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- Et nous avons fait l'amour, comme cela, dehors, sur ce banc. En quittant les lieux, nous étions tous deux dans un état second. Nous nous sentions si loin de tout après avoir brûlé ces interdits, et pourtant nous n'avions jamais été aussi proches du monde, heureux d'être en vie, être soi, d'être nous ! Et puis, nous évoluions dans un climat de suave lenteur, de douce volupté. Puis, alors qu'il pleuvait toujours, un rayon de soleil à jailli, et a enfanté un superbe arc-en-ciel. Je me souviendrais toujours du visage de L., absent, effacé, alors que je m'approchais de la table à laquelle elle était assise. Son état reflétait le mien à merveille. L'euphorie était immense et indicible. Je l'aime !Dans un état second(0)Texte
- Il faut que j'arrête de t'aimer ou tu me tueras. Je ne veux pas te perdre. Raté. Il faut se battre pour ses sentiments. Ou pas. à paris, tu relookeras tous les tarés Tu metteras des petits hauts et tu raccourciras le bas et moi je devrais m'effacer, je ne serai plus là Je ne veux pas tout perdre Je vole ton journal en catimini Je sais. C'est de la merde. Je sais. C'est de la merde. Comme tout ce que tu as écrit. Je suis rentrée, j'ai bouffé trop de pizza, dans mon plumard, j'ai dégueulé. Je laisse tremper les draps, pendant que je me rince la bouche. A 4h30, j'ai regerbé l'eau que j'avais bu. Tu verras ma geule. La touche. J'ai une chiasse énorme qui me sors du cul. Reviens, j'ai besoin d'un calin. Tu dis qu'il t'a construite. Tu es son petit lapin. Et moi je t'ai détruite et tu t'en fous toi. Tu te sauves. Aujourd'hui t'es belle, t'es forte, tu crânes. Je vais le buter cet enculé de chauve. Lui faire une grosse entaille au cutter sur son crâne Et tous mes souvenirs de toi au fond. N'oublie pas ce que je t'ai dis. Tu peux crever. Déja moi je t'oublie. Tu peux crever(0)Audio