PLAY/PAUSE
L'INTERNAT :
Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux.
On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est".
Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ?
Comment vous appelez vous ?
Je m'appelle Mélanie Buchmuller.
À quelle période étiez-vous adolescente ?
Fin des années Quatre-vingt-dix jusqu'au début des années deux mille.
Que retenez vous de votre adolescence ?
C'était une période où on a beaucoup rigolé. On est encore insouciants. On avait bien sûr pas le problème des réseaux sociaux, ce qui fait qu'on restait quand même proches les uns des autres. Mais une fois rentré à la maison, on oubliait un peu les copains. Retour à la réalité avec les parents.
Et puis c'est une période où on est un peu en rébellion, on voudrait que le monde soit parfait.
Et puis finalement on grandit, on prend ses responsabilités et ça nous aide à avancer dans la vie.
Qu'avez vous fait comme études ?
Je suis allée au collège à Gençay dans la Vienne puis ensuite au lycée à Bressuire, dans les deux-sèvres, où j'étais à l'internat. C'était bien d'être loin des parents et de pouvoir faire sa vie sans être surveillée en permanence.
Avez-vous une anecdote de l'internat ?
Les anecdotes assez sympa sont lorsqu'il y a les alarmes incendie en pleine nuit, on doit descendre et que les copines prennent le temps de se laver les dents, au cas où elle voit un beau pompier en bas de l'internat. Une fois que tout le monde était sorti et qu'on était sûr que tout le monde soit là, on pouvait retourner se coucher.
Quel était votre rythme de vie lorsque vous étiez à l'internat?
À l'internat, on avait un réveil obligatoire. On nous levait, obligé de faire son lit avant déjeuner, que la chambre soit propre et rangée, on faisait notre journée de cours. Deux soirs par semaine, devoirs obligatoires afin de pouvoir passer notre CAP au bout des deux ans.
Qu'avez vous fait comme CAP ?
Un CAP photographie.
Avez-vous Une anecdote particulière sur votre passage du CAP ?
Et ben on était un petit peu en rébellion lors d'une épreuve pratique puisque les professeurs sont arrivés en retard. On a commencé en retard. Du coup, les derniers, nous n'avions pas le temps de manger. Donc l'après midi, quasiment la classe entière a décidé de sécher les cours pour aller à la fête foraine.
Y a-t-il eu des sanctions après cette acte de rébellion ?
Oui il y a eu sanction. On a tous été collé un mercredi après-midi mais c'est pas grave il pleuvait le jour là, on avait bien profité de la fête sous le soleil.
Et pendant votre CAP, avez-vous des souvenirs de voyage ?
On est allé plusieurs fois à Paris pour voir des expositions notamment.
Des expositions sur quoi ?
Photographies, peintures, notamment au centre Beaubourg.
Quel transport utilisiez-vous lors de ces voyages?
On y allait en bus. On rigolait bien entre copains copines, beaucoup de moqueries et de rigolades.
J'en ai subi comme certainement dites aux autres.
On s'est pas mal moqué de mon nom de famille parce que mon nom de famille était Vachon et que mes copines m'appelaient « vachette ».
Acceptiez-vous ces moqueries ?
Tout le monde se moquait les uns des autres, donc il n'y avait pas de drame. Tout le monde le prenait bien.
Combien de temps a duré votre CAP ?
Donc deux années de CAP et puis après j'ai enchaîné sur deux années de bac pro dans le même lycée, mais plus en internat, en appartement avec une copine.
Quelle était votre organisation dans cet appartement après l'internat ?
Et bien on a appris à se gérer tout seul. Il fallait se faire à manger, gérer les cours, les devoirs. Et puis bien sûr, on en a profité pour faire des soirées entre copains.
Merci pour cette interview.
Au revoir
Bonjour, Nous sommes les élèves de troisième du collège Joliot Curie à Tucquegnieux.
On travaille avec la compagnie La Bande Passante sur le projet qui s'appelle "Il était une fois dans l'Est".
Et on voudrait savoir : c'était quoi avoir quatorze ans ici ?
Comment vous appelez vous ?
Je m'appelle Mélanie Buchmuller.
À quelle période étiez-vous adolescente ?
Fin des années Quatre-vingt-dix jusqu'au début des années deux mille.
Que retenez vous de votre adolescence ?
C'était une période où on a beaucoup rigolé. On est encore insouciants. On avait bien sûr pas le problème des réseaux sociaux, ce qui fait qu'on restait quand même proches les uns des autres. Mais une fois rentré à la maison, on oubliait un peu les copains. Retour à la réalité avec les parents.
Et puis c'est une période où on est un peu en rébellion, on voudrait que le monde soit parfait.
Et puis finalement on grandit, on prend ses responsabilités et ça nous aide à avancer dans la vie.
Qu'avez vous fait comme études ?
Je suis allée au collège à Gençay dans la Vienne puis ensuite au lycée à Bressuire, dans les deux-sèvres, où j'étais à l'internat. C'était bien d'être loin des parents et de pouvoir faire sa vie sans être surveillée en permanence.
Avez-vous une anecdote de l'internat ?
Les anecdotes assez sympa sont lorsqu'il y a les alarmes incendie en pleine nuit, on doit descendre et que les copines prennent le temps de se laver les dents, au cas où elle voit un beau pompier en bas de l'internat. Une fois que tout le monde était sorti et qu'on était sûr que tout le monde soit là, on pouvait retourner se coucher.
Quel était votre rythme de vie lorsque vous étiez à l'internat?
À l'internat, on avait un réveil obligatoire. On nous levait, obligé de faire son lit avant déjeuner, que la chambre soit propre et rangée, on faisait notre journée de cours. Deux soirs par semaine, devoirs obligatoires afin de pouvoir passer notre CAP au bout des deux ans.
Qu'avez vous fait comme CAP ?
Un CAP photographie.
Avez-vous Une anecdote particulière sur votre passage du CAP ?
Et ben on était un petit peu en rébellion lors d'une épreuve pratique puisque les professeurs sont arrivés en retard. On a commencé en retard. Du coup, les derniers, nous n'avions pas le temps de manger. Donc l'après midi, quasiment la classe entière a décidé de sécher les cours pour aller à la fête foraine.
Y a-t-il eu des sanctions après cette acte de rébellion ?
Oui il y a eu sanction. On a tous été collé un mercredi après-midi mais c'est pas grave il pleuvait le jour là, on avait bien profité de la fête sous le soleil.
Et pendant votre CAP, avez-vous des souvenirs de voyage ?
On est allé plusieurs fois à Paris pour voir des expositions notamment.
Des expositions sur quoi ?
Photographies, peintures, notamment au centre Beaubourg.
Quel transport utilisiez-vous lors de ces voyages?
On y allait en bus. On rigolait bien entre copains copines, beaucoup de moqueries et de rigolades.
J'en ai subi comme certainement dites aux autres.
On s'est pas mal moqué de mon nom de famille parce que mon nom de famille était Vachon et que mes copines m'appelaient « vachette ».
Acceptiez-vous ces moqueries ?
Tout le monde se moquait les uns des autres, donc il n'y avait pas de drame. Tout le monde le prenait bien.
Combien de temps a duré votre CAP ?
Donc deux années de CAP et puis après j'ai enchaîné sur deux années de bac pro dans le même lycée, mais plus en internat, en appartement avec une copine.
Quelle était votre organisation dans cet appartement après l'internat ?
Et bien on a appris à se gérer tout seul. Il fallait se faire à manger, gérer les cours, les devoirs. Et puis bien sûr, on en a profité pour faire des soirées entre copains.
Merci pour cette interview.
Au revoir
Il était une fois dans l'Est est un projet de collecte documentaire mené par la cie La Bande Passante et les élèves du Collège Joliot Curie de Tucquegnieux, avec le soutien de Scènes et Territoires en Lorraine, de la communauté de communes du Pays Haut, et du conseil départemental de Meurthe et Moselle. Interview : Margot Buchmuller. Montage-Mixage : Laurence Moletta. Dessin : Etienne Gendrin. Musique : Thomas Guiral.