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- Je suis là, dans mon lit à écouter la musique de Titanic. Je pense. Je me souviens. Dans les champs avec lui, dans le lac avec elle, et moi qui me prenait pour Brigitte Bardot, dans le camping, les lavabos et les crapauds. Le bar et le pont (pour se suicider). La fête est ma première vraie nuit blanche, le champ de maïs, la nuit, le petit chemin, la soupe à 7h du matin. Les nuits à la belle étoile. Les nuits à la belle étoile(0)Texte
- Une vie heureuse, des problèmes, comme dans toute vie, mais une vie simple : un mari, une femme, des enfants, de la famille, des amis. Et cet inconnu qui débarque et t'annonce qu'il est temps de le suivre. Tu n'as rien demandé, rien fait de particulier mais c'est ainsi, elle ne te laisse pas le choix et te dérobe à la terre pour un monde inconnu, inconscient, sombre, irréel. Tu es arrivé au bout du chemin. Pour certains ce chemin sera très long. Pour il s’arrêtera plus tôt que prévu. Et cet inconnu qui débarque(0)Texte
- Ce soir j'ai pleuré parce que ma mère voulait qu'on aille visiter le collège Saint-Dominique. Un collège de merde. Donc on est allé à Saint-Dominique et pour faire chier ma mère et la directrice je me suis trop mal tenue. En attendant qu'elle arrive je me suis affalée sur un banc, et je lui ai lancé un regard noir quand elle est arrivée. Après j'ai marché et j'ai trop parlé comme une racaille, et quand on est arrivées dans son bureau elle m'a posé des questions, je répondais à peine, Mais bon je me suis mise à pleurer parce que je voulais pas y aller. Du coup je suis trop dégoûtée, j'étais déprimée à mort, mais d'un autre côté, c'est vrai que j'avais fait n'importe quoi cette année, je suis devenu n'importe quoi. Je me suis dit que c'était quand même une chance de venir là-bas parce que je redeviendrais bien. Mais au fond, j'ai pas envie d'y aller. Enfin je sais pas je sais plus où j'en suis, je sais plus quoi penser.Je suis devenue n'importe quoi(0)Texte
- Elle a fini par mettre ses affaires dans un sac et à faire mine de partir. Elle m’a dit : dans 45 ans tu n'entendras plus parler de moi. Elle m'a tendu un carnet et m'a dit tiens tu liras ça. Je l'ai retenue et elle est restée. Elle a fait à manger. Nous avons attendu sa mère au salon. Je lui ai demandé d'éteindre la lumière, et j'en ai profité pour pleurer. Elle ne s'en est pas rendue compte. Et puis sa mère est arrivée.Je l'ai retenue et elle est restée(0)Texte
- Et, assis sur les ruines de la vieille muraille, je penserais à toi. Tu sais, en fait j'aimerais bien retourner un peu au collège, pas pour travailler, mais pour pouvoir te revoir, toi et les autres. Les grandes vacances sont trop longues, peut-être : mais heureusement que les lettres nous rapprochent les uns des autres. Mais moi, personnellement, je n'aime pas vraiment les sentiments par lettre interposées. Les lettres se conservent mieux que les paroles. Pourtant, une parole, une phrase, fait je crois beaucoup plus d'effet dans notre esprit qu'une écriture. Mais, en même temps, l'écriture est un moyen indirect de dire des choses que l'on ose pas dire oralement, et ça facilite les choses pour les timides. Maintenant, la nuit est tombée, et la bougie qui m'éclaire commence à faiblir. Des étoiles s'alignent dans ma tête. Et c'est par l'écriture que je vais t'embrasser au clair de lune. Allez, chut ! Je dors… Bonne nuit. Tu me manques.Des sentiments par lettres interposées(0)Texte
- Salut, Ça va comme tu veux ? Ici, la mer est plutôt calme, quelques fois un peu agitée (comme hier), mais chaude ! Un régal ! La vie, ici, c'est très cool. Je ne sais même plus quel jour on est. Tant mieux. J'ai le cerveau vide ! Vide ! Plus de stress. Et mes cahiers de vacances doivent moisir au fond d'un placard. Heureusement qu'il faut que je me tape tous les deux jours le kilomètre aller retour avec 9 litres d'eau minérale sur les épaules ! Ça me rappelle mon bon vieux cartable que je traînais encore au collège jusqu'au mois de juin, avec une ténacité remarquable, ne voulant pas m'en séparer. Et puis voilà, ça y est, je dévie sur le collège. C'est plus fort que moi, hein ! Et je me souviens. Je me souviens de tous ces moments, bon ou mauvais, parfois bénis, de nos « années collège ».Tous mes souvenirs s'entrechoquent, se cognent et me blessent parfois. Je vais tous vous regretter. Tous ! Toi aussi, tu sais ce que c'est. Nous, on appartient à la bande des exilés. Enfin, on se reverra, j'espère. Je penserai à toi, et à tous les autres aussi. Et… Tu ne m'oublieras pas, un ? Allez, salut !Je dévie sur le collège(0)Texte
- L. m’a un peu fait découvrir la femme, en me faisant prendre ses seins dans mes mains. J’avais découvert ça avec innocence, avec perversion. Ou les deux en même temps ? Je les avais caressés, pressés, nus.Avec innocence, avec perversion(0)Texte
- Prince de Lu(0)Audio
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Prince de LU ❘ 08/19(0)Audio
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Je t'aime ❘ 07/19(0)Audio
- Gros coup de blues. Envie de rien. Envie de pleurer. Me trouve nul. Ne sais pas quoi faire, ni comment. Ai envie de parler à quelqu’un. Ne sais pas à qui. Sais que je ne le ferai pas, de toute façon. Vais pas déranger quelqu’un pour ça. Gros coup de blues(0)Texte
- Cette nuit j'ai rêvé de la fin du monde. Si c'est vrai, je m'en moque un peu, pourvu qu'on meurt tous en même temps. Je suis impatiente. Il y en a qui disent que Paris va être détruit. Donc, (au cas où), adieu. Il y a plein de choses que j'aurais voulu faire avant de mourir. La fin du monde(0)Texte
- Correspondances ❘ Carine à l'adolescente qu'elle était ❘ 28/39(0)Vidéo
- Il faut que je me vide. FAIS CHIER, FAIS CHIER, FAIS CHIER. Désolé, mais c'est comme ça. D'accord, t'as ton exam (examen), tu stresses, et tu veux voir personne. Mais tu peux pas te rendre compte du mal que ça fait d'entendre qu'il vaudrait mieux que je ne t’appelle pas, tu peux pas non plus savoir à quel point c'est dur d'entendre que tu rentres mais que tu peux pas me voir ne serait-ce qu'une seconde…une minute…Merci aussi pour les nuits passées à 1000 mètres de l'autre coté du pieu, soi disant que ça ne va pas. Tu me fais un mal de chien, alors que je n’ai rien demandé, merde, juste à être heureux avec toi. Avec tes humeurs, mes sentiments baissent. Je commence à croire malgré tout que tu me prends pour un con, et que tu essaies de jouer au maximum avec mes sentiments. D'accord, je comprends ton stress, d’ailleurs je ne bronche pas, au téléphone, je suis cool et compréhensif parce que je me dis que c'est passager, mais chaque jour ton visage s'estompe un peu plus, et ça me fout le moral à zéro, tu me tues. Bref. Ça fait du bien. (rupture)Ne serait-ce qu'une seconde(0)Texte
- Je suis allée chez le dermato (dermatologue) il m'a donné un truc pour l'acné et je me suis retrouvée avec des plaques sur la gueule. Puis, chez l'orthodontiste qui m'a proposé un appareil pour les dents de devant qui se chevauchent un peu + appareil de nuit alors là j'ai dit « non ! ». Les lunettes, l'acné, les tifs (cheveux) gras, la petite taille est mon nez ça me suffit. Pas besoin d'y ajouter des dents en fer. Les lunettes, l'acné, les tifs gras…(0)Texte
- Je me rends compte en me déshabillant que de petites traces rouges ornent ma culotte ! Je vais voir maman à qui je dis "je crois bien que j'ai mes règles". Donc serviette nana goodnight pour la nuit. Tu te rends compte, je suis réglée à 14 presque et demi. Enfin maintenant c'est fait. Le matin je me lève et aux toilettes serviette pleine. La tête a commencé à tourner, j'ai plus rien vu, je suis sortie des chiottes. J'ai couru à traver la cuisine jusqu'au lave vaisselle. Je rentre dedans et je m'écroule par terre la tête sur le carrelage. (sang,règles,menstruations,puberté)De petites traces rouges(0)Texte
- Entre #17: L'hésitation amoureuse(0)Vidéo
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Sa Douleur ❘ 03/19(0)Audio
- Douleur(0)Audio
- Aucun dessin pour décrire cette nuit. Juste une vague impression de flammes qui dansent. Danse sauvage et douce. Si enivrante accompagnée d'un bruit de pluie en fond. Une tente, la pluie, des bisous posés tant qu'ils peuvent l’etre, odeur perdue de clopes et de sueur. Les paroles dites, répétées à peine écoutées. Une idée en tête impossible. L'envie qui prend le dessus, le désir qui s'exprime tant qu'il le peut. Un amour fou mais si doux. Un amour fou mais si doux(0)Texte