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- Entre #2 : Comment survivre à la rentréeVidéo
- On vit notre vie telle qu'on nous l'a apprise. Est-ce la bonne méthode ? Ne pourrais-je pas être heureuse autrement ? Travailler toute ma vie pour la « gagner »… La gagner ? C'est donc un jeu. Je joue ma vie parce que quelqu'un m'a appris comme ça ? Et si je n'ai pas envie de jouer ? Et si je n'ai pas envie de gagner ? Sur terre ça se passe ainsi. On est tous enfermé, emprisonné dans le globe qu'ils appellent ciel et que l'on croit aveuglément. Enfermé dans leurs lois pour vivre mieux en communauté. Si tu choisis de vivre mieux dans un autre esprit, ils t'enferment. Je n'ai pas le temps de jouer. Je veux connaître ce qu'ils appellent « monde ». Je veux vivre autre chose. Et si je ne veux pas gagner ?Texte
- Prince de LuAudio
- A. a trop cru que j'avais dégueulé sur elle. Sur le coup ça m'a rien fait. Et puis le dimanche, j'ai presque passé toute ma journée sur Facebook et sur le mur de A., elle parlait presque que de moi, du style qu'elle vivait trop mal, qu'elle était dégoûtée de moi, que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je suis désolée, une meilleure amie, ça ne dit pas ça à sa meilleure amie. C'est là que je me suis rendu compte que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi ! Pour moi, elle a beaucoup changé, elle a fait plein d'efforts, elle est devenue ce que je voulais qu'elle soit. J'ai tout fait à l'envers.J'ai tout fait à l'enversTexte
- Ma mère m'énerve. Mais cette fois j'en peux plus. Elle dit que ma chambre est horrible, mal rangée. Alors qu'elle était pas mal. Je lui ai dit que c'était ma chambre, mon territoire. Elle a tout remis en question: l'argent de poche, les sorties. Pour l'argent, elle, à mon âge, elle en avait pas. Mais il faut vivre avec son temps ! Je fugue ou je fugue pas ? Non, pas ce soir, mais un jour viendra ! Ma chambre, mon territoireTexte
- Si j'ai commencé à ne plus parler c'est qu'on ne m'a pas donné la possibilité de parler. On ne m'a pas laissé cette chance au moment où il le fallait. Au moment où j'en aurais eu besoin. Ce "on" c'est ces gens. Ces gens qui vivent (et encore c'est un grand mot) dans un monde artificiel. Ce monde où je ne me suis pas sentie à l'aise. Je n'ai pas eu envie de parler si c'était pour être hypocrite, pour dire que ça va alors qu'au fond de moi tout va au plus mal. Toujours porter un masque. Chaque jour. Chaque jour jouer un jeu. Un jeu qui était devenu presque une habitude. Pourquoi continuer comme ça ? À tout calculer ? À prendre la vie pour une scène ? Toujours porter un masqueTexte
- Les gens ne peuvent pas vivre seuls, ils ont besoin des autres pour exister. C’est terrible. Ça me fait peur. Je voudrais qu’il arrivent à être grands tout seuls, sans les autres, je voudrais être grand tout seul, sans les autres, je voudrais être grand tout seul, pour moi tout seul, avec personne devant. je voudrais être grand tout seulTexte
- Correspondances ❘ Sylvie à Garance et Samantha ❘ 23/39Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Au Vieux Boeuf ❘ 1/30Audio
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegneux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? Comment vous appelez vous ? Je m'appelle Patricia. Je suis née à Tucquegnieux. Je suis fille de mineur et petite fille de mineur également. Je suis pas mon père italienne et par ma mère slovène. Où habitez vous quand vous étiez adolescent? Au cent trente, rue Edouard Dreux, dont plus familièrement appelée "La petite Pologne". J'ai vécu ici, donc toute mon adolescence, toute ma jeunesse, toute mon enfance. Est ce que vous viviez dans une maison confortable? On n'avait pas de commodités, il n'y avait pas de salle de bains et il n'y avait pas de toilettes. Alors les toilettes, ils étaient au fond du jardin et pour se laver, on savait devant le lavabo. Matin et soir, chacun son tour et une fois par semaine, ont sortait les grandes baignoires en fer. C'était dans la cuisine et puis on faisait chauffer des grandes bassines sur le feu de bois, on se baignait comme ça. jusqu'à ce que arrivent les douches municipales, par la mine toujours donc, où on pouvait aller se doucher deux fois par semaine.Il était une fois dans l'Est ❘ Au Fond du Jardin ❘ 7/30Audio
- Sur le chemin vers le théâtre, l’excitation monte, il se voit déjà avoir une nouvelle vie, ne plus fréquenter sa famille, rompre tous les liens avec eux et vivre dans une minuscule chambre sous les toits avec Elena. Il imagine une vie d’artiste partagée avec elle, les pièces de théâtre et les concerts de musique classique qu’il pourra voir gratuitement grâce à son travail, il s’imagine s’endormir dans sa minuscule chambre, sans famille, sans autre famille qu’Elena, et sans s’en rendre compte, il sourit. Il pense : Je donnerai tout pour avoir ce travail-là, je donnerai tout pour l’avoir. Il voudrait hurler Oui, pitié, je vous en prie, acceptez-moi, je ne suis pas comme les autres, il voudrait lui dire qu’elle est son seul espoir, que peut-être si elle ne l’accepte pas ce refus sera le point de départ de sa chute et que tout ce qu’il a fait jusque-là n’aura servi à rien, (...) que sans ce travail il devra devenir serveur dans un bar et que la pénibilité et la difficulté de ce travail lui causeront trop de fatigue et qu’à cause de la fatigue il ne réussira pas ces études et que sans diplôme il devra retourner dans le village et se faire embaucher à l’usine comme la plupart des hommes, ou essayer de survivre de petits boulots puisque l’usine est presque fermée, ou travailler aux caisses du supermarché comme sa cousine.Avoir une nouvelle vieTexte
- Je me lève, je travaille, je dorsTexte
- C'est mieux plus tard ?Texte
- Correspondances ❘ Noah à Michelle ❘ 02/39Vidéo
- Correspondances ❘ Sylvie à l'adolescente qu'elle était ❘ 21/39Vidéo
- C'est dur maman. C'est dur de ne pas savoir si je me trompe ou non. Parce que tout pourrait juste être une obsession comme tu as dit. Juste un de ses mal-être qu'ont les ados. Juste une excuse, une sorte de solution pour mon trou au cœur. C'est si dur car si tout cela n'est pas un stupide mal-être adolescent de passage, alors c'est énorme ! Je vivrai tout ça le reste de ma vie. J'aurais encore longtemps cette impression de décalage constant entre mon corps et l'idée que j'ai de moi-même. Je devrai mutiler mon corps et emporter les cicatrices, les tatouages pour pouvoir enfin ne plus ne plus sentir ma poitrine, mes seins posés sur mon torse. Ils sont constamment là, face au miroir ce sont de petites boules accrochées à mon corps, des boules qui n'ont pas leur place ici. Lorsque je marche et que je me visualise comme un garçon, tout va bien. Mais lors ce que ces deux poids me reviennent en tête, c'est comme lorsque l'on porte un T-shirt nouveau, et que l'étiquette vous gratte constamment. Et bien mais ça me gratte constamment maman. Ce corps n'est pas encore sécuritaire pour moi. Je sais à quel point c'est énorme. Mais je ne peux pas le faire seul. Il me faudra celle qui depuis le début était là. Pourras-tu rester à mes côtés ? Je t'en supplie reste. Continue de m'aimer comme ton enfant. Même en tant que fils je resterai ton enfant. Ne me laisse pas. Je suis seul à 11 000 km, ça je peux. Mais affronter tout ce qui m'arrivera seul je ne pourrai pas.Ce corps me gratteTexte
- Correspondances ❘ Cettina à l'adolescente qu'elle était ❘ 13/39Vidéo
- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 16/39Vidéo
- Correspondances ❘ Jackie à Maylis ❘ 20/39Vidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:20 moi, je m'appelle Céline. 0:22 A quelle période avez-vous était adolescente? 0:25 Alors nous? 0:25 C'était l'époque des années quatre-vingt dix e deux mille. 0:29 C'était l'époque des e Il y a eu les girls band aussi. 0:35 J'ai grandi dans une famille italienne, donc ma maman écoutait beaucoup d'Italiens, de chanteur italien. 0:43 est ce que vous écoutez beaucoup de musique? 0:44 Je ne pouvais pas vivre sans musique. 0:47 Je me réveillais avec la musique, je m'endormais avec la musique, je faisais mes devoirs avec la musique. 0:51 Vous avez beaucoup d'amis comme j'étais e plutôt différent des autres enfants, e avec un côté tête dans la lune et puis un caractère plutôt bien trempé. 1:01 Ça passait pas très, très très, très bien. 1:04 Et euh, je sais que de du primaire jusque e facilement au collège. 1:11 A l'époque, on n'utilisait pas le mot, mais moi j'ai été victime de harcèlement scolaire. 1:17 aux primaires, on m'a donné le le surnom de cochon, cochon ou tire-bouchon. 1:25 Pourquoi ce surnom? 1:27 Il m'a été donné e par ma petite cousine et e donc du coup, elle a été euh sortir e à mes camarades de classe que chez moi. 1:38 On était pauvre, que on ne savait pas tous les jours, parce qu'il fallait économiser l'eau et que e ma mère me affublé d'un petit surnom de petit cochon. 1:48 avec les amis que vous aviez vous n'ont jamais été quand vous étiez victime de harcèlement au collège, j'ai eu e une amie d'enfance qui m'a alors qui a pris ma défense en sixième parce que les e, les camarades de CM deux m'ont suivi sixième. 2:06 et je me suis retrouvé avec mon ami d'enfance qui venait d'une autre école primaire. 2:11 Et quand elle a vu que je me faisais encore embêter, elle est arrivée entre guillemets, avec ses gros bras et en disant ou aux garçons qui m'embêtait e je pas, c'est ma copine, ce Du coup j'étais tranquille jusqu'en quatrième. 2:31 Quatrième, je me retrouve avec la même copine et deux autres garçons de la classe qui étaient des cancres au fini et e qui adorait faire le bazar plus qu'autre chose. 2:43 et surtout se moquer. 2:46 Pourquoi elle a fait sa certainement pour se faire bien voir des e des deux autres zigotos et e elle aura dix bassine en fait Euh quand elle était au primaire on lui avait on l'avait surnommé cochons et c'était reparti pendant deux ans.Il était une fois dans l'Est ❘ Différente ❘ 27/30Audio