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253 témoignages en ligne
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- Entre #21 : La disparition(0)Vidéo
- C'est dur maman. C'est dur de ne pas savoir si je me trompe ou non. Parce que tout pourrait juste être une obsession comme tu as dit. Juste un de ses mal-être qu'ont les ados. Juste une excuse, une sorte de solution pour mon trou au cœur. C'est si dur car si tout cela n'est pas un stupide mal-être adolescent de passage, alors c'est énorme ! Je vivrai tout ça le reste de ma vie. J'aurais encore longtemps cette impression de décalage constant entre mon corps et l'idée que j'ai de moi-même. Je devrai mutiler mon corps et emporter les cicatrices, les tatouages pour pouvoir enfin ne plus ne plus sentir ma poitrine, mes seins posés sur mon torse. Ils sont constamment là, face au miroir ce sont de petites boules accrochées à mon corps, des boules qui n'ont pas leur place ici. Lorsque je marche et que je me visualise comme un garçon, tout va bien. Mais lors ce que ces deux poids me reviennent en tête, c'est comme lorsque l'on porte un T-shirt nouveau, et que l'étiquette vous gratte constamment. Et bien mais ça me gratte constamment maman. Ce corps n'est pas encore sécuritaire pour moi. Je sais à quel point c'est énorme. Mais je ne peux pas le faire seul. Il me faudra celle qui depuis le début était là. Pourras-tu rester à mes côtés ? Je t'en supplie reste. Continue de m'aimer comme ton enfant. Même en tant que fils je resterai ton enfant. Ne me laisse pas. Je suis seul à 11 000 km, ça je peux. Mais affronter tout ce qui m'arrivera seul je ne pourrai pas.Ce corps me gratte(0)Texte
- Correspondances ❘ Maylis à Jackie ❘ 19/39(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Au Vieux Boeuf ❘ 1/30(0)Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ l'Internat ❘ 28/30(0)Audio
- Entre #1 : Comment savoir si vous avez quitté l'enfance(0)Vidéo
- Entre #19: L'une revient, l'autre s'en va(0)Vidéo
- Entre #23 : Écrire(0)Vidéo
- Il faut que je me vide. FAIS CHIER, FAIS CHIER, FAIS CHIER. Désolé, mais c'est comme ça. D'accord, t'as ton exam (examen), tu stresses, et tu veux voir personne. Mais tu peux pas te rendre compte du mal que ça fait d'entendre qu'il vaudrait mieux que je ne t’appelle pas, tu peux pas non plus savoir à quel point c'est dur d'entendre que tu rentres mais que tu peux pas me voir ne serait-ce qu'une seconde…une minute…Merci aussi pour les nuits passées à 1000 mètres de l'autre coté du pieu, soi disant que ça ne va pas. Tu me fais un mal de chien, alors que je n’ai rien demandé, merde, juste à être heureux avec toi. Avec tes humeurs, mes sentiments baissent. Je commence à croire malgré tout que tu me prends pour un con, et que tu essaies de jouer au maximum avec mes sentiments. D'accord, je comprends ton stress, d’ailleurs je ne bronche pas, au téléphone, je suis cool et compréhensif parce que je me dis que c'est passager, mais chaque jour ton visage s'estompe un peu plus, et ça me fout le moral à zéro, tu me tues. Bref. Ça fait du bien. (rupture)Ne serait-ce qu'une seconde(0)Texte