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- Je commence enfin à me découvrir un caractère : je me fais d'ailleurs un peu peur. Mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Je commence enfin avoir des goûts, des avis propres. J'ai envie de m'affirmer. Mais évidemment, je vais y perdre quelques personnes… Bah oui, avant tout le monde m'aimait bien, mais si je commence à avoir un caractère, forcément, il ne plaira pas à tout le monde. Je ne me dis pas non plus que je serai une autre personne. Mais il y a une petite étincelle en moi que j'alimente de jour en jour. Et elle me réchauffe. Et ça fait du bien. Mais il faut tout de même que j'apprenne à la contrôler, car ça peut vite dégénérer en incendie. Et un incendie devient vite incontrôlable. Alors je vais doucement souffler sur cette étincelle, sans y verser d'essence. Et elle grandira doucement avec moi. Un incendie devient vite incontrôlable(0)Texte
- Prince de Lu(0)Audio
- Correspondances ❘ Asdine à Bernard ❘ 10/39(0)Vidéo
- J'ai du mal à l'admettre, mais demain bahut. Les boules. Je sens que je vais le croiser ! Je parle de V. Je l'aime pas, là. Pressé, nerveux, te fais sans arrêt chier, nous traite comme de la merde en classe. Avec sa face de con, il commence à emmerder tout le monde, en premier toutes les secondes (filles comprises). Puis les premières et terminales.Demain bahut : les boules(0)Texte
- Il faut que je me vide. FAIS CHIER, FAIS CHIER, FAIS CHIER. Désolé, mais c'est comme ça. D'accord, t'as ton exam (examen), tu stresses, et tu veux voir personne. Mais tu peux pas te rendre compte du mal que ça fait d'entendre qu'il vaudrait mieux que je ne t’appelle pas, tu peux pas non plus savoir à quel point c'est dur d'entendre que tu rentres mais que tu peux pas me voir ne serait-ce qu'une seconde…une minute…Merci aussi pour les nuits passées à 1000 mètres de l'autre coté du pieu, soi disant que ça ne va pas. Tu me fais un mal de chien, alors que je n’ai rien demandé, merde, juste à être heureux avec toi. Avec tes humeurs, mes sentiments baissent. Je commence à croire malgré tout que tu me prends pour un con, et que tu essaies de jouer au maximum avec mes sentiments. D'accord, je comprends ton stress, d’ailleurs je ne bronche pas, au téléphone, je suis cool et compréhensif parce que je me dis que c'est passager, mais chaque jour ton visage s'estompe un peu plus, et ça me fout le moral à zéro, tu me tues. Bref. Ça fait du bien. (rupture)Ne serait-ce qu'une seconde(0)Texte
- 14 ans en Barétous 4 ❘ Chantal(0)Vidéo
- Et, assis sur les ruines de la vieille muraille, je penserais à toi. Tu sais, en fait j'aimerais bien retourner un peu au collège, pas pour travailler, mais pour pouvoir te revoir, toi et les autres. Les grandes vacances sont trop longues, peut-être : mais heureusement que les lettres nous rapprochent les uns des autres. Mais moi, personnellement, je n'aime pas vraiment les sentiments par lettre interposées. Les lettres se conservent mieux que les paroles. Pourtant, une parole, une phrase, fait je crois beaucoup plus d'effet dans notre esprit qu'une écriture. Mais, en même temps, l'écriture est un moyen indirect de dire des choses que l'on ose pas dire oralement, et ça facilite les choses pour les timides. Maintenant, la nuit est tombée, et la bougie qui m'éclaire commence à faiblir. Des étoiles s'alignent dans ma tête. Et c'est par l'écriture que je vais t'embrasser au clair de lune. Allez, chut ! Je dors… Bonne nuit. Tu me manques.Des sentiments par lettres interposées(0)Texte
- 14 ans en Barétous 7 ❘ Catherine(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Carine à Gloria ❘ 30/39(0)Vidéo
- Correspondances ❘ Maylis à Jackie ❘ 19/39(0)Vidéo
- 14 ans en Barétous 1 ❘ Jean-Claude(0)Vidéo
- Après qu'elle m'a dit qu'elle avait aimé L. comme son premier amour, qu'elle avait été tout du long malheureuse d'amour, et que tout était génial avec moi, et que si je ne comprenais pas ça, il ne fallait plus que je la touche. Je commençais à mettre mes chaussettes. J'avais déjà remis mon pull dans la pénombre, alors qu'elle s'est relevée pour fumer une cigarette à la fenêtre. Mais lorsqu'elle m'a vu faire cela, et continuer, bien qu'elle m'a dit que ce n'était pas la peine de la revoir, je l'ai vu sortir plusieurs boîtes de cachets, je croyais qu'elle avait une migraine. Mais lorsque j'ai vu la dizaine de pilules dans sa main, j'ai compris. Elle a commencé à prendre de l'eau, et à faire mine de les avaler. J'avais remarqué qu'elles étaient dans sa main, mais j'ai fait comme si je n'avais rien vu, de peur de la voir le faire pour de vrai, histoire de me prouver qu'elle en était capable. Plusieurs boîtes de cachets(0)Texte
- Je me rends compte en me déshabillant que de petites traces rouges ornent ma culotte ! Je vais voir maman à qui je dis "je crois bien que j'ai mes règles". Donc serviette nana goodnight pour la nuit. Tu te rends compte, je suis réglée à 14 presque et demi. Enfin maintenant c'est fait. Le matin je me lève et aux toilettes serviette pleine. La tête a commencé à tourner, j'ai plus rien vu, je suis sortie des chiottes. J'ai couru à traver la cuisine jusqu'au lave vaisselle. Je rentre dedans et je m'écroule par terre la tête sur le carrelage. (sang,règles,menstruations,puberté)De petites traces rouges(0)Texte
- 14 ans en Barétous 8 ❘ Rosie(0)Vidéo
- Sur MSN, j’ai parlé à F. Il est poète, en ce moment. Déprimé aussi, peut-être. Il est un peu bizarre. Mais tant mieux: quelqu’un de normal, ça n’a aucun intérêt. Là, j’exagère : c’est pas un extraterrestre non plus. Je trouve quand même qu’il n’est pas comme tout le monde. Benoît m’a dit qu’il commençait un journal, «comme les filles». Il l’a dit vite fait, comme ça. C’est marrant. Moi aussi, j’aime bien écrire. Même si ça n’a aucun intérêt. Je m’en fous. Je pourrais essayer d’écrire bien, de faire de belles phrases. Il faudrait penser à la postérité. Quand je serai célèbre (avant ma mort, j’espère), on publiera ce carnet.Il est poète en ce moment(0)Texte
- Si j'ai commencé à ne plus parler c'est qu'on ne m'a pas donné la possibilité de parler. On ne m'a pas laissé cette chance au moment où il le fallait. Au moment où j'en aurais eu besoin. Ce "on" c'est ces gens. Ces gens qui vivent (et encore c'est un grand mot) dans un monde artificiel. Ce monde où je ne me suis pas sentie à l'aise. Je n'ai pas eu envie de parler si c'était pour être hypocrite, pour dire que ça va alors qu'au fond de moi tout va au plus mal. Toujours porter un masque. Chaque jour. Chaque jour jouer un jeu. Un jeu qui était devenu presque une habitude. Pourquoi continuer comme ça ? À tout calculer ? À prendre la vie pour une scène ? Toujours porter un masque(0)Texte
- Cher Futur Moi — Marion(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Chez Barbieri ❘ 17/30(0)Audio
- Cher Futur Moi — Mattéo(0)Vidéo
- Il était une fois dans l'Est ❘ Chez Boca ❘ 4/30(0)Audio