Rechercher dans tous les témoignages
253 témoignages en ligne
43 résultats
- Tu me rappelles tout le reste(0)Texte
- Entre #21 : La disparition(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à son amour d'adolescente ❘ 32/39(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Dure à Cuire ❘ 26/30(0)Audio
- Entre #14: Préparer l'avenir(0)Vidéo
- On a tous un ou plusieurs héros, des personnes qu'on veut suivre, imiter, à qui ressembler. Ça peut être notre père, une star, notre meilleure amie, un inconnu. Il nous permet de nous construire. J'aime pas le mot idole, je vais les appeler mes bases. Un ou plusieurs héros(0)Texte
- On vit notre vie telle qu'on nous l'a apprise. Est-ce la bonne méthode ? Ne pourrais-je pas être heureuse autrement ? Travailler toute ma vie pour la « gagner »… La gagner ? C'est donc un jeu. Je joue ma vie parce que quelqu'un m'a appris comme ça ? Et si je n'ai pas envie de jouer ? Et si je n'ai pas envie de gagner ? Sur terre ça se passe ainsi. On est tous enfermé, emprisonné dans le globe qu'ils appellent ciel et que l'on croit aveuglément. Enfermé dans leurs lois pour vivre mieux en communauté. Si tu choisis de vivre mieux dans un autre esprit, ils t'enferment. Je n'ai pas le temps de jouer. Je veux connaître ce qu'ils appellent « monde ». Je veux vivre autre chose. Et si je ne veux pas gagner ?(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Au Vieux Boeuf ❘ 1/30(0)Audio
- Douleur(0)Audio
- Correspondances ❘ Asdine à Bernard ❘ 10/39(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Se Baigner dans la Cuisine ❘ 7/30(0)Audio
- Vacances : j'en ai marre d'être toute seule et d'attendre que quelque chose arrive dans ma vie. C'est lourd d'être passif ! J'ai aussi envie de me sentir jolie de temps en temps, envie de plaire, d'embrasser quelqu'un, de faire une rencontre à cette fichue Thalasso, de m'épiler les jambes parce que je me sens encore plus laide, même si j'ai pas le droit. C'est con la vie : des obligations, des privations, des trucs trop chers. Faut que je l'appelle : ça me bouffera toute ma carte téléphonique, j'aurai froid dans la cabine, tant pis, je m'en fous, tout ce que je veux, c'est lui parler. Bon, j'en ai fini avec mon mélo ! Attendre quelque chose(0)Texte
- Correspondances ❘ Michelle à Noah ❘ 03/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Noah à Michelle ❘ 02/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Cettina à Amel ❘ 15/39(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Mon Papa Syndicaliste ❘ 14/30(0)Audio
- Salut ma princesse ! Ça Va-t-il ? Moi ça peut aller : Beau temps, les amis, les fêtes, mais je pense trop à toi et le temps qui nous sépare me paraît interminable. Tu vas peut-être trouver ça drôle mais plus ça dure plus je t'aime alors quand on se reverra, t'étonne pas si je te saute dessus. Bon, je vais arrêter de déconner ; je voulais te dire que je trouve ça très dur d'être séparés et que c'est une vraie torture mais je tiens bon parce que je sais qu'un jour je trouverai un moyen pour qu'on se voie plus souvent. Enfin parlons un peu de toi. J'espère que ta mère ne t'a pas grondée, peut-être aussi que tu lui as parlé. Mais si tu ne l'as pas fait ce n'est pas grave, de toute façon elle ne m'empêchera pas de t'aimer et j'espère que toi non plus tu ne perds pas espoir . Bon ! Je t'écris vais surtout pour te dire que je t'aime, que je t'adore et qui me presse de te voir pour te témoigner tout mon amour.(PS : Dis-moi quel jour et à quelle heure je peux t'appeler.) Je t'aimais, je t'aime et je t'aimeraiSalut ma princesse(0)Texte
- Mon père a appelé le bahut et il a appris qu'on avait quitté à 13h et donc que j'avais menti. Il m'a défoncée ! V'là le cable qu'il a pété ! Comme quoi j'étais une imbécile, que j'avais pas l'âge de faire ce que je veux, que je le fais chier depuis le mois de septembre, que j'avais fait chier tout le monde. Et puis il m'a même demandé de décrocher tous les sacs et les marques accrochés sur mon mur. Il m'a privé de sortie, d'ordi, de téléphone, de maquillage, de vernis, de voir A., qu'elle vienne chez moi, que j'aille chez elle… J'étais tellement énervée que j'ai balancé le couvercle d'une caisse sur le mur tout neuf, je l'ai pété et j'ai fait un trou dans le mur. J'ai pleuré pendant au moins une heure. Et voilà les baffes que mon daron m'a foutu. Juste pour ça !Juste pour ça(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Les Gayots et les Capounets ❘ 3/30(0)Audio
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte