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- Je lui ai dit que la femme de ma vie, c'était elle. Que mes enfants seraient les siens. Et puis elle a répondu qu’elle n’y croyait pas, qu'elle ne serait pas une bonne mère, comme la sienne n'en avait pas été une. Une bonne mèreTexte
- Vacances : j'en ai marre d'être toute seule et d'attendre que quelque chose arrive dans ma vie. C'est lourd d'être passif ! J'ai aussi envie de me sentir jolie de temps en temps, envie de plaire, d'embrasser quelqu'un, de faire une rencontre à cette fichue Thalasso, de m'épiler les jambes parce que je me sens encore plus laide, même si j'ai pas le droit. C'est con la vie : des obligations, des privations, des trucs trop chers. Faut que je l'appelle : ça me bouffera toute ma carte téléphonique, j'aurai froid dans la cabine, tant pis, je m'en fous, tout ce que je veux, c'est lui parler. Bon, j'en ai fini avec mon mélo ! Attendre quelque choseTexte
- On vit notre vie telle qu'on nous l'a apprise. Est-ce la bonne méthode ? Ne pourrais-je pas être heureuse autrement ? Travailler toute ma vie pour la « gagner »… La gagner ? C'est donc un jeu. Je joue ma vie parce que quelqu'un m'a appris comme ça ? Et si je n'ai pas envie de jouer ? Et si je n'ai pas envie de gagner ? Sur terre ça se passe ainsi. On est tous enfermé, emprisonné dans le globe qu'ils appellent ciel et que l'on croit aveuglément. Enfermé dans leurs lois pour vivre mieux en communauté. Si tu choisis de vivre mieux dans un autre esprit, ils t'enferment. Je n'ai pas le temps de jouer. Je veux connaître ce qu'ils appellent « monde ». Je veux vivre autre chose. Et si je ne veux pas gagner ?Texte
- 14 ans en Barétous 7 ❘ CatherineVidéo
- Correspondances ❘ Michelle à Célestine et Bachir ❘ 06/39Vidéo
- Correspondances ❘ Maylis à l'adolescente qu'elle était ❘ 17/39Vidéo
- Correspondances ❘ Claire, Leila, Guillaume et Mohamed à Nathalie ❘ 39/39Vidéo
- Entre #6 : Comment s'installe la violenceVidéo
- Entre #13 : Un monde sucréVidéo
- Je suis complètement perdu. Je ne sais plus du tout ce que je fais de ma vie, je n'ai aucune idée de qui je suis. Je ne sais pas du tout ce que je ressens, je n'ai pas une seule idée de ce que je désire. Cela me fait peur et je suis complètement effrayé. Je ne supporte plus ma paresse, ma peur, mon indécision, ma douleur et toute cette colère que j'ai en moi. Tout ça n'a pas de sens, putain ! Je ne cesse de faire des listes mais je n'avance pas. Je n’avance plus ! Toute cette colèreTexte
- DouleurAudio
- Voilà, en relisant ce carnet, j'ai eu envie de revenir cinq ans avant. De redevenir une petite ado. Au cœur indécis. J'ai envie de redevenir une enfant sans avoir la contrainte du quotidien d'aujourd'hui qui rappelle à chaque fois que tu dois travailler car la vie d'adulte, ce n'est plus si loin. J'aimerais ne plus culpabiliser lorsque je ne travaille pas. Je voudrais rester celle que j'étais, sans crainte du lendemain. Car pour dire vrai, l'avenir me fait peur. Je ne suis pas encore une jeune femme responsable. Je vis avec rien dans la tête en pensant que l'avenir me portera chance. J'angoisse. Je suis compliquée. Je suis habitée depuis quelque temps d'une attitude nonchalante. Je me traîne. Je sors, dors, me fatigue à ne rien faire. Putain que je sorte de cette façade. Je me cherche encore. Où en suis-je ? L'avenir me fait peurTexte
- J'ai trop envie de reculer le temps. C'est comme si ma vie était dans un train qui peu plus s'arrêter ni reculer. J'en ai vraiment marre ! Ce serait un train qui irait vers la mort. Et puis aussi en ce moment je me dis que maintenant je suis presque ado, je me dis que je ne serai plus jamais une enfant ! Je grandirai à jamais. Reculer le tempsTexte
- Et nous avons fait l'amour, comme cela, dehors, sur ce banc. En quittant les lieux, nous étions tous deux dans un état second. Nous nous sentions si loin de tout après avoir brûlé ces interdits, et pourtant nous n'avions jamais été aussi proches du monde, heureux d'être en vie, être soi, d'être nous ! Et puis, nous évoluions dans un climat de suave lenteur, de douce volupté. Puis, alors qu'il pleuvait toujours, un rayon de soleil à jailli, et a enfanté un superbe arc-en-ciel. Je me souviendrais toujours du visage de L., absent, effacé, alors que je m'approchais de la table à laquelle elle était assise. Son état reflétait le mien à merveille. L'euphorie était immense et indicible. Je l'aime !Dans un état secondTexte
- J’ai rencontré Pierre. Il est venu me voir dans l’appartement du boulevard Carnot et nous avons fait l’amour. Je me souviens de chaque détail, le soleil dehors, la fenêtre ouverte et le souffle tiède de l’air qui entrait dans l’appartement, son apparition quand il a garé sa voiture, le bruit sec et brutal de la portière. Quand il est entré dans l’appartement et que je l’ai embrassé je pensais, J’embrasse un homme, la phrase se répercutait pendant que mes lèvres touchaient les siennes. Chaque parcelle de lui était un synonyme du mot Liberté, Liberté conquise contre toi, contre toute ma vie, Liberté la barbe sur son visage, Liberté les muscles sous le tissu de son tee-shirt, Liberté la pilosité de ses bras, Liberté son sexe qui se tendait sous la toile de son jean, Liberté contre ce que le monde avait voulu de moi.Chaque parcelle de luiTexte
- Si j'ai commencé à ne plus parler c'est qu'on ne m'a pas donné la possibilité de parler. On ne m'a pas laissé cette chance au moment où il le fallait. Au moment où j'en aurais eu besoin. Ce "on" c'est ces gens. Ces gens qui vivent (et encore c'est un grand mot) dans un monde artificiel. Ce monde où je ne me suis pas sentie à l'aise. Je n'ai pas eu envie de parler si c'était pour être hypocrite, pour dire que ça va alors qu'au fond de moi tout va au plus mal. Toujours porter un masque. Chaque jour. Chaque jour jouer un jeu. Un jeu qui était devenu presque une habitude. Pourquoi continuer comme ça ? À tout calculer ? À prendre la vie pour une scène ? Toujours porter un masqueTexte
- Un jour passé sans sa voix. Je deviens de plus en plus fou. Hier, j'ai pleuré comme jamais j'ai pleuré de toute ma vie. Ce matin, rebelote, en cours, puis à 10h, comme une vraie gonzesse. Enfin, ça va passer. Ce que je ne comprend pas c'est comment ça a pu passer du plus haut des sentiments au vide total de sa part. (rupture)Un jour passé sans sa voixTexte
- 14 ans en Barétous 6 ❘ ValentineVidéo
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