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253 témoignages en ligne
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- Correspondances ❘ Nathalie à Claire et Leila ❘ 38/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à Guillaume et Mohamed ❘ 36/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à Guillaume et Mohamed ❘ 34/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à son amour d'adolescente ❘ 32/39(0)Vidéo
- Que de temps s'est passé depuis la dernière fois où j'ai écrit dans ce carnet secret. J'ai maintenant 16 ans ! La vie va comme elle va. Mais je ressens par moment une certaine mélancolie inexplicable, peut-être est-ce dû au deuxième mouvement du quintette pour clarinette de Mozart que je suis en train d'écouter. Une certaine mélancolie(0)Texte
- Correspondances ❘ Claire, Leila, Guillaume et Mohamed à Nathalie ❘ 39/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Claire et Leila à Nathalie ❘ 37/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Guillaume et Mohamed à Nathalie ❘ 35/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Guillaume et Mohamed à Nathalie ❘ 33/39(0)Vidéo
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Je crois que j'ai oublié ❘ 06/19(0)Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ Mon Papa Syndicaliste ❘ 14/30(0)Audio
- Il disait des phrases directement liées à sa vie d’auteur, « je dois écrire ma conférence pour la semaine prochaine », « il faut que je réponde à mon éditeur », et je rêvais de pouvoir prononcer ces mots-là moi aussi. Il m’avait invité à venir avec lui à l’opéra un après-midi et j’étais bouleversé, je ne sais pas si c’était par la beauté de la musique ou parce que l’opéra me donnait l’impression d’être un bourgeois accompli, on ne peut sans doute pas distinguer les deux. Quelle image aurait pu être plus éloignée de mon père que celle de moi, là, assis à l’Opéra de Paris, à côté d’un auteur ? J’entrais à l’opéra et je pensais "Je n’aurais jamais dû entrer dans cette salle", je m’installais à la terrasse d’un café du Marais pour lire un ouvrage de Derrida ou Arendt et je pensais "Je n’aurais jamais dû être là, je n’aurais jamais dû savoir que ces auteurs existent". Être un bourgeois accompli(0)Texte
- Entre #23 : Écrire(0)Vidéo
- Je me sens «dans » la liberté(0)Texte
- Chez toi, c’est l’endroit où j’ai découvert qu’il y avait des fenêtres de sociabilité. Là où j’ai découvert ma propre joie. Que ma parole avait du sens. Là où les mots me sont venus. Un lieu d’autonomie. Où j’ai pu prendre le risque de rater, la crainte du reproche en moins. Chez toi j’ai découvert des chemins dans lesquelles je pouvais avoir de l’amour pour des mondes qui m’intimidaient. Un lieu en moi. Je vais chez toi en secret, je n’y vais pas forcément avec mon corps, mais par la présence d’un objet, ou d’un vêtement, ou d’un souvenir. Je n’aimerais pas que tu deviennes une simple salle vide, sans couleurs. Une salle vide c’est un simple plafond, des fenêtres, un sol qui attend d’être rempli. Une page blanche sans crayons, sans couleurs, sans intentions. Prendre le risque de rater(0)Texte
- Cet après-midi, je suis allée au cimetière, et j'ai beaucoup réfléchi : je voudrais être enterrée dans une tombe en vieilles pierres avec beaucoup de fleurs. Je voudrais qu'il y ait du lierre/ Quand même quand on n'y pense, les morts doivent être bien tranquilles au paradis, ou je ne sais où. La mort c'est «l'avenir» de tous. La mort c'est l'avenir de tous(0)Texte
- Et nous avons fait l'amour, comme cela, dehors, sur ce banc. En quittant les lieux, nous étions tous deux dans un état second. Nous nous sentions si loin de tout après avoir brûlé ces interdits, et pourtant nous n'avions jamais été aussi proches du monde, heureux d'être en vie, être soi, d'être nous ! Et puis, nous évoluions dans un climat de suave lenteur, de douce volupté. Puis, alors qu'il pleuvait toujours, un rayon de soleil à jailli, et a enfanté un superbe arc-en-ciel. Je me souviendrais toujours du visage de L., absent, effacé, alors que je m'approchais de la table à laquelle elle était assise. Son état reflétait le mien à merveille. L'euphorie était immense et indicible. Je l'aime !Dans un état second(0)Texte
- Les beaux-endroits c’est pour ailleurs(0)Texte
- Sur le chemin vers le théâtre, l’excitation monte, il se voit déjà avoir une nouvelle vie, ne plus fréquenter sa famille, rompre tous les liens avec eux et vivre dans une minuscule chambre sous les toits avec Elena. Il imagine une vie d’artiste partagée avec elle, les pièces de théâtre et les concerts de musique classique qu’il pourra voir gratuitement grâce à son travail, il s’imagine s’endormir dans sa minuscule chambre, sans famille, sans autre famille qu’Elena, et sans s’en rendre compte, il sourit. Il pense : Je donnerai tout pour avoir ce travail-là, je donnerai tout pour l’avoir. Il voudrait hurler Oui, pitié, je vous en prie, acceptez-moi, je ne suis pas comme les autres, il voudrait lui dire qu’elle est son seul espoir, que peut-être si elle ne l’accepte pas ce refus sera le point de départ de sa chute et que tout ce qu’il a fait jusque-là n’aura servi à rien, (...) que sans ce travail il devra devenir serveur dans un bar et que la pénibilité et la difficulté de ce travail lui causeront trop de fatigue et qu’à cause de la fatigue il ne réussira pas ces études et que sans diplôme il devra retourner dans le village et se faire embaucher à l’usine comme la plupart des hommes, ou essayer de survivre de petits boulots puisque l’usine est presque fermée, ou travailler aux caisses du supermarché comme sa cousine.Avoir une nouvelle vie(0)Texte
- 14 ans en Barétous 1 ❘ Jean-Claude(0)Vidéo