Je réfléchis à mon premier amour d'adolescente...
Mais celui qui me revient le plus fort, c'est mon amour de l'école maternelle.
Il s'appelait Tony, je ne connaissais que son prénom.
A l'époque, les écoles n'étaient pas mixtes.
Nous n'étions pas ensemble en classe, ça se passait pendant la récréation.
La cour aussi était séparées en deux.
D'un côté, les filles, de l'autre les garçons.
Eh bien, pendant les récréations, nous nous retrouvions juste à la limite des deux parties de la cour et nous jouions ensemble au marchand de glaces.
J'arrivais en courant, je m'arrêtai devant lui et je commandai ma glace.
Je payais pour du semblant et ils me rendait des sous pour du semblant.
C'était notre rendez-vous juste ici, dans la cour.
Ces moments étaient magiques.
Je vois le soleil, moi qui courait pour acheter ma glace et repartir n'existait que ce moment précieux, celui où je le retrouvais, c'était lui.
Mon premier amour, c'étaient des moments de rien, si vrais, si profonds.
Et puis un jour, c'était fini.
La grande école était dans un autre bâtiment, Peut-être y était-il allé une année avant moi.
À repenser à ça, je me sens un peu nostalgique.
Jouer au marchand de glaces avec Tony.
Petite ou ado, on me demandait : "Qu'est ce que tu veux devenir plus tard?"
J'avais des rêves plein la tête.
Je ne veux pas tomber dans le pessimisme ou la résignation.
Non, Je vais dire comme Tata Tina qui a Quatre-vingt-neuf ans avec son accent bien d'ici : "ça va déjà aller"
Mais celui qui me revient le plus fort, c'est mon amour de l'école maternelle.
Il s'appelait Tony, je ne connaissais que son prénom.
A l'époque, les écoles n'étaient pas mixtes.
Nous n'étions pas ensemble en classe, ça se passait pendant la récréation.
La cour aussi était séparées en deux.
D'un côté, les filles, de l'autre les garçons.
Eh bien, pendant les récréations, nous nous retrouvions juste à la limite des deux parties de la cour et nous jouions ensemble au marchand de glaces.
J'arrivais en courant, je m'arrêtai devant lui et je commandai ma glace.
Je payais pour du semblant et ils me rendait des sous pour du semblant.
C'était notre rendez-vous juste ici, dans la cour.
Ces moments étaient magiques.
Je vois le soleil, moi qui courait pour acheter ma glace et repartir n'existait que ce moment précieux, celui où je le retrouvais, c'était lui.
Mon premier amour, c'étaient des moments de rien, si vrais, si profonds.
Et puis un jour, c'était fini.
La grande école était dans un autre bâtiment, Peut-être y était-il allé une année avant moi.
À repenser à ça, je me sens un peu nostalgique.
Jouer au marchand de glaces avec Tony.
Petite ou ado, on me demandait : "Qu'est ce que tu veux devenir plus tard?"
J'avais des rêves plein la tête.
Je ne veux pas tomber dans le pessimisme ou la résignation.
Non, Je vais dire comme Tata Tina qui a Quatre-vingt-neuf ans avec son accent bien d'ici : "ça va déjà aller"
Correspondance entre des collegien·nes de Vandoeuvre (54) et des adultes de Forbach (57). 2020-2021.
En partenariat avec le CCAM (Scène Nationale de Vandoeuvre), le Carreau (Scène Nationale de Forbach), le collège Simone de Beauvoir, le conseil départemental de Meurthe et Moselle.