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- Elle est pas pour toi m'a dit Clémence Mais quand je te vois je tombe en transe Quand je te regarde dans les yeux je sais que c'est toi que je veux Je t'aime. Mais je ne peux pas je ne veux pas il ne faut pas Pourtant je te croise tous les jours Et ca fait mal Mais quelle connerie l'amour Je me sens sale Quand rencontrerai-je sur l'âme sœur ? Cela fait trop longtemps que je l'attends Quand tu trouverais-je mon cœur ? Tu es là je le sens Je voudrais partir loin et oublier tout ça mais la réalité est là : je t'aime ! Je voudrais partir loin(0)Audio
- Il était une fois dans l'Est ❘ Un Quotidien Lointain ❘ 12/30(0)Audio
- Voilà, en relisant ce carnet, j'ai eu envie de revenir cinq ans avant. De redevenir une petite ado. Au cœur indécis. J'ai envie de redevenir une enfant sans avoir la contrainte du quotidien d'aujourd'hui qui rappelle à chaque fois que tu dois travailler car la vie d'adulte, ce n'est plus si loin. J'aimerais ne plus culpabiliser lorsque je ne travaille pas. Je voudrais rester celle que j'étais, sans crainte du lendemain. Car pour dire vrai, l'avenir me fait peur. Je ne suis pas encore une jeune femme responsable. Je vis avec rien dans la tête en pensant que l'avenir me portera chance. J'angoisse. Je suis compliquée. Je suis habitée depuis quelque temps d'une attitude nonchalante. Je me traîne. Je sors, dors, me fatigue à ne rien faire. Putain que je sorte de cette façade. Je me cherche encore. Où en suis-je ? L'avenir me fait peur(0)Texte
- Il continue. Il décrit l’impossibilité de parler avec sa propre famille à cause de sa transformation et de son éloignement. Il raconte comment à vingt ans il est parti à Paris, la capitale, la grande ville où tout semblait possible, pour étudier la philosophie, et pour vivre plus librement qu’à Reims, sa ville natale. Il dit qu’à Paris il a commencé à écrire des livres, à s’inventer comme un intellectuel. Mon cœur se réveillait dans ma poitrine. Tout changeait autour de moi. Maintenant je comprenais ce que j’avais ressenti dès ses premières phrases : Pourquoi est-ce que je n’avais jamais fait comme lui ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas comme lui ? Pourquoi est-ce que moi je n’étais jamais parti à Paris – comme lui ? Pourquoi est-ce que j’avais limité à ce point mon arrachement au passé ? Ses paroles propulsaient mon corps loin de la salle où j’étais assis et tout à coup j’étais loin des autres, loin d’Elena aussi, pour la première fois j’étais loin d’elle. Je l’écoutais, il parlait, je l’écoutais et je pensais soudain, je voudrais être comme lui, je voudrais être lui – pourquoi est-ce que je n’avais pas fui aussi loin ? Je ne savais plus ce que je ressentais, je l’enviais, il me fascinait et la seconde d’après mes sentiments se muaient en un mélange de jalousie et de colère, pourquoi est-ce qu’il a réussi alors que moi je suis là, bloqué dans cette petite ville de province, et que je n’ai presque jamais rien lu, que je n’ai rien écrit à part quelques scènes de théâtre minables sans aucune valeur plagiées sur ce qu’Elena écrit, pourquoi lui et pas moi – je voulais ne plus l’écouter, je voulais qu’il se taise, faites-le taire, pitié – je lui en voulais d’avoir ce que je n’avais pas, et puis mes émotions s’inversaient encore, elles s’inversaient et je pensais que je n’avais jamais admiré quelqu’un avec autant de force ; je me suis tourné vers Elena et j’ai vu son corps s’éloigner de moi. Je ne pouvais plus la toucher, je voulais l’appeler mais elle n’entendait pas. Quand le philosophe a terminé sa conférence – il s’appelait Didier Eribon, je ne le savais pas encoreJe voulais être comme lui(0)Texte
- Et nous avons fait l'amour, comme cela, dehors, sur ce banc. En quittant les lieux, nous étions tous deux dans un état second. Nous nous sentions si loin de tout après avoir brûlé ces interdits, et pourtant nous n'avions jamais été aussi proches du monde, heureux d'être en vie, être soi, d'être nous ! Et puis, nous évoluions dans un climat de suave lenteur, de douce volupté. Puis, alors qu'il pleuvait toujours, un rayon de soleil à jailli, et a enfanté un superbe arc-en-ciel. Je me souviendrais toujours du visage de L., absent, effacé, alors que je m'approchais de la table à laquelle elle était assise. Son état reflétait le mien à merveille. L'euphorie était immense et indicible. Je l'aime !Dans un état second(0)Texte