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- Le Monde à l'Intérieur ❘ Clémence ❘ 01/19(0)Audio
- Ma mère m'énerve. Mais cette fois j'en peux plus. Elle dit que ma chambre est horrible, mal rangée. Alors qu'elle était pas mal. Je lui ai dit que c'était ma chambre, mon territoire. Elle a tout remis en question: l'argent de poche, les sorties. Pour l'argent, elle, à mon âge, elle en avait pas. Mais il faut vivre avec son temps ! Je fugue ou je fugue pas ? Non, pas ce soir, mais un jour viendra ! Ma chambre, mon territoire(0)Texte
- Le Monde à l'Intérieur ❘ Justine ❘ 19/19(0)Audio
- Il y a un truc qui me saoûle : mes copines elles murissent vite, alors que moi, j'ai pas de nichons, je suis méga small, et je suis pas très belle. Elles font une crise d'adolescence, et je ne sais pas pourquoi, je ne comprends pas ou alors, je me dis que je ne grandirai jamais. J'aimerais bien ne pas être en retard et suivre leur vitesse de grandir.J'aimerais bien ne pas être en retard(0)Multimédia
- Imaginez. Vous êtes là. Assis sur votre chaise. Au milieu d'une rangée. Devant et derrière vous des autres rangées semblables. Peu importe. Imaginez. Que le prof se mette à chanter. À danser. Tout simplement. Il monte sur son bureau et fait son cours. Imaginez que les normes n'existent plus, donc cela ne choque pas. La normalité n'existe pas. Elle n'a jamais existé. Imaginez tout ce que l'on ferait si les normes n'étaient pas aussi restreintes. Imaginez. Vous êtes toujours dans votre rangée, sur votre chaise. Imaginez le nombre de personnes, d'élèves disciplinés qui se sont assis sur cette même chaise. Depuis des années et des années, presque tous les jours. Imaginez les heures passées, perdues, regarder par la petite fenêtre qui se trouve à votre gauche ou à votre droite, pour trouver un petit coin de ciel, pas souvent bleu. Un petit bout d'espoir. Penser aux heures perdues à écouter sans comprendre de quoi on vous parle. Le temps passé à se demander ce qu'on faisait là alors qu'on avait envie d'être ailleurs, avec d'autres personnes. Qui nous apprennent des choses beaucoup plus importantes. Toujours dans votre rangée(0)Texte
- Je suis en face de lui. Il ne dit rien. Je le regarde tout au fond de ses yeux. Ils sont beaux, mais ils sont vides. Vides. Ils ne disent rien. C'est triste des yeux qui nous disent rien. Ils sont fermés sur le monde. Ils ne voient rien. Ni la beauté, ni la misère. Ni le ciel, ni la terre. Rien. Il passe mais ne voit pas. Quand il marche dans la rue, il regarde en face de lui, ne croise pas un regard voisin. Il avance. Regarde à gauche à droite avant de traverser, automatiquement. Parfois il marche aussi la tête baissée, les yeux fixés sur le macadam. Maintenant, il est assis, droit. Il ne dit rien. Et ne dira rien. Plus jamais. C'est trop tard. Des yeux qui ne disent rien(0)Texte
- Si j'ai commencé à ne plus parler c'est qu'on ne m'a pas donné la possibilité de parler. On ne m'a pas laissé cette chance au moment où il le fallait. Au moment où j'en aurais eu besoin. Ce "on" c'est ces gens. Ces gens qui vivent (et encore c'est un grand mot) dans un monde artificiel. Ce monde où je ne me suis pas sentie à l'aise. Je n'ai pas eu envie de parler si c'était pour être hypocrite, pour dire que ça va alors qu'au fond de moi tout va au plus mal. Toujours porter un masque. Chaque jour. Chaque jour jouer un jeu. Un jeu qui était devenu presque une habitude. Pourquoi continuer comme ça ? À tout calculer ? À prendre la vie pour une scène ? Toujours porter un masque(0)Texte
- Si je fais le bilan de cette année, je me rends compte qu'elle fut bien chargée, que j'ai appris beaucoup… Des autres. De la vie. J'ai rencontré des personnes géniales, je n'ai peut-être pas su passer assez de temps sincère, avoir des relations franches avec elles, peut-être n'ai-je pas cherché à les connaître plus profondément que je ne l'ai fait. J'en ai marre de la superficialité des gens, de la nature humaine. Je suis en train de rentrer dans le cercle vicieux de la vie, de la consommation, on est tous des clones, avec des préjugés vieux comme l'humanité. J'aimerais trouver ma philosophie, ma propre science, ma propre voix, mon destin, ma vie. J'aimerais trouver ma philosophie(0)Texte
- Cette nuit j'ai rêvé de la fin du monde. Si c'est vrai, je m'en moque un peu, pourvu qu'on meurt tous en même temps. Je suis impatiente. Il y en a qui disent que Paris va être détruit. Donc, (au cas où), adieu. Il y a plein de choses que j'aurais voulu faire avant de mourir. La fin du monde(0)Texte
- 14 ans en Barétous 2 ❘ Léa(0)Vidéo
- On est parti vers midi en direction du Museum of natural history. On a acheté des hot dogs que l'on a mangés à Central Park. Puis on a visité le musée, super intéressant. J'essaye de faire partager ma passion pour l'art à S. mais en vain. Il reste figé et fermé devant les œuvres d'art d'une pure beauté à mes yeux. Une telle beauté qui ne devrait pas laisser indifférent un homme. Il reste figé devant les œuvres d'art(0)Texte
- Si j'écris ce texte, cette histoire, c'est parce que j'aurais aimé que quelqu'un aussi s'arrête et me voie. Parce qu'il faudrait que les gens prennent plus de temps à regarder et à lever la tête. Si j'écris, c'est par besoin. Écrire, c'est une souffrance. C'est loin d'être facile. Parce qu'il y a des mots qui me font vibrer, frissonner. Parce que les mots ont un pouvoir. Une force. Des paroles. Des mots qui nous effleurent. Le néant. Le silence. L'infini. Le désir. L'absolu. Le néant, le silence, l'infini, le désir(0)Texte
- Je suis là, dans mon lit à écouter la musique de Titanic. Je pense. Je me souviens. Dans les champs avec lui, dans le lac avec elle, et moi qui me prenait pour Brigitte Bardot, dans le camping, les lavabos et les crapauds. Le bar et le pont (pour se suicider). La fête est ma première vraie nuit blanche, le champ de maïs, la nuit, le petit chemin, la soupe à 7h du matin. Les nuits à la belle étoile. Les nuits à la belle étoile(0)Texte
- Larmes en ce moment de grande tristesse, d'immense douleur. J'éprouve plutôt de la haine et de la rage. Pourquoi la vie est-elle ainsi faite pour manquer d'amour certains jours ? Pourquoi l'amour est-il ainsi fait pour pleurer ce que l'on désire ? Pourquoi l'amour est-il ainsi fait pour enlever un jour ou l'autre ce que l'on a de plus cher au monde ? Larmes de manque(0)Texte
- Je vais pas lui demander ! T'es fou ! Entre nous il y a une amitié ! Je ne veux pas gâcher cette amitié après ce ne sera plus comme avant. Mais des fois, j'ai trop envie de le prendre dans un coin, non je déconne, mais j'aurais tellement voulu l'embrasser, lui sauter au cou, déraper… faire quelque chose, quoi ! Je ne veux pas gâcher cette amitié(0)Texte
- Je crois que je n'arrive pas à dire non à un mec. Si un garçon m'aime, alors je tombe amoureuse de lui ! Ou bien je confonds amitié et amour. L'idéal serait que je sorte avec lui sans que cela se sache (sans que PERSONNE ne le sache) Je confonds amitié et amour(0)Multimédia
- Cet après-midi, je suis allée au cimetière, et j'ai beaucoup réfléchi : je voudrais être enterrée dans une tombe en vieilles pierres avec beaucoup de fleurs. Je voudrais qu'il y ait du lierre/ Quand même quand on n'y pense, les morts doivent être bien tranquilles au paradis, ou je ne sais où. La mort c'est «l'avenir» de tous. La mort c'est l'avenir de tous(0)Texte
- Le grand-père de S. nous attendait à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. En sortant, j'ai été tout de suite dépaysée par les voitures qui sont énormes, vitres teintées, limousines, taxis jaunes. Pour aller à la maison, dans le New Jersey on est passé par Manhattan, enfin un bout, j'ai vu l'empire State building et d'autres immeubles. Comme dans les films. Sauf, que j'ai quand même été surprise car on était dans un quartier pas « très beau », assez délabré, vieux, sinistre, déprimant. Pour l'instant, c'est ma seule image de New York, mais je pense que quand on ira au centre, ce sera mieux. Enfin j'espère. Il y a plein de terrains de basket… Partout. C'est génial. Et au bout de bien deux heures de route on est arrivés à la maison. Maison typique américaine. J'ai vu tout le monde : sa grand-mère, sa tante, son oncle, et son cousin. Ils ne parlent que russe et boivent du Coca-Cola à table ! Mais bon je m'habituerai. De toute manière il fallait s'y attendre. Mais je suis un peu perdue et je suis vraiment de trop. S. me fait croire que non mais bon. J'ai l'impression de lui gâcher ses vacances. Et puis je ne veux pas prendre de place dans sa vie. Sinon, entre nous, ça va bien pour le moment. Même si je suis chiante, il ne dit rien. Sûrement fait-il des efforts, qui sait ?À l'aéroport John Fitzgerald Kennedy(0)Texte
- Un nouveau langage(0)Audio
- Aujourd'hui Matthieu m'a demandé si je voulais bien sortir avec lui. C'est bien qu'il ait eu le courage de me le dire. J'aurais bien dit oui, mais je pense que l'on va se foutre de ma gueule, car il est moche, et pour beaucoup, con. Je crois que je n'arrive pas à dire non à un mec. Si un garçon m'aime, alors je tombe amoureuse de lui ! Ou bien je confonds amitié et amour ?Je confonds amitié et amour ?(0)Multimédia