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- Depuis que je suis au collège je fais une sorte de déprime. C'est comme si tout ce qui se passe n'était qu'un rêve. C'est comme si tout autour de moi ce n'était que le second plan. Comme si j'étais seule au monde. J'ai tout le temps envie de pleurer. Peut-être à cause de l'école primaire qui me manque. Je suis vraiment grave ! Je n'arrive pas à m'habituer au collège. Je ne sais pas sous quel angle le voir… Et je trouve que le temps passe extrêmement vite. J'arrive pas à me rendre compte qu'on est déjà à la fin de l'année. Je n'arrive pas à penser au passé ou au futur. Tout s'embrouille dans ma tête. Au début je pensais que c'était normal à mon âge (zéro crise d'adolescence) et aussi, j'ai l'impression d'être gogole : je ne comprends rien à la vie, à ce que les gens disent. Et je pensais que de nombreuses personnes sont comme moi mais personne ne me comprend. Il y a même eu des périodes où je voulais aller voir un psy. Le fait que j'aille déjà en cinquième me fait peur. Et je suis même pas à l'aise dans mon collège. J'ai besoin de me confier mais, à qui ? J'éprouve une sorte de grand vide en moi-même. C'est comme si j'attendais que quelque chose se passe mais rien. Rien que ce vide insupportable. Tout s'embrouille dans ma tête et je ne sais pas jusqu'à quand je vais supporter ce vide. J'éprouve un sentiment de confusion lourd et insupportable. Je ne sais plus quoi faire ni penser. Mais vraiment il y a des fois où je crois rêver. Plus rien est n’est impossible à présent. Je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive et j'espère que je vais vite remonter de ce grand trou infini… J'ai l'impression d'être tellement différente par rapport aux autres gens… Il faut vraiment qu'on me tende une échelle pour que je remonte ce foutu trou qui me donne le moral à zéro, je ne sais pas pourquoi... Le collège c'est vraiment comme un vide. J'arrive pas à m'y faire. Une sorte de grand vide(0)Texte
- Je suis en face de lui. Il ne dit rien. Je le regarde tout au fond de ses yeux. Ils sont beaux, mais ils sont vides. Vides. Ils ne disent rien. C'est triste des yeux qui nous disent rien. Ils sont fermés sur le monde. Ils ne voient rien. Ni la beauté, ni la misère. Ni le ciel, ni la terre. Rien. Il passe mais ne voit pas. Quand il marche dans la rue, il regarde en face de lui, ne croise pas un regard voisin. Il avance. Regarde à gauche à droite avant de traverser, automatiquement. Parfois il marche aussi la tête baissée, les yeux fixés sur le macadam. Maintenant, il est assis, droit. Il ne dit rien. Et ne dira rien. Plus jamais. C'est trop tard. Des yeux qui ne disent rien(0)Texte
- Il faut que je me vide. FAIS CHIER, FAIS CHIER, FAIS CHIER. Désolé, mais c'est comme ça. D'accord, t'as ton exam (examen), tu stresses, et tu veux voir personne. Mais tu peux pas te rendre compte du mal que ça fait d'entendre qu'il vaudrait mieux que je ne t’appelle pas, tu peux pas non plus savoir à quel point c'est dur d'entendre que tu rentres mais que tu peux pas me voir ne serait-ce qu'une seconde…une minute…Merci aussi pour les nuits passées à 1000 mètres de l'autre coté du pieu, soi disant que ça ne va pas. Tu me fais un mal de chien, alors que je n’ai rien demandé, merde, juste à être heureux avec toi. Avec tes humeurs, mes sentiments baissent. Je commence à croire malgré tout que tu me prends pour un con, et que tu essaies de jouer au maximum avec mes sentiments. D'accord, je comprends ton stress, d’ailleurs je ne bronche pas, au téléphone, je suis cool et compréhensif parce que je me dis que c'est passager, mais chaque jour ton visage s'estompe un peu plus, et ça me fout le moral à zéro, tu me tues. Bref. Ça fait du bien. (rupture)Ne serait-ce qu'une seconde(0)Texte
- Correspondances ❘ Maylis à l'adolescente qu'elle était ❘ 17/39(0)Vidéo
- Salut, Ça va comme tu veux ? Ici, la mer est plutôt calme, quelques fois un peu agitée (comme hier), mais chaude ! Un régal ! La vie, ici, c'est très cool. Je ne sais même plus quel jour on est. Tant mieux. J'ai le cerveau vide ! Vide ! Plus de stress. Et mes cahiers de vacances doivent moisir au fond d'un placard. Heureusement qu'il faut que je me tape tous les deux jours le kilomètre aller retour avec 9 litres d'eau minérale sur les épaules ! Ça me rappelle mon bon vieux cartable que je traînais encore au collège jusqu'au mois de juin, avec une ténacité remarquable, ne voulant pas m'en séparer. Et puis voilà, ça y est, je dévie sur le collège. C'est plus fort que moi, hein ! Et je me souviens. Je me souviens de tous ces moments, bon ou mauvais, parfois bénis, de nos « années collège ».Tous mes souvenirs s'entrechoquent, se cognent et me blessent parfois. Je vais tous vous regretter. Tous ! Toi aussi, tu sais ce que c'est. Nous, on appartient à la bande des exilés. Enfin, on se reverra, j'espère. Je penserai à toi, et à tous les autres aussi. Et… Tu ne m'oublieras pas, un ? Allez, salut !Je dévie sur le collège(0)Texte
- Un jour passé sans sa voix. Je deviens de plus en plus fou. Hier, j'ai pleuré comme jamais j'ai pleuré de toute ma vie. Ce matin, rebelote, en cours, puis à 10h, comme une vraie gonzesse. Enfin, ça va passer. Ce que je ne comprend pas c'est comment ça a pu passer du plus haut des sentiments au vide total de sa part. (rupture)Un jour passé sans sa voix(0)Texte
- Chez toi, c’est l’endroit où j’ai découvert qu’il y avait des fenêtres de sociabilité. Là où j’ai découvert ma propre joie. Que ma parole avait du sens. Là où les mots me sont venus. Un lieu d’autonomie. Où j’ai pu prendre le risque de rater, la crainte du reproche en moins. Chez toi j’ai découvert des chemins dans lesquelles je pouvais avoir de l’amour pour des mondes qui m’intimidaient. Un lieu en moi. Je vais chez toi en secret, je n’y vais pas forcément avec mon corps, mais par la présence d’un objet, ou d’un vêtement, ou d’un souvenir. Je n’aimerais pas que tu deviennes une simple salle vide, sans couleurs. Une salle vide c’est un simple plafond, des fenêtres, un sol qui attend d’être rempli. Une page blanche sans crayons, sans couleurs, sans intentions. Prendre le risque de rater(0)Texte
- Correspondances ❘ Sylvie à Garance et Samantha ❘ 23/39(0)Vidéo
- Le Stade des Préados ❘ Charline ❘ 3/5(0)Vidéo
- Entre #23 : Écrire(0)Vidéo
- Entre #13 : Un monde sucré(0)Vidéo
- Cher Futur Moi — Marion(0)Vidéo
- Entre #15 : Les privilèges(0)Vidéo
- Entre #1 : Comment savoir si vous avez quitté l'enfance(0)Vidéo
- "Nous" | par les 4eB et 3eR du Collège Anne Frank | Périgueux(0)Vidéo