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- Entre #2 : Comment survivre à la rentrée(0)Vidéo
- On vit notre vie telle qu'on nous l'a apprise. Est-ce la bonne méthode ? Ne pourrais-je pas être heureuse autrement ? Travailler toute ma vie pour la « gagner »… La gagner ? C'est donc un jeu. Je joue ma vie parce que quelqu'un m'a appris comme ça ? Et si je n'ai pas envie de jouer ? Et si je n'ai pas envie de gagner ? Sur terre ça se passe ainsi. On est tous enfermé, emprisonné dans le globe qu'ils appellent ciel et que l'on croit aveuglément. Enfermé dans leurs lois pour vivre mieux en communauté. Si tu choisis de vivre mieux dans un autre esprit, ils t'enferment. Je n'ai pas le temps de jouer. Je veux connaître ce qu'ils appellent « monde ». Je veux vivre autre chose. Et si je ne veux pas gagner ?(0)Texte
- Les gens ne peuvent pas vivre seuls, ils ont besoin des autres pour exister. C’est terrible. Ça me fait peur. Je voudrais qu’il arrivent à être grands tout seuls, sans les autres, je voudrais être grand tout seul, sans les autres, je voudrais être grand tout seul, pour moi tout seul, avec personne devant. je voudrais être grand tout seul(0)Texte
- Prince de Lu(0)Audio
- Correspondances ❘ Sylvie à Garance et Samantha ❘ 23/39(0)Vidéo
- Si j'ai commencé à ne plus parler c'est qu'on ne m'a pas donné la possibilité de parler. On ne m'a pas laissé cette chance au moment où il le fallait. Au moment où j'en aurais eu besoin. Ce "on" c'est ces gens. Ces gens qui vivent (et encore c'est un grand mot) dans un monde artificiel. Ce monde où je ne me suis pas sentie à l'aise. Je n'ai pas eu envie de parler si c'était pour être hypocrite, pour dire que ça va alors qu'au fond de moi tout va au plus mal. Toujours porter un masque. Chaque jour. Chaque jour jouer un jeu. Un jeu qui était devenu presque une habitude. Pourquoi continuer comme ça ? À tout calculer ? À prendre la vie pour une scène ? Toujours porter un masque(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Se Baigner dans la Cuisine ❘ 7/30(0)Audio
- Ma mère m'énerve. Mais cette fois j'en peux plus. Elle dit que ma chambre est horrible, mal rangée. Alors qu'elle était pas mal. Je lui ai dit que c'était ma chambre, mon territoire. Elle a tout remis en question: l'argent de poche, les sorties. Pour l'argent, elle, à mon âge, elle en avait pas. Mais il faut vivre avec son temps ! Je fugue ou je fugue pas ? Non, pas ce soir, mais un jour viendra ! Ma chambre, mon territoire(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Au Vieux Boeuf ❘ 1/30(0)Audio
- A. a trop cru que j'avais dégueulé sur elle. Sur le coup ça m'a rien fait. Et puis le dimanche, j'ai presque passé toute ma journée sur Facebook et sur le mur de A., elle parlait presque que de moi, du style qu'elle vivait trop mal, qu'elle était dégoûtée de moi, que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je suis désolée, une meilleure amie, ça ne dit pas ça à sa meilleure amie. C'est là que je me suis rendu compte que je lui avais fait trop de mal après tout ce qu'elle avait fait pour moi ! Pour moi, elle a beaucoup changé, elle a fait plein d'efforts, elle est devenue ce que je voulais qu'elle soit. J'ai tout fait à l'envers.J'ai tout fait à l'envers(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Prince de LU ❘ 08/19(0)Audio
- Sur le chemin vers le théâtre, l’excitation monte, il se voit déjà avoir une nouvelle vie, ne plus fréquenter sa famille, rompre tous les liens avec eux et vivre dans une minuscule chambre sous les toits avec Elena. Il imagine une vie d’artiste partagée avec elle, les pièces de théâtre et les concerts de musique classique qu’il pourra voir gratuitement grâce à son travail, il s’imagine s’endormir dans sa minuscule chambre, sans famille, sans autre famille qu’Elena, et sans s’en rendre compte, il sourit. Il pense : Je donnerai tout pour avoir ce travail-là, je donnerai tout pour l’avoir. Il voudrait hurler Oui, pitié, je vous en prie, acceptez-moi, je ne suis pas comme les autres, il voudrait lui dire qu’elle est son seul espoir, que peut-être si elle ne l’accepte pas ce refus sera le point de départ de sa chute et que tout ce qu’il a fait jusque-là n’aura servi à rien, (...) que sans ce travail il devra devenir serveur dans un bar et que la pénibilité et la difficulté de ce travail lui causeront trop de fatigue et qu’à cause de la fatigue il ne réussira pas ces études et que sans diplôme il devra retourner dans le village et se faire embaucher à l’usine comme la plupart des hommes, ou essayer de survivre de petits boulots puisque l’usine est presque fermée, ou travailler aux caisses du supermarché comme sa cousine.Avoir une nouvelle vie(0)Texte
- C'est mieux plus tard ?(0)Texte
- Correspondances ❘ Noah à Michelle ❘ 02/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Sylvie à l'adolescente qu'elle était ❘ 21/39(0)Vidéo
- Je me lève, je travaille, je dors(0)Texte
- C'est dur maman. C'est dur de ne pas savoir si je me trompe ou non. Parce que tout pourrait juste être une obsession comme tu as dit. Juste un de ses mal-être qu'ont les ados. Juste une excuse, une sorte de solution pour mon trou au cœur. C'est si dur car si tout cela n'est pas un stupide mal-être adolescent de passage, alors c'est énorme ! Je vivrai tout ça le reste de ma vie. J'aurais encore longtemps cette impression de décalage constant entre mon corps et l'idée que j'ai de moi-même. Je devrai mutiler mon corps et emporter les cicatrices, les tatouages pour pouvoir enfin ne plus ne plus sentir ma poitrine, mes seins posés sur mon torse. Ils sont constamment là, face au miroir ce sont de petites boules accrochées à mon corps, des boules qui n'ont pas leur place ici. Lorsque je marche et que je me visualise comme un garçon, tout va bien. Mais lors ce que ces deux poids me reviennent en tête, c'est comme lorsque l'on porte un T-shirt nouveau, et que l'étiquette vous gratte constamment. Et bien mais ça me gratte constamment maman. Ce corps n'est pas encore sécuritaire pour moi. Je sais à quel point c'est énorme. Mais je ne peux pas le faire seul. Il me faudra celle qui depuis le début était là. Pourras-tu rester à mes côtés ? Je t'en supplie reste. Continue de m'aimer comme ton enfant. Même en tant que fils je resterai ton enfant. Ne me laisse pas. Je suis seul à 11 000 km, ça je peux. Mais affronter tout ce qui m'arrivera seul je ne pourrai pas.Ce corps me gratte(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Inauguration ❘ 31/31(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Cettina à l'adolescente qu'elle était ❘ 13/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 16/39(0)Vidéo