges ornent ma culotte ! Je vais voir maman à qui je dis "je crois bien que j'ai mes règles". Donc serviette nana goodnight pour la nuit. Tu te rends compte, je suis réglée à 14 presque et demi. Enfin maintenant c'est fait. Le matin je me lève et aux toilettes serviette pleine. La tête a commencé à tourner, j'ai plus rien vu, je suis sortie des chiottes. J'ai couru à traver la cuisine jusqu'au lave vaisselle. Je rentre dedans et je m'écroule par terre la tête sur le carrelage. (sang,règles,menstruations,puberté)De petites traces rouges(0)Texte
- Correspondances ❘ Maylis à l'adolescente qu'elle était ❘ 17/39(0)Vidéo
- La perle rare. La rose manquante dans le bouquet de coquelicots qui constitue ma petite vie… Le diamant manquant dans le bracelet des personnes qui m'entourent Le sourire caché de toutes ces larmes versées en t'attendant Pourquoi ne te montres-tu pas ? Peut-être es-tu là. Et je te tourne le dos. Il suffirait que je me retourne pour te prendre dans mes bras. Ou alors je refuse de te voir. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être ai-je peur de toi ? Je ne sais pas. Je suis déjà fatiguée de chercher. Je me sens si seule. Je ne demande pourtant pas grand chose, du charme, de l'humour, un poil de jalousie, de l'attention, de l'amour. Peut-être m'attends-tu toi aussi. Peut-être nous cherchons-nous sans nous voir, qui sait ? Personne justement. Bah même moi. Enfin. Je n'ai que 14 ans ! Non ! J'ai déjà 14 ans ! J'attends, j'attends. Dans un coin. Mais putain ! lève-toi et trouve-le s'il ne vient pas ! Tu as trop attendu vas le chercher ! C'est à ton tour. Trouve le et vole la clé de son cœur et surtout garde là. Elle sera tellement précieuse. Ne l'égare pas surtout, sache la garder, la préserver, il saura faire de même. Prends confiance en toi et fonce, ne le laisse pas te filer entre les doigts. Un diamant pareil n'est pas à négliger. Car ce sera un diamant, une magnifique rose si c'est celui que tu auras choisi. Car le simple fait que ce soit ton cœur qui le choisisse fera de lui le plus beau des trésors, oui le plus beau des trésors. Ma perle rare. La perle rare(0)Texte
- C'est mieux plus tard ?(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ ce n'était pas si innocent d'écrire des chansons ❘ 18/19(0)Audio
- Entre #21 : La disparition(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Un Terrier peu Commun ❘ 21/30(0)Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ Le Stade ❘ 20/30(0)Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ Les Baroudeurs ❘ 25/30(0)Audio
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte
- Entre #24 : Le temps du deuil(0)Vidéo
- Entre #8 : En quoi croire ?(0)Vidéo
- Entre #13 : Un monde sucré(0)Vidéo