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- Je voulais juste parler un peu de moi. Qui que soit celui qui lit ces lignes est le bienvenu. Si tu lis ces pages dans quelques jours, n'arrache pas les pages, et si tu lis dans quelques dix, vingt ans, essaye de ne pas arracher les pages restantes… Ce cahier n'est pas génial, mais je l'aime bien. J'espère qu'il aura contribué à te faire une image de moi… L'image de l'adolescent simple, un peu mal dans sa peau mais qui le cache, parce que pleurer sur sa personne, c'est ignorer un instant les autres, être un peu égoïste. Et même si cet égoïsme fait parfois du bien, sache que je le deviens plus souvent seul. Si ces pages se perdent un jour, tant pis, elles n'auront servi qu'à faire passer le temps au petit être que je suis, par contre si il se retrouve dans un grenier ou autre d'ici quelques temps, pleins de poussière, je désire qu'il soit respecté, et que l'on ne chie pas dessus si c'est possible, et si un jour quelqu'un cherche à le salir, d'une manière ou d'une autre, et bien sache que je te regarde en ce moment, de là ou je suis. Alors sois cool, repose-le, et laisse continuer et prendre la poussière. (carnet, journal intime)Si tu lis ces pages(0)Texte
- Il était une fois dans l'Est ❘ Chez Lili ❘ 5/30(0)Audio
- Ceci était mon journal. J'ai passé tellement de temps à écrire dessus, ça me fait bizarre de me dire qu'il ne sera plus là pour me réconforter, m'inspirer. 2 ans de vie écrite !! 2 ans de bons moments d'histoire, de tristesse, de sentiments, de nouveauté. C'est mon histoire. J'avais envie que ces pages soient infinies. 2 ans de vies écrites(0)Texte
- Chez toi, c’est l’endroit où j’ai découvert qu’il y avait des fenêtres de sociabilité. Là où j’ai découvert ma propre joie. Que ma parole avait du sens. Là où les mots me sont venus. Un lieu d’autonomie. Où j’ai pu prendre le risque de rater, la crainte du reproche en moins. Chez toi j’ai découvert des chemins dans lesquelles je pouvais avoir de l’amour pour des mondes qui m’intimidaient. Un lieu en moi. Je vais chez toi en secret, je n’y vais pas forcément avec mon corps, mais par la présence d’un objet, ou d’un vêtement, ou d’un souvenir. Je n’aimerais pas que tu deviennes une simple salle vide, sans couleurs. Une salle vide c’est un simple plafond, des fenêtres, un sol qui attend d’être rempli. Une page blanche sans crayons, sans couleurs, sans intentions. Prendre le risque de rater(0)Texte
- Entre #23 : Écrire(0)Vidéo
- Entre #14: Préparer l'avenir(0)Vidéo