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- On est parti vers midi en direction du Museum of natural history. On a acheté des hot dogs que l'on a mangés à Central Park. Puis on a visité le musée, super intéressant. J'essaye de faire partager ma passion pour l'art à S. mais en vain. Il reste figé et fermé devant les œuvres d'art d'une pure beauté à mes yeux. Une telle beauté qui ne devrait pas laisser indifférent un homme. Il reste figé devant les œuvres d'art(0)Texte
- Je suis en face de lui. Il ne dit rien. Je le regarde tout au fond de ses yeux. Ils sont beaux, mais ils sont vides. Vides. Ils ne disent rien. C'est triste des yeux qui nous disent rien. Ils sont fermés sur le monde. Ils ne voient rien. Ni la beauté, ni la misère. Ni le ciel, ni la terre. Rien. Il passe mais ne voit pas. Quand il marche dans la rue, il regarde en face de lui, ne croise pas un regard voisin. Il avance. Regarde à gauche à droite avant de traverser, automatiquement. Parfois il marche aussi la tête baissée, les yeux fixés sur le macadam. Maintenant, il est assis, droit. Il ne dit rien. Et ne dira rien. Plus jamais. C'est trop tard. Des yeux qui ne disent rien(0)Texte
- Merde alors. Je t'aimais. Je ne voulais pas que tu crois que je voulais juste faire des expériences avec toi. Quand on a 16 ans, tout ça impressionne, tout ça laisse des traces. C'est le premier printemps que l'on vit vraiment comme un printemps. Sa sensualité, et en même temps le dernier, en comparaison, tous les autres printemps seront plus pâles. Et si on est amoureux, là, il ne reste qu'à supporter, toute la joie, toute la beauté qu'il y a en toute chose. Le monde à l'extérieur, le monde à l'intérieur de moi. Cela se passa dans une soirée Là où ils se sont rencontrés Ils se sont regardés Ils se sont appréciés Lui, il est poilu Elle n'était pas toute nue Fumer des spliffs Lui il la kiff Ils sont tombés amoureux Ah c'est joyeux Je t'aimais Le monde à l'extérieur. Le monde à l'intérieur de moi. Le monde à l'extérieur(0)Audio
- Il disait des phrases directement liées à sa vie d’auteur, « je dois écrire ma conférence pour la semaine prochaine », « il faut que je réponde à mon éditeur », et je rêvais de pouvoir prononcer ces mots-là moi aussi. Il m’avait invité à venir avec lui à l’opéra un après-midi et j’étais bouleversé, je ne sais pas si c’était par la beauté de la musique ou parce que l’opéra me donnait l’impression d’être un bourgeois accompli, on ne peut sans doute pas distinguer les deux. Quelle image aurait pu être plus éloignée de mon père que celle de moi, là, assis à l’Opéra de Paris, à côté d’un auteur ? J’entrais à l’opéra et je pensais "Je n’aurais jamais dû entrer dans cette salle", je m’installais à la terrasse d’un café du Marais pour lire un ouvrage de Derrida ou Arendt et je pensais "Je n’aurais jamais dû être là, je n’aurais jamais dû savoir que ces auteurs existent". Être un bourgeois accompli(0)Texte
- "Nous" | par les 4eB et 3eR du Collège Anne Frank | Périgueux(0)Vidéo