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- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 14/39Vidéo
- Le grand-père de S. nous attendait à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. En sortant, j'ai été tout de suite dépaysée par les voitures qui sont énormes, vitres teintées, limousines, taxis jaunes. Pour aller à la maison, dans le New Jersey on est passé par Manhattan, enfin un bout, j'ai vu l'empire State building et d'autres immeubles. Comme dans les films. Sauf, que j'ai quand même été surprise car on était dans un quartier pas « très beau », assez délabré, vieux, sinistre, déprimant. Pour l'instant, c'est ma seule image de New York, mais je pense que quand on ira au centre, ce sera mieux. Enfin j'espère. Il y a plein de terrains de basket… Partout. C'est génial. Et au bout de bien deux heures de route on est arrivés à la maison. Maison typique américaine. J'ai vu tout le monde : sa grand-mère, sa tante, son oncle, et son cousin. Ils ne parlent que russe et boivent du Coca-Cola à table ! Mais bon je m'habituerai. De toute manière il fallait s'y attendre. Mais je suis un peu perdue et je suis vraiment de trop. S. me fait croire que non mais bon. J'ai l'impression de lui gâcher ses vacances. Et puis je ne veux pas prendre de place dans sa vie. Sinon, entre nous, ça va bien pour le moment. Même si je suis chiante, il ne dit rien. Sûrement fait-il des efforts, qui sait ?À l'aéroport John Fitzgerald KennedyTexte
- 14 ans en Barétous 3 ❘ MichelVidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:21 Je m'appelle Riche et Jean-luc. 0:22 Quel âge avez-vous? 0:23 J'ai soixante-six ans quand se situe votre adolescence. 0:27 Mon adolescence se situe dans les années soixante-dix. 0:31 Qu'est ce que vous faisiez pendant votre temps? 0:33 Libre comme étant libre? 0:35 Avec mes amis, on aimait bien se balader dans les bois, on allait au bord des rivières. 0:43 foot, on pêchait, construisait des cabanes, on faisait des feux à l'intérieur, on y mettait des patates pour les manger. 0:54 on mangeait même les poissons qu'on venait de pêcher. 0:58 Après on joue et on faisait tournoi de foot. 1:01 Des choses comme ça, quoi. 1:06 Qu'est ce qui a changé avant et après votre adolescence? 1:10 L'adolescence, c'est surtout l'insouciance. 1:12 On ne se pose pas de questions, on est tranquille dans sa tête, il n'y a rien qui nous gêne. 1:18 On prend tout au premier degré, prend tout à la rigolade. 1:23 Ensuite, quand on passe à la vie d'adulte, c'est complètement différent. 1:27 A précédé souci, la formation professionnelle. 1:30 Il faut faut bosser, il faut e c'est totalement différent, quoi. 1:34 C'est plus plus sec, plus rigide, quoi. 1:37 À l'époque, quelle était votre matière préférée? 1:40 Matière préférée, c'était J'adore et tout ce qui était E. 1:46 physique, les eaux e système nerveux, tout ce qui était e le corps humain quoi Je voulais être médecin. 1:56 mais la vie a fait que E ma famille ne pouvait pas me payer des études de médecine, donc j'ai vite abandonné quoi. 2:05 le métier. 2:05 En réalité, e c'était, je ne savais pas quoi faire en réalité, parce que quand on parle à un moment de l'orientation, c'est pas quoi faire. 2:12 Et puis je me suis ce que je vais faire. 2:14 Je vais faire le même métier que mon père. 2:16 Mon père a fait des études supérieures en électricité. 2:19 Moi j'ai j'ai démarré à la base pour être électricien, quoi. 2:26 avec vos amis. 2:27 Qu'est ce que vous avez préféré faire pendant votre adolescence? 2:31 Écoute vers l'âge de quinze ans e avec mes amis des amis qui avaient une voiture parce que le problème c'était ça, on est bien euh faire tous les festivals rock de la région Euh on allait voir tous les groupes connus quoi ils seront donnés en citer une paire. 2:48 les Rolling Stones. 2:49 Qui c'est qui avait encore tourneur Charles Carlos Santana, James Bond. 2:56 On allait voir du rock ou ou d'autres. 2:59 On allait également voir divers artistes français quoi Johnny Sardou, Julien Clerc, François E et j'en passe? 3:09 Est ce que vous avez des conseils à partager? 3:12 des conseils à partager pour pour un ado, c'est d'aller là où il a envie, quoi faire des choses qui sont intéressantes pour lui, qui lui plaisent maintenant? 3:23 Voilà, faut pas. 3:25 Il faut se laisser porter par la livre tant qu'on peut bouger. 3:27 Parce qu'après une fois qu'on est adulte tout se passe différemment, quoi. 3:32 Merci d'avoir répondu à mes questions. 3:34 AvoirIl était une fois dans l'Est ❘ Les Explorateurs ❘ 25/30Audio
- Maturité. Ils disent de plus en plus ce mot. Mais que veut-il dire ? Dictionnaire Larousse : la maturité est une période de vie caractérisé par le plein développement physique intellectuelle et affectifs Je comprends pas pourquoi ils disent cela. Des fois je sens que je suis différent, que beaucoup de choses ont changé. Mais je ne suis pas plus mature. Je ne me sens pas plus mature. Enfin pas selon la définition de la maturité. Pas encore. Pas encore. Pas encore… Être mature se résumerait à grandir ? MaturitéTexte
- Cher Futur Moi — MarionVidéo
- Larmes en ce moment de grande tristesse, d'immense douleur. J'éprouve plutôt de la haine et de la rage. Pourquoi la vie est-elle ainsi faite pour manquer d'amour certains jours ? Pourquoi l'amour est-il ainsi fait pour pleurer ce que l'on désire ? Pourquoi l'amour est-il ainsi fait pour enlever un jour ou l'autre ce que l'on a de plus cher au monde ? Larmes de manqueTexte
- Correspondances ❘ Michelle à l'adolescente qu'elle était ❘ 04/39Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à Claire et Leila ❘ 38/39Vidéo
- Entre #9 : Se sentir libreVidéo
- Entre #15 : Les privilègesVidéo
- Entre #21 : La disparitionVidéo
- Entre #22 : Les mots des autresVidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Mineur de Fond à 15 ans ❘ 18/30Audio
- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 16/39Vidéo
- Correspondances ❘ Maylis à Jackie ❘ 19/39Vidéo
- Correspondances ❘ Jackie à Maylis ❘ 20/39Vidéo
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:20 vous appelez je m'appelle Mélanie Bûche Muller, À quelle période Etiez-vous adolescente, fin des années Quatre-vingt-dix Jusqu'au début des années deux mille. 0:28 Que retenez vous de votre adolescence? 0:30 C'était une période où on a beaucoup rigolé. 0:32 On est encore insouciants. 0:34 On avait bien sûr pas le problème des réseaux sociaux, ce qui fait qu'on restait quand même proches les uns des autres. 0:39 Mais une fois rentré à la maison, euh, on oubliait un peu les copains. 0:43 Retour à la réalité avec les parents. 0:45 Et puis c'est une période où on est un peu en rébellion, voudrait que le monde soit parfait. 0:50 Et puis finalement grandi, on prend ses responsabilités et ça nous aide à avancer dans la vie. 0:58 qu avez vous fait comme études et je suis allé au collège agencer dans la Vienne puis ensuite au lycée à Bressuire, dans les deux-sèvres où j'étais à l'internat. 1:08 C'était bien d'être loin des parents et de pouvoir faire sa vie sans être surveillé en permanence. 1:14 Avez-vous une anecdote de l'internat. 1:17 Les anecdotes assez sympa sont lorsqu'il y a les alarmes incendie en pleine nuit on doit descendre et que les copines prennent le temps de se laver les dents. 1:27 au cas où elle voit un beau pompier en bas de l'internat. 1:30 Une fois que tout le monde était sorti et qu'on était sur tout le monde, soit là, on pouvait retourner se coucher. 1:34 Quel était votre rythme de vie lorsque vous étiez à l'internat? 1:38 À l'internat, on avait un réveil obligatoire. 1:40 On nous lever, obligé de faire son lit avant déjeuner, que la chambre soit propre et rangé, on faisait notre journée de cours. 1:47 deux soirs par semaine, devoirs obligatoires afin de pouvoir passer notre cap au bout des deux ans. 1:53 Qu'avez vous fait comme cap un CAP photographie avez-vous Une anecdote particulière sur votre passage du Cap. 2:00 Et on était un petit peu en rébellion lors d'une épreuve pratique puisque les professeurs sont arrivés en retard. 2:07 On a commencé en retard. 2:08 Du coup, les derniers, nous n'avions pas le temps de manger. 2:11 donc l'après midi, quasiment la classe entière a décidé de sécher les cours pour aller à la fête foraine y a-t-il eu des sanctions après cette acte de rébellion. 2:22 Oui il y a eu sanction. 2:23 On a tous été collé un mercredi après-midi mais c'est pas grave il pleuvait le on avait bien profiter de la fête sous le soleil et pendant votre CAP avez-vous des souvenirs de voyage. 2:34 On est allé plusieurs fois Paris pour voir des expositions. 2:37 notamment des expositions sur quoi? 2:40 Photographies, peintures, notamment au centre Beaubourg. 2:43 Quel transport utiliser vous lors de ses voyages? 2:46 On y aller en bus. 2:48 On rigolait bien entre copains copines. 2:51 Beaucoup de moqueries et de rigolade. 2:53 J'en ai subi comme certainement dit aux autres. 2:56 On s'est pas mal moqué de mon nom de famille parce que mon nom de famille étaient et que mes copines m'appelaient. 3:04 acceptez-vous ces moqueries. 3:05 Tout le monde se moquait les uns des autres, donc il n'y avait pas de drame. 3:08 Tout le monde le prenait bien. 3:10 Combien de temps a duré votre cap? 3:12 Donc deux années de cap et puis après j'ai enchaîné sur deux années de bac pro dans le même lycée, mais plus en internat, en appartement avec une copine. 3:20 Quel était votre organisation dans cet appartement? 3:22 Après l'internat? 3:23 Et on a appris à se gérer tout seul. 3:26 Il fallait se faire à manger, gérer les cours, les devoirs. 3:30 Et puis bien sûr, on en a profité pour faire des soirées entre copains. 3:34 Merci pour cette interview Au revoirIl était une fois dans l'Est ❘ l'Internat ❘ 28/30Audio
- J'ai envie de crier toute ma colère, toute ma haine cette putain de vie. Merde ! Merde la terre entière, j'en peux plus de cette vie de merde, j'ai envie de tout claquer la terre entiére me fait chié. Les mecs me font chié, j'en veux plus, plus jamais, je veux plus être dépendante d'une bite à la con qui pense qu'à rentrer sans aucun respect pour la personne. J'en peux plus, j'emmerde toute la terre, je hais tout sur cette terre surtout tous les mecs à la con et la meuf de la Ligne 4 ! T'as une haine envers tous les mecs je les déteste tous. J'en veux plus, je ne veux plus rien, j'en peux plus du tout de ce bordels, j'en ai rien a foutre d'avoir un mec, ça nous détruit et ça c'est même pas nous respecter. Même mon père est ingrat. J'emmerde tous les mecs encore une fois parce qu'ils ont bien mérité en espérant que cette année soit si forte qu'elle les détruisent tous. Tous ceux qui m'ont fait du mal et tous ceux pour qui j'ai dû me brûler les yeux en versant des larmes. Que soient punis tout ceux qui ont osé les faire avec moi. Je crois en une grosse force en moi capable de destruction. Capable de prendre les commandes de tout ce que je veux. Je suis capable de faire de ma vie ce que je veux. Ce soir je me morfonds, ça me fait du bien. Et je sais que dans la nuit j'aurai fait le point et que je changerai tout. Que, sincérement soient puni tous les hommes capables de mal. Merde à cette gente. On ne peut rien tirer d'une bite.Crier toute ma colèreAudio
- Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux. On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est". Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ? 0:20 B Trio Inès. 0:21 J'ai interviewé Frédéric Gras. 0:24 Comment avez-vous vécu votre adolescence? 0:26 C'est une période un peu difficile, une période transitoire, tu sais, entre entre l'enfance et l'âge adulte. 0:35 C'est pas la plus belle période de ma vie, Je crois que je me chercher. 0:39 Puis je pense que j'étais introvertie. 0:42 Du coup, vous sentez-vous bien dans votre peau. 0:44 Alors non, je ne me sentais pas très bien dans ma peau. 0:47 Mais j'ai essayé de le cacher, j'étais suffisant. 0:51 Euh je prenais les gens de haut, aviez-vous de bonnes relations avec vos parents. 0:57 alors ma mère était très protectrice et elle ne supportait pas le fait que ce que je me détache d'elle. 1:04 même à l'adolescence. 1:06 Et mon père, mon père e je ne connaissais pas, je ne connaissais pas bien, il était toujours absent. 1:13 J'ai un papa qui travaille par poste. 1:16 il était mineur quand il travaille de nuit, je le voyais un peu en soirée avant de partir quand il travaillait du matin. 1:24 Euh, je ne voyais pas du tout. 1:26 Enfin, c'était particulier. 1:31 j'étais solitaire. 1:35 En fait, j'étais seul parce que mon meilleur ami, il est décédé. 1:39 Il est mort à douze ans et je pense que que ça m'a affectée. 1:45 J'avais des copains en classe, mais euh, c'était pas le même lien avec E avec petits gens. 1:54 Donc le le le copain que j'avais perdu. 1:57 En plus, ils habitaient pas le même endroit puisque au collège, tu sais, on vient de plusieurs horizons, plusieurs villages moi je. 2:04 Moi, je viens d'un milieu populaire, le peuple, un milieu, qu'il n'y a pas trop de de, de, de culture. 2:11 Enfin si, il y a une culture mais pas trop de connaissances. 2:15 Comme j'étais déjà un peu seul, un peu isolé e j'étais pas. 2:18 J'étais pas épaulé non plus. 2:20 Je ne savais pas où j'allais. 2:21 Donc enfin, pour moi, c'était difficile de me projeter. 2:23 Voilà.Il était une fois dans l'Est ❘ Petit Jean ❘ 30/30Audio