Histoires d'Objets | Collège B.Vian, Paris, 3èmes-4

  • Date : 29/09/2023
  • Lieu : Collège Boris Vian Paris 17e (75)
  • Type : Vidéo
  • Auteur : Sonia Khemliche, Fatima Dieng, Aline Ribeiro Pereira, Jugurtha Menesria, Anita Kurzmanovic, Lazar Zivkovic, Younes Mouloudi, Lola Hegenhauser, Hippolyte Grumbach, Atlas Lewis, Alexandre Coste-Capocci, Carla Marques Porto, Kenza Akli, Joan Yahi, Namory Kanate, Dylan Luntadyla Bessa, Alexandre Jean-Baptiste, Mariam Cisse, Thibault Gallois, Suzanne Louvel, Jhojan Contreras, Simon Ibrahim Kaaouchi.
C'est un objet traditionnel kabyle qui appartient aujourd'hui à ma grand mère, du côté de ma mère.
Elle le porte quand elle va au mariage en Algérie.
Ce que je ne savais pas, c'est que c'est le père de mon arrière grand mère qui l'avait offert à mon arrière grand mère parce qu'elle devait se marier.
C'était un mariage forcé pour s'habituer à sa belle famille, elle devait passer quelque temps chez eux.
Sauf que elle s'est enfuie et elle a emporté le bracelet avec elle.
C'est important parce que ça me rappelle beaucoup mes ancêtres, ma famille.
Cet objet a toujours été chez moi, même avant ma naissance.
Il y en a un identique, mais qui est celui-ci est resté en Mauritanie.
Quand ma mère regarde cet objet, elle a le sourire aux lèvres, ce qui me fait automatiquement sourire.
C'est un livre portugais qui appartenait à mon père et qui date de.
Il l'a acheté à Fatima, au Portugal, quand il était plus jeune et qu'il ne vivait pas encore en France.
C'est l'une des seules choses qui l'a ramenée de Chavez au village et je l'ai trouvé dans une armoire avec ses affaires et il me l'a aujourd'hui donné.
Je l'ai précieusement gardé avec des photos de famille dans mon bureau et il est très important pour moi car je l'ai vu depuis toute petite et il m'est très familier.
Ce couvercle en terre cuite a été peint et décoré par ma grand-mère.
Il s'agit d'un souvenir de mes origines, la Kabylie.
Les motifs ont été réalisés de sorte à représenter un collier traditionnel kabyle.
Il s'agit d'un objet que ma mère a reçu comme héritage de ses parents.
Actuellement, il se trouve sur une commode dans la chambre de ma mère.
Il a une grande importance pour ma mère car cela lui rappelle sa jeunesse, son passé en Kabylie.
Cette bague appartient à ma mère et avant que je quitte la Serbie en deux mille quinze pour la France, elle m'a donné comme porte bonheur et je la garde tout le temps avec moi.
Cette bague me rappelle ma mère qui n'habite pas en France et l'a portée avant de me la donner.
Cet objet a de l'importance pour moi car souvent elle me manque et donc en regardant cet objet, je ressens moins ce manque maternel.
Ceci est une bague qui appartenait à mon grand-père qui habitait en Serbie, qui a donné ça à mon père quand il est parti de Serbie?
Mon père qui venait s'installer en France.
Cette bague était dans une petite boîte au fond d'un placard, à ma mère.
Quand j'étais petit, je l'avais trouvé mais je ne pouvais pas la porter car elle était trop grande pour moi.
Et là, je l'ai retrouvé.
Je le porte tous les jours, que j'aime bien les bagues et surtout vu que c'est mon grand-père.
Ce bracelet de cheville appartenait à mon arrière grand mère qui devait ramasser les olives laissées par les agriculteurs et les revendre pour acheter son trousseau de mariage.
J'ai découvert cet objet dans l'armoire de ma mère et j'ai décidé de le prendre et de le regarder.
Cet objet a une importance pour moi car il servira à ma soeur pour son mariage.
Ceci est appelé Beck, le HF ayant appartenu à mon arrière grand mère.
A la mort de celle ci, mon père est allé la chercher dans son ancienne maison pour la ramener à Paris et pour la déposer sur les villes de la cuisine où il siège encore.
C'est d'ailleurs là que je l'ai vue la première fois.
Cet objet est important pour moi car il me rappelle le bon goût pour la bonne cuisine et les grands rassemblements en famille qui l'y avait accompagné de mon arrière grand mère.
Et c'est un des derniers objets qui me lient à elle.
Cette broche appartenait à ma grand-mère.
Elle l'a achetée en Italie quand elle avait vingt ans.
Je l'ai retrouvé dans ses affaires, dans une boîte où il y avait plein de broches.
Il est important pour moi car ça me rappelle ma grand-mère.
Elle en mettait une différente chaque jour et j'ai décidé de la garder car ma grand mère ne voulait pas qu'on les vende.
C'est un collier en or qui appartenait à ma grand mère avant la révolution laotienne, qui nous a fait changer de pays, déménagé en France, mon père me l'a donné quand j'étais jeune.
Ça démontrait la richesse de nos familles et le pouvoir qu'on avait avant.
Ce bâton appartenait à mon grand-père.
Il l'a taillé en prison pendant la Seconde Guerre mondiale.
J'ai vu ce bâton quand j'allais lui rendre visite dans sa maison de retraite.
Je me souviens que je m'amusais souvent avec.
Du coup, quand mon grand-père est mort en deux mille dix.
Il nous a ben donné le bâton et ce bâton est important pour moi parce que il me rappelle mon grand-père et les moments où je m'amusais quand je lui rendais visite.
Cet objet appartenait à mon arrière grand mère.
C'était une fleur sur une sorte de coussin.
Elle était située dans la chambre de mon arrière grand mère, au Portugal, sur la commode à côté du lit.
Tous les étés, quand j'allais là-bas, j'allais dans la chambre pour aller voir cet objet parce que je le trouvais très beau.
A la mort de mon arrière grand mère, on m'a demandé de choisir un objet qui était lié à elle et j'ai tout de suite pensé à cet objet.
Maintenant, il est situé sur mon bureau pour penser tous les jours à mon arrière grand mère et les étés au Portugal.
C'est une statue d'origine kabyle qui représente une femme kabyle.
Elle porte sur son dos un enfant et sur sa tête un vase d'eau qu'elle allait chercher dans un puits.
Elle appartenait à ma grand mère qui l'a ensuite offerte à ma mère en août mille neuf cent quatre vingt dix sept.
Elle s'est cassée pendant le voyage en avion et ma mère l'a ensuite recollée.
Je l'ai toujours connue car elle était sur l'armoire de mon salon et elle me rappelle mes vacances en Algérie.
Il s'agit d'un bracelet en argent.
Il appartient à mon frère.
Il portait les initiales.
Mon frère le porte régulièrement, donc je le vois souvent.
De surcroît, j'en ai un identique.
Ce bracelet est similaire à celui de mon grand-père et donc il me le rappelle, cette bague a appartenu à mon grand père qui l'a offert à mon père avant de venir en France.
Il doit faire plus précisément à Saa, un grand village en Côte d'Ivoire.
Mon père me l'a offerte à mon onzième anniversaire.
Je ne m'en sépare jamais.
Je la porte sur mon index gauche, ça me tient extrêmement à coeur.
Ce foulard appartenait à mon arrière grand mère qui l'a ensuite donné à ma grand mère avant qu'elle vienne en France.
J'ai découvert cet objet quand j'étais chez ma grand-mère, qui m'a ensuite raconté l'histoire de cet objet.
Elle m'a dit que mon arrière grand mère y tenait énormément et lui a dit lui a aussi dit que elle devait ensuite le donner à ma mère, mais elle ne l'a pas encore fait.
Cette bague appartenait à ma grand'mère.
Elle l'avait achetée chez un antiquaire.
Elle la donna à mon père pour qu'il fît sa demande en mariage.
J'ai trouvé cette bague dans la boîte à bijoux de ma mère.
Pour moi, cette bague était le symbole de leur amour.
Ce bracelet appartenait à ma grand-mère qui lui a été offert le jour de son mariage.
Elle l'a ensuite offert à ma mère qui l'a porté elle aussi le jour de son mariage, trouvé dans une boîte dans l'armoire de ma mère.
C'est important pour moi parce que ma grand mère l'a donné à ma mère et ma mère aussi a peut être donné.
Cette montre appartenait à mon grand-père qui l'avait achetée dans le but de me l'offrir pour mon huitième anniversaire, car lui-même collectionnait les montres.
J'ai conservé cette montre dans mon placard précieusement car j'y tiens beaucoup et que c'est le dernier cadeau que mon grand-père m'a offert avant de décéder en deux mille treize.
Ce stylo m'a été offert par mon grand-père.
Il me l'a donné pour ma première communion En deux mille treize.
En me le donnant, il m'a dit que je l'utiliserais pour signer mes chèques.
Je garde ce tylo précieusement sur mon bureau car c'est l'un des derniers cadeaux qu'il m'a faits avant de décéder.
De plus, c'est un des derniers souvenirs qu'il me reste de lui.
Cette bague appartient à mon grand père que mon grand père, il a donné à mon père pour qu'il fasse un mariage.
Cette bague est importante pour moi parce que je vois tous les jours à mon père qui joue avec cette bague et cette bague.
Ça me donne des sentiments.
Ces bagues appartenaient à mon arrière grand père.
Avant son décès, il l'a confié à mon Grand-père.
Mon Grand-père l'a ensuite donnée à mon père.
Il me les a confiées aujourd'hui.
Désormais, ces bagues m'appartiennent, je les porte aujourd'hui et je les transmettrai à mes futurs enfants.
Quand je les porte.
J'ai la sensation de revivre le passé et j'essaie d'imaginer mon arrière-grand-père à travers ses bagues, même si je ne l'ai jamais vu.

Histoires d'Objets : par les élèves de 3ème4 du collège Boris Vian, Paris 17e
Film réalisé dans le cadre d'une résidence Art pour Grandir | Ville de Paris - La Bande Passante - Le Mouffetard | 2017-2018