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253 témoignages en ligne
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- Cher Futur Moi — Mattéo(0)Vidéo
- Elle a fini par mettre ses affaires dans un sac et à faire mine de partir. Elle m’a dit : dans 45 ans tu n'entendras plus parler de moi. Elle m'a tendu un carnet et m'a dit tiens tu liras ça. Je l'ai retenue et elle est restée. Elle a fait à manger. Nous avons attendu sa mère au salon. Je lui ai demandé d'éteindre la lumière, et j'en ai profité pour pleurer. Elle ne s'en est pas rendue compte. Et puis sa mère est arrivée.Je l'ai retenue et elle est restée(0)Texte
- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 14/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Michelle à l'adolescente qu'elle était ❘ 04/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Garance et Samantha à Sylvie ❘ 22/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Jackie à Maylis ❘ 20/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Amel à Cettina ❘ 16/39(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Le Stade ❘ 20/30(0)Audio
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte
- Cher Futur Moi — Nina(0)Vidéo
- Entre #4 : Une nouvelle amie(0)Vidéo
- Entre #23 : Écrire(0)Vidéo
- Entre #18 : Une chanson(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Nathalie à Guillaume et Mohamed ❘ 36/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Maylis à l'adolescente qu'elle était ❘ 17/39(0)Vidéo
- Entre #10 : Un chagrin d'amour(0)Vidéo
- Je suis là, dans mon lit à écouter la musique de Titanic. Je pense. Je me souviens. Dans les champs avec lui, dans le lac avec elle, et moi qui me prenait pour Brigitte Bardot, dans le camping, les lavabos et les crapauds. Le bar et le pont (pour se suicider). La fête est ma première vraie nuit blanche, le champ de maïs, la nuit, le petit chemin, la soupe à 7h du matin. Les nuits à la belle étoile. Les nuits à la belle étoile(0)Texte
- Correspondances ❘ Nathalie à Claire et Leila ❘ 38/39(0)Vidéo
- J’ai rencontré Pierre. Il est venu me voir dans l’appartement du boulevard Carnot et nous avons fait l’amour. Je me souviens de chaque détail, le soleil dehors, la fenêtre ouverte et le souffle tiède de l’air qui entrait dans l’appartement, son apparition quand il a garé sa voiture, le bruit sec et brutal de la portière. Quand il est entré dans l’appartement et que je l’ai embrassé je pensais, J’embrasse un homme, la phrase se répercutait pendant que mes lèvres touchaient les siennes. Chaque parcelle de lui était un synonyme du mot Liberté, Liberté conquise contre toi, contre toute ma vie, Liberté la barbe sur son visage, Liberté les muscles sous le tissu de son tee-shirt, Liberté la pilosité de ses bras, Liberté son sexe qui se tendait sous la toile de son jean, Liberté contre ce que le monde avait voulu de moi.Chaque parcelle de lui(0)Texte
- Notre seul feu d’artifice ensemble(0)Texte