Rechercher dans tous les témoignages
253 témoignages en ligne
8 résultats
- J'ai du mal à l'admettre, mais demain bahut. Les boules. Je sens que je vais le croiser ! Je parle de V. Je l'aime pas, là. Pressé, nerveux, te fais sans arrêt chier, nous traite comme de la merde en classe. Avec sa face de con, il commence à emmerder tout le monde, en premier toutes les secondes (filles comprises). Puis les premières et terminales.Demain bahut : les boules(0)Texte
- J’ai rencontré Pierre. Il est venu me voir dans l’appartement du boulevard Carnot et nous avons fait l’amour. Je me souviens de chaque détail, le soleil dehors, la fenêtre ouverte et le souffle tiède de l’air qui entrait dans l’appartement, son apparition quand il a garé sa voiture, le bruit sec et brutal de la portière. Quand il est entré dans l’appartement et que je l’ai embrassé je pensais, J’embrasse un homme, la phrase se répercutait pendant que mes lèvres touchaient les siennes. Chaque parcelle de lui était un synonyme du mot Liberté, Liberté conquise contre toi, contre toute ma vie, Liberté la barbe sur son visage, Liberté les muscles sous le tissu de son tee-shirt, Liberté la pilosité de ses bras, Liberté son sexe qui se tendait sous la toile de son jean, Liberté contre ce que le monde avait voulu de moi.Chaque parcelle de lui(0)Texte
- C'est dur maman. C'est dur de ne pas savoir si je me trompe ou non. Parce que tout pourrait juste être une obsession comme tu as dit. Juste un de ses mal-être qu'ont les ados. Juste une excuse, une sorte de solution pour mon trou au cœur. C'est si dur car si tout cela n'est pas un stupide mal-être adolescent de passage, alors c'est énorme ! Je vivrai tout ça le reste de ma vie. J'aurais encore longtemps cette impression de décalage constant entre mon corps et l'idée que j'ai de moi-même. Je devrai mutiler mon corps et emporter les cicatrices, les tatouages pour pouvoir enfin ne plus ne plus sentir ma poitrine, mes seins posés sur mon torse. Ils sont constamment là, face au miroir ce sont de petites boules accrochées à mon corps, des boules qui n'ont pas leur place ici. Lorsque je marche et que je me visualise comme un garçon, tout va bien. Mais lors ce que ces deux poids me reviennent en tête, c'est comme lorsque l'on porte un T-shirt nouveau, et que l'étiquette vous gratte constamment. Et bien mais ça me gratte constamment maman. Ce corps n'est pas encore sécuritaire pour moi. Je sais à quel point c'est énorme. Mais je ne peux pas le faire seul. Il me faudra celle qui depuis le début était là. Pourras-tu rester à mes côtés ? Je t'en supplie reste. Continue de m'aimer comme ton enfant. Même en tant que fils je resterai ton enfant. Ne me laisse pas. Je suis seul à 11 000 km, ça je peux. Mais affronter tout ce qui m'arrivera seul je ne pourrai pas.Ce corps me gratte(0)Texte
- Au Coeur du Pays Haut(0)Vidéo
- Maman doit se faire opérer parce qu'elle a une boulette dans le sein droit qu'elle doit se faire enlever. C'est cool. Avant qu'elle aille à l'hopital, on ira à Walibi. J'espère que ça va bien se passer pour maman. J'aime trop ma mère pour qu'elle meurt. (cancer,chimiothérapie)Je suis beaucoup trop jeune pour ça(0)Multimédia
- Il disait des phrases directement liées à sa vie d’auteur, « je dois écrire ma conférence pour la semaine prochaine », « il faut que je réponde à mon éditeur », et je rêvais de pouvoir prononcer ces mots-là moi aussi. Il m’avait invité à venir avec lui à l’opéra un après-midi et j’étais bouleversé, je ne sais pas si c’était par la beauté de la musique ou parce que l’opéra me donnait l’impression d’être un bourgeois accompli, on ne peut sans doute pas distinguer les deux. Quelle image aurait pu être plus éloignée de mon père que celle de moi, là, assis à l’Opéra de Paris, à côté d’un auteur ? J’entrais à l’opéra et je pensais "Je n’aurais jamais dû entrer dans cette salle", je m’installais à la terrasse d’un café du Marais pour lire un ouvrage de Derrida ou Arendt et je pensais "Je n’aurais jamais dû être là, je n’aurais jamais dû savoir que ces auteurs existent". Être un bourgeois accompli(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Fantasme ❘ 14/19(0)Audio
- Entre #5 : La violence des enfants(0)Vidéo